LVMH, le groupe de Bernard Arnault, vient d’annoncer la création d’un fonds d’urgence et de solidarité pour ses salariés. Avec une enveloppe initiale s’élevant à 30 millions d’euros, ce programme de soutien concerne ceux qui, parmi les 150 000 employés du groupe, sont dans une situation personnelle très problématique, notamment à cause des restrictions sanitaires. Deux services seront mis en place : un accompagnement social et psychologique, et une aide financière « exceptionnelle et ponctuelle » pour les cas les plus urgents et graves.
Cet exemple concret de solidarité naturelle montre qu’une entreprise privée peut, en plus du salaire qu’elle verse, venir en aide à ses salariés. L’entreprise privée sait qu’un salarié en bonne condition physique et psychique est un salarié productif. Par ailleurs, la charité privée est plus efficace qu’un système d’assistanat étatique. Elle est en bien meilleure position pour distinguer ceux qui méritent une aide de ceux qui veulent profiter du système. LVMH en l’occurrence est bien mieux placé pour distribuer correctement ses propres fonds à ses salariés en difficulté, plutôt qu’une armée de fonctionnaires hors-sol.
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LVMH va aider ses salariés en difficulté
Et, bien entendu, une discrétion surprenante sur cet évènement dans nos merveilleux médias.