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Pour les Insoumis, le budget de l’Education nationale doit être un puits sans fond

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Le journal régional La Dépêche fait part de l’opposition résolue des Insoumis à toute baisse budgétaire dans le secteur de l’Education nationale.

Selon le député Rodrigo Arenas, ancien coprésident de la première fédération de parents d’élèves, la très à gauche FCPE, « faire des économies sur le dos des enfants et des enseignants » s’apparente à une folie. Et si l’Etat devait agir à moyens constants, il suffirait de supprimer les subventions publiques à l’enseignement privé (le député se soucie manifestement du respect de la loi comme de son premier Manifeste du parti…). « Le bonheur de nos enfants n’a pas de prix », ajoute-t-il, On pourrait lui objecter qu’il a coût, mais sa collègue Sylvie Ferrer précise que « l’école ce n’est pas qu’un cout, c’est un investissement ».

Un investissement malheureusement à fonds largement perdus… En effet, quelques vérités semblent bonnes à rappeler aux députés LFI : le désastre de l’Education nationale ne sera jamais jugulé par une absence de réforme, un accroissement supplémentaire des dépenses et une stigmatisation de l’école privée.

Ces parlementaires d’extrême gauche paraissent également oublier que l’école publique fonctionne uniquement à base de fonds… publics, lesquels sont aussi payés par ceux qui choisissent (comme ils sont encore libres de le faire, n’en déplaise à certains) de payer une seconde fois pour confier leurs enfants au secteur privé.

L’électoralisme des députés LFI semble sans limite, à l’image du budget de l’Education nationale…

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Pierre Malléus 20 mars 2024 - 10:21

Quand un pays met plus d’argent dans l’éducation que ses voisins pour un résultat moindre, il y a quand même des questions à se poser. Le rang de la France dans les tests PISA est en ligne avec le PIB par habitant : 23 e rang. Que l’on ne parvienne pas à redresser l’industrie française n’interdit pas de chercher une meilleure efficacité dans l’instruction publique (mission rendue aussi bien par les établissements publics que par les établissements privés sous contrat). Des solutions existent mais l’inculture de nos dirigeants est un obstacle bien plus insurmontable que les moyens budgétaires.

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