Selon le baromètre du Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce (CNGTC) réalisé par Xerfi, environ 168.400 entreprises ont été radiées du registre du commerce et des sociétés au premier trimestre, soit une hausse de près de 119 % par rapport à la même période de 2024. Le nombre total de radiation d’entreprises l’an dernier s’était établi à 66.000, du jamais vu depuis 2010.
Il s’agit d’un effet mécanique des nombreuses liquidations judiciaires prononcées l’an dernier, sous l’effet de la dégradation de la conjoncture, des taux d’intérêts élevés, ce qui rend délicat le renouvellement des dettes bancaires et, plus généralement, d’un climat d’incertitude sur le plan politique et, surtout, fiscal.
Dans 51 % des cas, la radiation est intervenue dans la foulée d’une procédure collective, notamment d’autoentrepreneurs, tandis qu’un quart de ces fermetures ont relevé d’une décision volontaire du chef d’entreprise, du fait que l’activité de leur firme leur paraît insuffisante ou peu rentable.
4 commentaires
Les sirènes devraient hurler sans cesse pour appeler à éteindre le feu, et nos clochers sonner le glas en permanence.
Alors les français comprendraient peut être qu’il y a peril imminent.
La gestion calamiteuse de la crise du Covid avec son illustre “quoi qu’il en coûte ” n’a pas fini de faire des ravages financiers. Cela à coup sur restera dans l’histoire comme pour Napoléon 3 dont un ne retient plus guère que la défaite de Sedan. Quoique lui, sur le plan intérieur, avait beaucoup fait pour la France.
J’ai lu que M. Bayrou, auquel on peut faire confiance, a la solution ! Augmenter le taux de la TVA qui s’appellera « sociale » et tout ira bien. Gageons qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter, la France est gouvernée!!
Dans ce cas, qui remboursera le restant-dù des prêts covid ?