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La rentrée scolaire commence… par une grève

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A quoi voit-on que les vacances sont bel et bien terminées ? Tout simplement au fait que les grèves reprennent, en particulier à l’Éducation nationale.

Les syndicats FSU-SNUipp, CGT éducation et Sud éducation appellent, en effet, à la grève, le mardi 10 septembre 2024, dans toutes les écoles maternelles et élémentaires de France. Pourquoi une telle mobilisation alors qu’il n’y a qu’un gouvernement démissionnaire à la tête du pays, chargé de gérer les affaires courantes ? Tout simplement parce que les trois syndicats contestataires n’imaginent pas une rentrée scolaire sans grève. Ces gens-là, aussi révolutionnaires soient-ils, restent attachés à certaines traditions !

Il fallait cependant trouver une raison pour cesser le travail : « Peser dès maintenant sur les futures décisions politiques », notamment en exigeant du Parlement qu’il vote « dès cet automne une loi de finances à la hauteur des enjeux, garantissant un budget suffisant pour les effectifs et un moratoire sur la carte scolaire, sans nouvelles fermetures de classe l’année prochaine ».

Bref, il s’agit, comme d’habitude, de réclamer plus d’argent pour l’Éducation nationale. Nous savons pourtant que le problème de l’école n’est pas un manque de moyens, mais un surcroît de bureaucratie, de centralisme, de ministres (5 depuis janvier 2022), de réformettes et… de syndicalisation. La solution réside dans la liberté et l’autonomie, comme nous l’avons écrit à de multiples reprises.

Cependant, en lisant attentivement le communiqué de presse de la FSU-SNUipp, nous nous demandons si le vrai motif de la grève n’est pas ailleurs. En effet, le syndicat exige « l’abandon immédiat des évaluations standardisées ». Ce qu’il souhaite en réalité, c’est que l’on casse le thermomètre pour que l’on ne s’aperçoive pas que la situation du malade s’aggrave.

Depuis des décennies, il est prouvé que le niveau scolaire baisse. Supprimer les évaluations est le meilleur moyen de cacher cette réalité ! Et d’occulter le fait que certains enseignants sont mauvais alors que d’autres sont bons, que certains établissements scolaires vont à vau-l’eau tandis que d’autres excellent. Bref, il s’agit de tuer dans l’œuf toute possibilité de comparaison et, par-là, éviter la concurrence entre les écoles, collèges et lycées.

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4 commentaires

Trasymsarl 30 août 2024 - 8:36 am

L’école de Jules Ferry est morte et ses valeurs enterrées par ceux là même qui en étaient les gardiens. Et comme reconnaître le mérite est blasphématoire dans la nouvelle Ed Nat, il est nécessaire d’éradiquer définitivement cette valeur! S’ils y arrivent ( et c’est en bonne voie), ce pays est foutu!

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Laurent46 30 août 2024 - 8:44 am

Normal, les vacances ne sont pas assez longues pour la caste gauchiste et fainéante.

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Mathieu Réau 1 septembre 2024 - 5:35 pm

Vous êtes bien mauvaise langue : n’avez-vous pas vous-même, étant enfant, sauté de joie en apprenant qu’une journée d’école était annulée ? Je chéris pour ma part toujours cette belle madeleine de Proust…

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AlainD 3 septembre 2024 - 12:47 am

L’Education nationale est un fief, un Etat dans l’Etat. Des gens qui vivent dans un monde parallèle et se gardent bien de vouloir en sortir. Le niveau est devenu tellement bas que les bacheliers obtiennent leur diplôme avec des notes tellement basses que les correcteurs, dans leur grande mansuétude, ajoutent un point par ci par là. Mais que valent ces diplômes en réalité ? Est il exact que les entrants en faculté sont légers en orthographe et ne savent guère compter ?
Pourtant nos fonctionnaires sont généralement contents d’eux, toujours rapides dans la revendication. L’E.N. gagnerait probablement à être privatisée, sans emploi à vie garanti et avec peut être plus de 183 jours de travail par an

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