Décidément, il paraît difficile aux « industries vertes » de gagner de l’argent. La semaine dernière, nous vous informions que certains constructeurs automobiles pouvaient perdre jusqu’à 213 000 euros par véhicule électrique vendu !
Il y a quelques jours, nous avons appris que l’État fédéral allemand venait au secours de Siemens Energy, le fabricant national d’éoliennes, qui a annoncé près de 3 milliards d’euros de pertes au troisième trimestre 2023.
Un plan de sauvetage de 15 milliards d’euros de garanties bancaires a été mis au point. L’État fédéral y participera à hauteur de 7,5 milliards d’euros. Pourtant, au pays des 28 000 éoliennes (contre 8 000 en France), l’industrie du vent devrait bien se porter.
Manifestement, il n’en est rien. Peut-être justement parce que tout cela repose sur du vent.
Il est tout de même extraordinaire qu’un secteur pourtant largement subventionné ait encore besoin de l’État pour ne pas mettre la clé sous la porte.
Au mois de septembre, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, lors de son discours sur l’état de l’Union, a annoncé le lancement d’une enquête sur les subventions publiques massives dont bénéficieraient les voitures électriques chinoises. Comme si « l’économie verte » n’était pas massivement subventionnée en Europe !
La France n’échappe bien sûr pas à ce mouvement. De l’agriculture bio, en passant par la rénovation énergétique des bâtiments, les batteries, les véhicules électriques, le solaire, les pompes à chaleur, les vélos, jusqu’à la réparation des vêtements et des smartphones, tout est subventionné. C’est à se demander s’il existe encore un secteur de l’économie qui fonctionne normalement sur la base de l’offre et de la demande.
Malgré cela, les « industries vertes » sont difficilement viables. Dernièrement, Cytiscoot, un des trois opérateurs parisiens de scooters électriques en libre-service, s’est déclaré en cessation de paiement et se dirige tout droit vers un règlement judiciaire.
Peut-être faudrait-il en finir avec l’économie administrée à coups de subventions, de taxes et de réglementations qui déstabilisent les marchés ? Les exemples du logement ou de l’électricité sont là pour prouver que cela ne mène à rien de bon !
5 commentaires
Eh oui, beaucoup de choses sont subventionnées par l’État, jusqu’à la presse !
Comme je me plais à le proclamer, cette idéologie qu’est devenue l’écologie, grâce à une petite minorité d’illuminés qui a su convaincre un Monde en recherche d’autre chose, cette idéologie donc, va s’éteindre toute seule, faute de preuves, et arguments suffisamment solides pour prouver le bien fondé de leurs théories démentielle.
Maintenant reste à savoir quand ceci s’achévera, et le mal qu’ils auront fait durant ce laps de temps…
Je ne mettrais pas tout à fait sur le même plan le subventionnement de l’agriculture bio, inutile et nuisible aux rendements agricoles, et, par exemple, celui de la rénovation énergétique qui permet, elle, de faire à terme des économies d’énergie. C’est idiot de l’imposer, certes, mais pas de la subventionner pour aider ceux qui souhaitent sauter le pas, en particulier lors de la construction de neuf, compte tenu des coûts prohibitifs que cela représente souvent.
De la même manière, inciter les consommateurs à réparer leurs biens plutôt que les remplacer (et donc gaspiller) me semble aussi être une idée intéressante, tant que ça reste basé sur le volontariat.
Tout n’est pas bon à jeter dans l’économie « durable ». Le problème, c’est qu’en matière d’écologie, nos gouvernants obéissent à des idéologues dont le discernement n’est, hélas, pas la première vertu (si tant est qu’on leur en accorde au moins une).
Le changement climatique est pénible sans aucun doute, mais passager. L’écologie telle est perçue par le monde politique nous mènera à la mort en très peu de temps.
Par pur électoralisme les gouvernements ont laissé fleurir une religion nouvelle qui s’appelle l’écologie qui veut régner sur le monde en nous imposant ses utopies. Certes il est naturel de vouloir réduire notre consommation, de prendre soin de la nature autant que faire se peut, je ne crois pas que les éoliennes soient le remède , elles sont surtout une manne pour les fabricants qui les installent avec force subventions.
Que dire de ces pseudo-écolos qui se collent au bitume, ceux qui balancent des saloperies sur des oeuvres d’art ? Ceux là on leur a bien monté le bourrichon pour qu’ils suivent le troupeau en bêlant.
Ce sont les mêmes qui comme tout le monde se connectent à internet, envoient des emails et des sms de leurs téléphones portables, qui retirent de l’argent aux distributeurs automatiques… Je ne souhaite pas m’engager dans un inventaire à la Prévert mais je maintiens qu’il faut raison garder en évitant de se jeter sur la première idée farfelue venue…