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« T’es féministe quand tu laisses les hommes ramasser tes déchets »

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Qu’est-ce qu’être féministe ? Vaste question qui appelle autant de réponses que d’interlocutrices. Ce qui est certain, c’est qu’être féministe le 8 mars 2025 dans les rues de Paris à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, c’est d’abord être de gauche. Parmi les 47 000 manifestants (il y avait quelques hommes, alors nous employons le masculin), recensés par la préfecture (contre 120 000 comptés par les organisatrices), nombreux étaient ceux qui brandissaient des pancartes anti-Rassemblement national, anti-Trump, anti-Meloni, anti-Nemesis (une association féministe identitaire), etc.

L’association organisatrice de la manifestation, Grève féministe, ne laissait planer aucun doute sur ses intentions : « Stop à l’extrême droite, à la droite réactionnaire, au gouvernement et à sa politique libérale et autoritaire ! ». Nous ne nous attarderons pas sur l’incohérence de cette phrase, mais préciserons que les organisatrices appelaient aussi à manifester ce jour-là pour la régularisation de tous les immigrés, contre l’abrogation du droit du sol à Mayotte, contre la remise en cause de l’aide médicale d’État (AME), contre la réforme du revenu de solidarité active (RSA), contre les réformes de l’assurance chômage, pour l’interdiction du temps partiel imposé, pour la transformation de tous les CDD en CDI, contre la réforme des retraites, pour la suppression des crèches privées à but lucratif, et autres âneries du même acabit.

L’appel à cette « grève féministe » du 8 mars a été signé par des association comme Attac, la fondation Copernic, le Planning familial, l’Unef, tous les syndicats de salariés et tous les partis de gauche, du NPA eu PS.

La présence des écologistes dans les défilés n’a malheureusement pas empêché la pollution des rues. Dans la nuit de samedi à dimanche, à 2 heures du matin, les agents (essentiellement masculins) de propreté de la ville de Paris étaient encore en train de nettoyer le boulevard Voltaire, l’artère qui relie la place de la République à celle de la Nation.

Peut-être auraient-ils aimé que la députée Clémentine Autain ou l’ex-future Première ministre Lucie Castets, présentes dans le cortège, viennent leur donner un coup de main. Ils auraient surtout apprécié qu’elles ne jettent pas leurs détritus sur la chaussée et aient davantage de considération pour eux qui font un métier ingrat.

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