Le groupe Le Monde, avec sa galaxie de gauche Courrier International, Le Nouvel Obs et Télérama entre autres, a organisé du 12 au 14 juillet son festival international du journalisme comme chaque année.
Avec de pareils parrains, la marraine était toute trouvée : la chanteuse et comédienne Camélia Jordana. Dotée d’un bel organe, c’est plutôt quand elle parle que sa voix déraille, comme lorsqu’elle accusait en 2020 la police de racisme quotidien. Cela lui valait bien l’insigne de chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres que lui a remis la ministre de la Culture tout récemment.
La programmation était éclectique avec une ouverture d’esprit propre à bien des journalistes de gauche français. Etaient ainsi intervenants :
- Le député Nouveau Front Populaire Benoît Biteau pour parler de la sécheresse ;
- L’économiste David Cayla du groupe des « Economistes atterrés » (qui seraient plutôt des économistes atterrants…) ;
- Le député européen Vert David Cormand pour conférer du « populisme anti-écolo » et de la poussée de l’extrême droite ;
- La présidente de Mediapart Carine Fouteau ;
- Le journaliste d’extrême gauche Hervé Kempf, auteur de l’inénarrable Comment les riches détruisent la planète, pour traiter du sujet des « alternatives au capitalisme » dans les médias ;
- Le fondateur et porte-parole de Bassines Non Merci Julien Le Guet pour s’exprimer sur « la guerre de l’eau » ;
- La « militante » écologiste Lucie Pinson pour dire ce qu’elle pense de « la finance verte » ;
- L’ancienne députée socialiste Régine Povéda sur le thème « A qui l’eau appartient-elle ? » (on se demande quelle pourrait bien être la réponse…) ;
- L’économiste Hélène Tordjman, autrice de La Croissance verte contre la nature, pour donner une allocution sur « la finance verte en procès ».
Les lecteurs peuvent être rassurés : le groupe Le Monde va continuer à les abreuver d’informations d’une parfaite objectivité, d’autant plus que l’Afp s’est félicitée sur son site d’être présente « en force » au festival…
