Mercredi 17 novembre, le ministre de l’économie Bruno Le Maire était l’invité de Sud Radio, non pas pour la promotion de son dernier livre, mais pour appeler les entreprises des…
marché du travail
Chômeurs de longue durée : la planche à billets continue de fonctionner
800 millions d’euros pour les chômeurs de longue durée : c’est la nouvelle proposition d’Elisabeth Borne, ministre du Travail, qui répartit cette jolie somme d’argent du contribuable entre les offres…
Des prix Nobel d’économie spécialistes du SMIC, incapables de dire si le SMIC crée du chômage ou non… Curieuse approche de ces trois économistes : David Card (UCLA Berkeley), Joshua Angrist (MIT) et Guido Imbens (Stanford). Le comité Nobel les a couronnés principalement pour leurs travaux sur les effets de l’imposition d’un salaire minimum. A première vue, disent-ils, il y a une corrélation statistique entre SMIC et chômage : nul doute que les deux croissent simultanément. Mais, s’empressent-ils de préciser, cette corrélation ne permet pas d’établir un lien de causalité : est-ce le SMIC qui crée le chômage, ou le chômage qui conduit les autorités à créer le SMIC ? L’argumentation en faveur de cette thèse, contraire à ce qui se dit en général dans le monde des économistes, est assez spécieuse : quand il y a trop de chômeurs, la concurrence à l’emploi est plus vive, donc le niveau des salaires tend à s’abaisser, donc les autorités sont obligées d’intervenir et d’imposer un SMIC. Pourquoi cette curieuse argumentation, sachant qu’on fuit le vrai débat qui est celui de l’effet d’une hausse ou d’une baisse du SMIC existant sur l’emploi ? D’autre part l’intervention des autorités sur le marché du travail peut s’en tenir à des niveaux de SMIC très faibles (c’est le cas aux Etats Unis) ou très élevés, proches du salaire médian (c’est le cas en France).
Le département universitaire de l’IREF dirigé par le professeur Enrico Colombatto accorde tous les ans plusieurs bourses à des chercheurs travaillant un peu partout en Europe. Plusieurs sujets et travaux sont sélectionnés par le Comité scientifique et sont présentés lors d’une journée de séminaire. Lors du dernier séminaire tenu ces 15 et 16 octobre 2021 (voir le programme), pas moins de huit sujets ont été abordé par plusieurs universitaire.
La seule vraie réforme de l’assurance chômage c’est la responsabilité et la liberté de s’assurer
Le gouvernement a donc instauré une nouvelle méthode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), qui sert de base au versement de l’allocation-chômage. Jusqu’à 1,15 million de personnes ouvrant…
Depuis 1975, le temps de travail a baissé de 17%, soit 350 heures annuelles, principalement sous l’effet des mesures de réduction de la durée légale, pour atteindre 1609 heures par an en 2018, contre 1957 en 1975. Les deux baisses majeures sont intervenues sur la période 1975-1983 (-145 heures) et sur la période 1991-2003 (-210 heures) et n’évoluent plus depuis. L’explication de cette diminution est multifactorielle : généralisation du salariat, montée du travail à temps partiel, baisse de la durée légale à 39 puis 35 heures.
Un salarié français sur cinq en situation de déclassement professionnel. La faute à l’Éducation nationale !
Selon une étude réalisée par l’Insee en Occitanie, environ 390 000 salariés (chiffre portant sur l’année 2017), sur 1,8 million, se trouvaient en situation de déclassement professionnel, soit un salarié sur cinq. Pour l’ensemble de la France métropolitaine, plus de quatre millions de salariés pourraient ainsi se trouver dans cette situation.
Avant de nous plonger dans les chiffres, précisons ce qu’est le déclassement professionnel. L’Insee l’apprécie à partir du lien entre le niveau de diplôme d’un salarié et sa profession. Ainsi, il y a adéquation lorsque le niveau de diplôme du salarié correspond à celui qui est le plus fréquent au niveau national pour la profession exercée. Si sa qualification est inférieure, il est en situation de surclassement. Si elle est supérieure, le salarié est alors en situation de déclassement.
Dans une interview au Monde, le président de la CFDT déclarait que « les salariés n’ont pas à payer pour ce qu’il s’est passé ». Pourtant, toute la société, elle,…
Les revendications en faveur d’une réduction du temps de travail, complétées de préférence par des augmentations salariales, sont la panacée des promesses électorales. Mais travaillons-nous vraiment plus au détriment du temps consacré à la famille ou aux loisirs ? Avons-nous vraiment besoin d’une nouvelle réglementation pour réduire notre temps de travail ? S’il est vrai que certains travaillent beaucoup, les généralisations sont dangereuses, comme le montrent les statistiques sur la façon dont nous passons notre temps. L’Allemagne offre une étude de cas intéressante.
Selon les militants anti-Brexit, tous les Européens allaient se précipiter pour fuir la Grande-Bretagne et « l’horreur » du Brexit qui allait conduire à un effondrement économique. Non seulement l’effondrement…