Le dernier score Pisa livré par l’OCDE en décembre 2023 fait apparaître une dégradation significative du niveau scolaire en mathématiques et en « compréhension de l’écrit » presque partout dans le monde.
La France est à l’unisson, 23ème au classement avec des résultats qui de 2018 à 2022 s’abaissent vers la moyenne de l’OCDE et passent de 495 à 482 en mathématiques et de 487 à 474 en « compréhension de l’écrit ». Elle ne résiste qu’en sciences en améliorant son score de 493 à 494.
Retour du redoublement
Conscient de ces difficultés, le ministre Gabriel Attal a proposé de redonner aux enseignants la possibilité de faire redoubler les élèves, de supprimer l’école unique, de supprimer le collège unique. Il a une fois de plus insisté sur les «fondamentaux» et engagé une énième réforme du bac. Mais au-delà des effets d’annonce, ces mesures ne seront-elles pas vaines alors que l’école est d’abord entravée par la domination de syndicats d’enseignants qui veulent la déconstruire, que le statut de la fonction publique incite le corps enseignant à vivre mollement de ses acquis et que depuis des lustres les ministres qui, d’Allègre à Blanquer, veulent réformer l’école se heurtent à l’inertie militante du Mammouth.
Augmenter sans cesse les crédits de l’Education nationale
La réalité est que le monopole de l’instruction, qui a peut-être eu quelques mérites au temps des hussards noirs de la République, a désormais démontré son incapacité à délivrer les bases du savoir à tous et à promouvoir les élèves les plus prometteurs. A vouloir garantir l’égalité de niveau de tous les enfants, elle a dû les abaisser tous à l’étiage des plus médiocres, au détriment de tous, sinon ceux qui trouvent encore une éducation à la maison.
Les élus désarmés tentent vainement d’augmenter sans cesse les crédits de l’Education nationale alors que le cout par élève en France est déjà l’un des plus élevés du monde. Mais l’OCDE constate aussi qu’au-delà d’un montant estimé à 75 000 USD de dépenses cumulées par élève âgé de 6 à 15 ans, « un investissement supplémentaire n’est pas synonyme de meilleure performance des élèves » IL vaut mieux observe-t-elle accorder « la priorité à la qualité de l’enseignement plutôt qu’à la taille des classes et en établissant des mécanismes de financement qui mettent en adéquation les ressources avec les besoins ». Et elle souligne qu’au-delà nécessaire qualité des enseignements, la participation des parents dans l’apprentissage des élèves est essentielle à la réussite de ceux-ci.
3 commentaires
Avant les crédits mettre la pression et contrôler tout ce ramassis de fainéants et de gauchistes qui se disent enseignants qt qui n’y sont que pour les vacances tous les 2 mois et un absentéisme de complaisance organisé. Et si par hasard l’un ou l’une d’entre eux n’est pas du même moule ils ou elles sont rapidement mis à l’index. Tout cela s’est dégradé depuis les années 70 avec une forte accélération depuis l’ère de la grenouille pour arriver aujourd’hui à des lâches et des trouillards aidé en cela par la législation et depuis peu la réaction imbécile des Républicains.
En retraite depuis l’âge de 70 ans forcé car il devient impossible de travailler un peu moins dans ce triste pays les taxes et charges y sont incompressibles, je reste étonné de voir autant de gens en pleine force de l’âge avec des enfants censé êtres à l’école glander en permanence avec leurs vélos ou pire sur les plages en bord de mer. C’est peut-être cela aussi le problème de cette grande usine Républicaine qui ne fabrique que des fainéants malléables à souhaits à travers toutes ces aides dits par les médias « GRATUITS » or RIEN n’est gratuit sauf dans l’esprit des idiots et des assistés.
FATIGUANT!!! Les années passent , les ministres se succèdent mais le système scolaire s’enfonce dans les abimes des classements internationaux et de plus en plus d’élèves ressortent sans diplômes ni formation.
Vous avez une fois de plus donner les solutions pour changer cela mais comme tous les ministres M ATTAL ne sera jamais autorisé à les appliquer car la « paix sociale » en dépend. On l’autorise à faire des réformettes inutiles ou a mettre l’accent sur des problèmes existants mais annexes comme le « harcèlement » , qui est un problème mais certainement pas la priorité pour reformer notre système. Allez circulez , y a rien a voir!
La faiblesse de la note en « compréhension de l’écrit » est relevée.
Qui pourrait penser que cette faiblesse ne s’étende pas à la « compréhension de l’oral » ?
En fait, ce qui est mesuré n’est-il pas la « compréhension de la langue française » et ceci n’est-il pas tout simplement la conséquence de l’indigence des programmes scolaires ? Il faut ajouter que l’écoute de la radio d’état, en France, ne peut que rabaisser davantage encore le niveau. Si vous en doutez, écoutez donc …