Il ne se passe pas un jour sans que les médias ne mettent en avant le drame de l’hôpital public : manque d’effectifs, urgences surchargées et lits supprimés. Les maux sont profonds et le gouvernement ancien et nouveau d’Emmanuel Macron s’entête à recycler de vieilles idées qui n’ont jamais fait leurs preuves.
Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau était sur Europe 1 mercredi 1er juin et il a fait quelques propositions intéressantes. En premier lieu, il trouve urgent de débureaucratiser l’hôpital qui souffre d’une suradministration grevant ses coûts et son efficacité. En France, le taux d’administratifs est à 10 points de plus qu’en Allemagne. Quand on connaît la qualité des soins prodigués au pays de Goethe, on ne peut qu’approuver ! En second lieu, il souhaite remédicaliser les services et mieux responsabiliser les soignants dans leurs missions. Lors de la crise covid, nombreux étaient les témoignages d’infirmières qui se plaignaient d’avoir à s’occuper de la paperasse plus que des patients. Enfin, il veut revaloriser le paiement des heures supplémentaires, du travail de nuit et du travail le dimanche. Aujourd’hui les soignants ne jouissent pas des mêmes avantages que les autres travailleurs sur ces aspects.
Bruno Retailleau aurait-il lu l’IREF ? Néanmoins, pas de rupture dans les suggestions du sénateur.  Il aurait pu proposer de privatiser les hôpitaux ou du moins d’encourager la construction de cliniques privées. Il aurait aussi pu avancer l’idée de supprimer la tarification à l’acte au profit de la liberté, pour les hôpitaux, de fixer leurs tarifs. Mais non : la droite française, si elle pose les bons constats, demeure très étatiste.
4 commentaires
Et à coté des hôpitaux nous avons la médecine de ville qui cultive les gros fainéants en profession libérale mais qui vivent au crochet de la sécu auxquels il faut aller jusqu’à payer les cabinets par les communes et qui glande la moitié de la semaine ! si ce n’est pas plus dans le sud de la France et tous loin d’être en faillite. Faut-il leur en vouloir au regard du temps de travail et des avantages de tous ce qui est et tourne autour des services publics ?
@LAURENT 46
Les gros fainéants dont vous parlez font en moyenne, en médecine générale par exemple, 60 heures de travail par semaine, avec un revenu moyen de 6500 euros par mois (il y a quelques années) à condition de ne pas prendre trop de congé et surtout de ne pas tomber malade. Avant la SS ils étaient déjà là . Désolé, cher monsieur, mais vous ne savez absolument pas de quoi vous parlez
En 82 le president de la FMF locale annoncait deja aux jeunes medecins s a nstallant en liberal ,: « Nous allons vers une catastrophe sanitaire dans 30 ans «Â
On y est ! A quoi servent les institutions prolixes Drass Dress ARS. Peefecture , Maire president des Hopitaux ruraux et sources de base électorale ???
Sans parler des Mutuelles pépinière politique du PS et nos ministres de Droite a ambition electoraliste !
Poniatowsky avait reduit d autorité le valeur de l acte radiologique de 25 % !
Et les Politiques s étonnent toujours r , mais leur surfité est constante !
Ou alors notre Système est Magnifique mais Irréaliste !
Il faut saisir une réalité fondamentale qui échappe à beaucoup : Macron est là pour démolir la France pierre par pierre, encore plus vite que ses prédécesseurs, et pas seulement dans le domaine de la santé (Alstom, Aix la Chapelle, suppression du corps préfectoral, suppression du corps diplomatique etc…). Pourquoi croyez vous qu’il a supprimé 17000 lits depuis qu’il est là ? Toutes les solutions évoquées en ce moment ne sont qu’illusions et paroles creuses, il continuera à réduire les dépenses de santé, peu importe les malades, afin de satisfaire aux recommandations de l’UE. Le sort des Français ne l’intéresse pas, il le démontre tous les jours.