Encore un. Le gouvernement va créer un nouveau fonds de plusieurs millions d’euros pour un sujet qui n’est pas régalien. La secrétaire d’Etat chargée à l’Ecologie, Bérangère Couillard, a en effet annoncé le lancement d’un « bonus à la réparation » pour les biens textiles : « A partir d’octobre, les consommateurs vont pouvoir être accompagnés dans la réparation de leurs vêtements et de leurs chaussures ». Lorsque les Français iront chez une couturière ou un cordonnier labellisé, une remise de 6 à 25€ sera ainsi directement appliquée sur la facture. Coût de l’opération : 154 millions d’euros.
Encore une fois, il s’agit d’une intention plutôt louable : inciter à réparer plutôt qu’à jeter et surconsommer, mais ce n’est pas à l’Etat de faire ça. Prétendre éduquer les consommateurs n’est finalement qu’une façon de les infantiliser, comme le fait déjà la fiscalité comportementale.
Les Français jettent peut-être 7000 tonnes de vêtements chaque année, mais le gouvernement jette leur argent par les fenêtres.
13 commentaires
décidément l’État se mêle de tout ce qui ne le regarde pas mais se garde bien de mener à bien ses missions. Surtout il trouve sans cesse de nouvelles idées de dépenses sans jamais se préoccuper du fait que chacune de ses lubies devra être financée un jour et toujours par le même, ce salaud de contribuable.
NON ! L’Etat ne fait pas n’importe quoi.
Il fait du business grace à ses hauts fonctionnaires qui sont des experts en ingénierie fiscale.
Principe:
1) il trouve la justification d’une aide, ici c’est aux artisans
2) les artisans empochent l’aide en augmentant leur prix de manière à ce que le consommateur paie la prestation au même prix qu’avant l’aide
3) l’Etat se rembourse, et bien au delà, avec les rentrées supplémentaires de TVA
Et le « salaud de contribuable » (je dirai plutôt le « brave français moyen ») n’y a vu que du feu.
Et aux prochaines élections il revotera, comme en 2022, pour les mêmes!
Car c’est un gros couillon !
Un petit Bémol
Lors de l’établissement de la facture, l’artisan devra y faire figurer le prix TTC de la réparation, avant les aides, puis en faire la déduction de la remise et en-dessous le prix net à payer.
C’est au consommateur de LIRE ce papier pour vérifier le prix réel de départ.
S’il a l’habitude de faire ressemeler ses chaussures, il verra vite s’il y a un « blême »!
PhB
L’habitude de faire ressemeler ses chaussures à la condition de traîner les pieds car un ressemelage n’est pas fréquent et dès lors se souvenir du prix sera peu aisé
Quand un président n’a aucune vision de l’avenir du pays, il fait l’assistante sociale pour acheter des voix… pitoyable !
Ah ! Enfin le dispositif d’aides essentiel que tout le monde attend… Ben oui, j’ai besoin de ressemeler mes chaussures et raccommoder mes fonds de pantalon. Pour l’instant, je recherche des artisans agréés pour ces interventions…ça va être difficile. Ben oui, mon proprio m’a expulsé car le logement était une passoire thermique, et j’ai du me reloger à l’extérieur. Mais comme il y a une zone d’exclusion, je ne peux plus me servir de ma vieille voiture. Heureusement j’ai retrouvé un boulot dans une usine chinoise qui voulant échapper aux taxes d’importation s’est implantée près de mon nouveau domicile (de toutes façons la pénurie de main d’oeuvre liée à la politique de l’enfant unique entraîne un manque de personnel là-bas) . Hélas celle-ci, assommée par les charges françaises a du délocaliser en Afrique… Et j’ai été obligé de retrouver un autre job, ouf, des postes étaient disponibles dans la restauration en centre ville, où je dois maintenant me rendre à vélo. Mais la pénurie de caoutchouc liée à la diminution de l’exploitation d’hévéas au Brésil me prive de mon vélo . Comme les transports en commun sont inexistants, je n’ai pas d’autre choix que d’aller au travail à pied. Un collègue m’a conforté : dans sa ville, s’il y a des bus, il y a aussi des pannes et des grèves…
Il paraît m’a-t-on rapporté devant la machine à café qu’il y aurait un excès de planification.
Si l’état ne déversait pas la manne de la redistribution pour masquer son incompétence à gérer le pays, les citoyens répareraient spontanément.
Encore du « en même temps » débile. D’un côté on redistribue pour favoriser l’achat du neuf et, en même temps, on subventionne pour favoriser la réparation au lieu d’acheter du neuf !
Comme toutes ces incitations fiscales se traduisent par une hausse des prix – permettant à l’artisan d’empocher tout ou partie de l’incitation fiscale au détriment du particulier – il est probable qu’une augmentation des tarifs des couturières et cordonniers même labellisés va se produire.
Encore des millions pour ceux qui ne payent et ne cotisent à rien ! Quelle chance cette République pour toute la racaille d’ici et d’ailleurs ..
La réforme prévue par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Loi Agec) s’appuie notamment sur le milliard d’euros d’éco-contributions des producteurs, importateurs et distributeurs qui devrait être dégagé sur la période 2023-2028, en vertu du principe du « pollueur-payeur ». Et ce ne sont pas 7000 tonnes mais bien 700.000.
Sur le principe, je suis évidemment d’accord avec vous : quand l’État se mêle d’économie, c’est toujours aux dépends du contribuable de base.
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Regardez cette pub Light in box reçu ce matin: 5 pairs pour 1€ 45.
Quand allons nous arrêter la gabegie de toutes ces aides qui ne profitent qu’à certains (les artsisants et commerçcants et ensuite à l’etat.
Un exemple : en 2008 la région lorraine finançait iintégralement à hauteur de 8000 euros l’installation de panneaux solaire, et l’Etat accordait également un crédit d’impôt. Tous les électriciens de ma régions se sont mis à créer des sociétés d’installation de panneaux solaires. Je vous donne en mille le prix de l’installation : 8 000 euros. J’ai fait installer des panneaux et j’ai demandé au commercial pourquoi 8000 euros de frais d’installation, réponse cela ne vous coûte rien puisque la région vous rembourse (Ok lui ai je dit, mais l’argent de la région provient de nos impôts). Ensuite j’ai bénéficié d’un crédit d’impôt d’envion 5 000 euros (pareil lui ai je dit, mon crédit d’impôt c’est l’Etat qui me le donne, mais l’argent de l’Etat provient de nos impôts). Mon devis était de d’environ 22 000 et le projet m’es revenu à 8 000 euros (22 000 – 8000 – 5000) avec un prix de vente duKW de 0,67 euros, révisable tous les ans durant 20 ans). Au terme de 4,5 ans la vente de ma production a couvert mon investissement et depuis je réalise un bénéfice. Ensuite en 2011 la région a mis fin à la subvention, le crédit d’impôt a également été supprimé, et le prix de vente du KW a baissé drastiquement. Résultat des courses toutes les entreprises créées pour profiter de la poule aux oeufs d’or ont fait faillite. Normal, plus persone ne voulait installer de panneaux solaires, je me suis tout de même reseigné dans une entreprise pour évaluer le coût d’une installation identique à celle que j’avais et le devis pour les frais d’installation se montait à 2 000 euros, je ne me rappelle plus du montant des panneaux. Tout cela pour vous montrer qui profite du système. Il en est de même de l’éolien, des méthaniseurs et j’en oublie, le tout sous la pression de l’Europe, des industriels et des lobiees verts. C’est la seule fois de ma vie que j’ai profité d’une niche.