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Javier Milei : première émission de monnaie locale depuis 2017

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L’Argentine a émis mercredi avec succès sa première émission en monnaie locale depuis 2017, confirmant le retour de la confiance des investisseurs internationaux et donc le succès du plan de redressement spectaculaire mené par le président libéral Javier Milei depuis 18 mois. Buenos Aires a levé ainsi l’équivalent de 1 milliard de dollars avec un coupon de 29.5 % sur cinq ans, logique au vu du niveau d’inflation actuelle, bien qu’il soit dix fois moins élevé que lors de l’arrivée au pouvoir de Javier Milei où il atteignait près de 25 % par mois. Buenos Aires affirme avoir reçu 146 offres d’investisseurs étrangers pour un montant total de 1.7 milliards.

L’obligation émise par l’Etat argentin comporte une clause de sortie anticipée durant les deux premières années au profit des détenteurs. Cette opération a été menée à bien une semaine après la levée il y a dix jours du contrôle des capitaux en vigueur depuis six ans et qui constituait un frein à l’investissement. Cette émission s’inscrit aussi dans la stratégie de renforcement des réserves publiques, en contrepartie de l’aide allouée récemment par le Fonds monétaire international.

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3 commentaires

bob 30 mai 2025 - 8:36 am

Ce qu’il se passe en Argentine est passionnant. C’est un véritable laboratoire du libéralisme à l’échelle d’un pays entier.

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Jojo 30 mai 2025 - 10:46 am

Je pense que Milei, au vu de certains commentaires, commence à préoccuper des dirigeants d’autres pays. Et s’il allait réussir et ramener l’Argentine à ses niveaux de l’entre deux guerres quand son développement était supérieur à celui de l’Angleterre ? Ce serait un désaveu criant et surtout contagieux pour tous les partisans de plus d’état, plus de dépenses et plus de contrôle de l’économie de beaucoup de pays, la France concernée en premier.

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BALLAND Philippe 30 mai 2025 - 11:55 am

En voilà une idée qu’elle est bonne disait Coluche ! Et le Bayrou des Pyrénées qui cherche ( faiblement) 40 milliards, alors que 150 milliards sont gaspillés selon Sarah Knafo qui sait compter. Si la France émettait une obligation et ” tronçonnait” dans les dépenses superfétatoires…Il faudra sûrement attendre l’après Bayrou.

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