Risible. Afin de passer pour plein de bonne volonté auprès de Donald Trump, mais ne pouvant se résoudre à accepter le cessez-le-feu inconditionnel de trente jours proposé par l’Ukraine et validé par les pays occidentaux, le Kremlin a mis en avant, lors des négociations de ce lundi à Istanbul avec une délégation ukrainienne, une trêve de « deux ou trois jours » sur certains segments de la ligne de front. Très vraisemblablement, ceux où l’armée ukrainienne est à l’offensive.
Ces négociations, dont on savait qu’elles ne pouvaient pas déboucher sur grand-chose au vu des positions maximalistes de Moscou, qui exige une quasi capitulation de Kiev, n’ont duré qu’une heure et débouché que sur un seul résultat, limité ; un échange de tous les prisonniers malades, blessés, très âgés ou de moins de 25 ans.
Cette session, la deuxième depuis celle qui, le 16 mai, n’avait déjà rien donné en Turquie, bien qu’elles fussent les premières depuis quasiment le début de la guerre en février 2022, survenait au lendemain d’un raid d’une audace et d’une simplicité/sophistication assez hallucinante des services secrets ukrainiens, SBU. Ces derniers ont introduit clandestinement durant 18 mois, des drones kamikazes en Russie, où ils ont été chargés sur des camions dont les conducteurs, ignorants ce qu’ils transportaient, ont reçu pour instruction de se garer à des adresses qui se trouvaient être à proximité de bases aériennes russes. Dimanche, au signal transmis par téléphone portable par des opérateurs revenus en Ukraine, une centaine de drones ont décollé de ces camions et foncé vers leur cible. Résultat de cette opération sans précédent dans l’Histoire des conflits, il est confirmé visuellement par photo satellites en open source qu’au moins huit des 55 bombardiers lourds Tupolev 95 que possède la Russie ont été endommagé, voire détruits. Il se trouve aussi que ces bombardiers sont, avec les Tupolev 22, dont 4 ont aussi été détruits, les seuls capables de tirer des missiles de croisière équipés d’ogives nucléaires… Autre camouflet pour la Russie qui ne pourra vraisemblablement rien faire d’autre que tirer de nouvelles salves, conventionnelles, de missiles sur l’Ukraine, comme elle le fait à vrai dire chaque nuit. Certains analystes relayant généralement les thèses de Moscou prétendent que cette fois la Russie va vraiment se fâcher en oubliant une chose : elle est déjà aux taquets en matière d’assauts sur l’Ukraine. Vladimir Poutine n’a pas pour habitude de de se battre avec une main dans le dos…
6 commentaires
La vraie crainte est que Poutine, acculé à des revers mérités mais difficiles et douloureux pour lui, n’ait recours à l’arme nucléaire. Ce que ferait l’Europe, bien que probablement déjà planifié, est bien sûr secret. Mais est-ce que ses dirigeants auraient le courage de faire quelque chose, à part des déclarations indignées ?
Des revers merites parce qu’il défend ses frontières contre un zouave qui n’est que le pantin des occidentaux ?
Un certaine analogie avec les méthodes des services secrets israéliens se dégage de ces opérations ukrainiennes… Au passage l’on voit que la guerre des drones rebat sacrément les cartes des conflits. il ne fait plus bon de laisser des aéronefs à l’air libre sur un tarmac où que ce soit sur la planète….
Un coup d’éclat de l’Ukraine
Sous les yeux ébahis de la Russie
Et de l’Europe immobile
L’Europe L’Europe la grande Europe glorifiée par Macron qui a permis aux financiers de s’en mettre un peu plus dans les poches n’est plus qu’un grand Souk. avec une seule devise : lePOGNON. Les initiés ont vite délocalisé les entreprises de France vers la Pologne ou la Slovaquie ou les salaires sont très bas .Ils se sont trompés aussi sur l’émigration croyant que les nouveaux venus apporteraient la richesse !!!On a récupéré des émeutes et des attentats .
Et interdit de prononcer le mot patrie , c’est un mot fasciste.
C’est l’arroseur arrosé.