Sept syndicats de la Fonction publique, dont CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP, ont appelé à une journée nationale « d’action » et de « grève » le 5 décembre sur l’ensemble du territoire pour dénoncer notamment des coupes budgétaires dans l’administration à hauteur de 1,2 milliard d’euros, selon un communiqué signé par sept des huit organisations. Seul Force ouvrière, deuxième syndicat au niveau de l’ensemble de la Fonction publique, ne s’est pas joint à cette déclaration et a maintenu un appel à la grève de trois jours reconductible « au même moment que la grève des cheminots », le 21 novembre.
Pour mettre un peu les choses en perspectives, cette coupe budgétaire, qui ne se traduit pas par une baisse des rémunérations des agents en place, correspond à seulement 0.25 % de l’ensemble des dépenses de l’Etat. Les mêmes agents n’auront que leurs yeux pour pleurer quand l’Etat français sera soumis aux diktats du FMI, ou pire en banqueroute, un risque très tangible à moyen terme au vu du dérapage des finances publiques. Juste un rappel : un gros tiers des salaires des agents de la fonction publique est payé chaque jour par les emprunts que l’Etat lève sur les marchés financiers, et qui ne seraient plus fournis du jour au lendemain en cas de risque avéré de non remboursement…
3 commentaires
en grece le fmi a retenue 50% des revenus dans la fonction publique -30% -40% pour les pensions ou les retraites , et les syndicats n’ont rien pu faire
La France a la tête dans le sable,ne veut pas voir le monstre qui nous dévore de l’intérieur.J’entends partout :+ de 3000 milliards de dette, c’est rien pour un pays comme la France.
Hélas, Macron le soi-disant « Mozart de la finance » aura conduit la France dans le mur et le pire c’est qu’il sortira de sa fonction de président sans aucune sanction. Dans les entreprises privées, les mauvais gestionnaires sont virés.