Une fois n’est pas coutume. Non seulement les Danois payent l’électricité la plus chère d’Europe, mais le Danemark fait figure aussi de mauvais élève pour ce qui est des émissions de CO2 : selon les dernières statistiques d’Eurostat, les émissions en CO2 de ce pays ont connu une forte augmentation : + 6,8 % en 2013 par rapport à 2012, alors que sur la même période, elles avaient diminué de 2,5 % pour l’ensemble des pays de l’Union européenne. Et pourtant, le Danemark dispose du plus grand parc éolien au monde ! Qui est censé assurer plus de 20% de l’électricité consommée dans le Royaume !
Danemark
Le président du MEDEF, Pierre Gattaz, a eu l’énorme courage de proposer que la France sorte de la Convention 158 de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) qui interdit de licencier un salarié sans motif. Bien entendu, cette proposition a déclenché l’ire des syndicats malgré l’argumentation du patronat qui démontre que la suppression de ce frein pourrait créer des centaines de milliers d’emplois. Mais quelle est la réalité de cette Convention et comment ça se passe dans les autres pays qui ne l’ont pas signée ?
La vraie conférence sociale c’est la réforme : Code du travail, licenciement, apprentissage, IS et allocation-chômage
Alors que les syndicats boycottent le « dialogue social » et que le gouvernement se perd dans les promesses et les fausses mesures, il est temps de mettre fin à cette mascarade idéologique en adoptant de vraies réformes à l’image de ce qui est fait dans d’autres pays. Manuel Valls pourrait d’ailleurs profiter de l’absence des syndicats pour agir. C’est même une chance historique. A partir de ses Etudes et Rapports, l’IREF propose plusieurs pistes pour réformer – enfin – le marché du travail.
À bien des égards, la France ressemble à la Grande-Bretagne des années 1970 : malgré la montée rapide du chômage et une dette croissante, il est impossible de réformer ce pays tenu par les syndicats. Nos élus, le plus souvent, cèdent face à la pression syndicale. Il y a maintenant 30 ans, le Royaume-Uni a réussi à rompre avec ce pouvoir de la rue, qui va à l’encontre de l’état de droit.
Sous l’égide de Margaret Thatcher, le pouvoir britannique a ainsi pu mettre en œuvre les réformes nécessaires et remettre l’économie sur le chemin de la croissance et du plein emploi. À l’heure où le dialogue social semble avoir vécu en France, quelles leçons peut-on tirer de l’exemple britannique pour l’avenir des réformes structurelles en France ?
On connaît les modèles danois ou allemand. Dans ces deux cas, grâce à l’instauration de la flexibilité dans le travail, on a réussi à réduire le taux de chômage. Mais…
Il n’est pas interdit aux pays naguère socialistes d’alléger le poids de l’Etat et de réduire drastiquement la fiscalité, notamment sur les entreprises. C’est ce qu’ont fait la Suède et le Danemark, où le chômage est bien plus faible qu’en France.
Et si l’ « économie verte » n’était qu’une vaste tromperie ? La mode est en effet à « verdir » toutes les activités, de façon à faire croire que l’écologie est le moteur de l’économie. Lucas Léger, chercheur à l’IREF, démasque la supercherie.
Dans le programme présenté à Lille par Jean-François Copé mardi dernier et dans un document récent, l’UMP avance 20 propositions, tendant à alléger fiscalité et dépenses publiques. Mais nos apprentis réformateurs manquent encore d’audace …
Après l’Allemagne, la Grande Bretagne, la Suède et la Finlande, c’est au tour du Danemark d’abaisser le taux de l’impôt sur les sociétés, qui passe à 22 %, alors que la France est à 34,4 %. Mais, de plus, cette mesure s’intègre dans un « plan de croissance » fondé sur la libération des entrepreneurs et des entreprises.
L’accord entre les partenaires sociaux ou les « mythes » de la démocratie sociale
Il fait autorité en matière de droit constitutionnel et de droit « social ». Le Professeur Jean Philippe Feldman commente avec sévérité l’accord « historique » intervenu la semaine dernière. Les relations de travail relèvent-elles du contrat (pourquoi le législateur et l’Etat s’en occuperaient-ils ?) ou de la loi (pourquoi les « partenaires sociaux » auraient-ils voix au chapitre ?). La « démocratie sociale » est un non sens.