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Affaire de Mazan : les hommes (violeurs) qui valaient trois milliards

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L’affaire exceptionnelle des viols dits de Mazan (cette femme violée dans son sommeil par des dizaines d’hommes invités par son mari, selon l’accusation) examinée par la cour criminelle du Vaucluse aurait dû faire l’objet de réactions mesurées et dignes. C’était sans compter sur la récupération orchestrée par un certain nombre d’associations féministes qui ont manifesté dans plusieurs villes le 13 septembre. Le succès n’a d’ailleurs guère été au rendez-vous avec quelques petits milliers de manifestants (pardon : manifestant.es) à Paris et en province, ce qui n’a pas empêché la presse de gauche et d’extrême gauche d’en faire des gorges chaudes. En deux mots, l’exceptionnel serait l’ordinaire.

Comme l’a précisé une enseignante au Nouvel Obs (14 septembre 2024), « On veut faire croire que ce sont les personnes racisées et précaires qui violent. Eh bien non ». Ouf ! Le mari est de type caucasien. Cette personne a ajouté : « J’espère qu’on retiendra qu’il ne faut pas remettre en cause la parole des femmes ». Une opinion « wokiste » délirante, particulièrement en droit pénal où doit régner la présomption d’innocence, que reprend pourtant comme un seul homme (pardon : comme une seule femme) la journaliste.

A quelques pas de là, un homme qui se dit « déconstruit » (Sandrine Rousseau appréciera). La même enseignante estime que « cet examen de conscience masculin est essentiel, voire un prérequis pour se sentir autorisé à participer à la manifestation ». Là encore, la journaliste reprend ces fadaises sans sourciller.

Deux autres manifestants croient devoir préciser : « Tous les hommes peuvent violer ».

Une femme prend la parole place de la République à Paris : « On ne vous reproche pas que d’être des violeurs, on vous reproche de vous taire », à l’intention des (rares) hommes présents, qui donc se font rabrouer. Pour nos wokistes féministes, ce n’est plus l’homme bien portant qui est un malade qui s’ignore, c’est l’homme lambda qui est un violeur en puissance.

Libération (14 septembre 2024) rapporte qu’une femme (cégétiste ?) présente dans l’auditoire a appelé à une « grève générale des femmes, partout, au bureau, dans la rue, au lit » (avec des pancartes ?). Le procès de Mazan est en effet l’occasion pour les compagnons des féministes de « réaliser qu’ils ont été éduqués dans le patriarcat ». Une écrivaine, chroniqueuse au même quotidien, assure : « Il n’y a pas grand-chose qui différencie un violeur d’un homme ». Nous nous dispenserons de tout commentaire.

Les associations féministes ont exigé 3 milliards € « pour la cause des femmes ». Il y a un demi-siècle, on plaidait plutôt la cause du peuple : les néomarxistes ont changé de crèmerie, mais ce sont leurs lointains cousins. Une tribune parue dans Libération (12 septembre 2024) se contentait de demander 2,6 milliards afin de « lutter contre les violences sexistes et sexuelles » dans le budget 2024. Sur une base de 33 millions d’hommes (lire : potentiellement violeurs) dans notre pays, cela fait 78 à 90 € par homme et par an, ce qui est très raisonnable.

« La France, ce n’est ni le wokisme, ni le conservatisme », a assuré Emmanuel Macron dans un entretien au Parisien (13 septembre 2024). Ce n’est sans doute pas le conservatisme, mais il est à craindre que ce soit un wokisme croissant et le chef de l’État n’en est pas le dernier responsable.

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7 commentaires

François Martin 19 septembre 2024 - 9:17

Il y a une chose qui différencie un homme d’un violeur : le viol !

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Photini 19 septembre 2024 - 9:53

Je refuse de suivre cette histoire à faire vomir. La cour aurait dû exiger le huis clos pour éviter le voyeurisme. Il s’agit du procès d’une femme et non de celui de la société. Il ne s’agit pas du procès du patriarcat… la patriarcat, ce n’est pas ça. Le patriarcat, c’est une société où les hommes décident de tout jusqu’au du mariage de leurs enfants qui n’ont rien à dire. Des gamines mariées à des vieux pour des problèmes de dotes. Le patriarcat, c’est la femme, couverte, qui sert les hommes à table sans s’asseoir avec eux et sans avoir le droit de parler. Le patriarcat, c’est des filles confinées, parce que leur virginité doit être préservée jusqu’au mariage, faute de répudiation etc… Les Parricot, c’est génération 68. Nous n’avons pas à connaître les détails de cette affaire de viol aggravée par des actes qui ressemblent à de la nécrophilie.

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Jean-Aymar de Sékonla 19 septembre 2024 - 10:20

C’est vrai que ce n’est pas bien ce qu’a fait cet homme, mais ces dames pourraient au moins lui donner le prix de l’innovation!

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louis 19 septembre 2024 - 12:10

3 milliards ? la plaignante ramasserait combien ? qui paiera ? sardine s’occupera t elle de l’affaire ? joli theme sur tous les plateaux de télé et les quotidiens pour masquer la faillite du pays non?😆

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Eddy K 19 septembre 2024 - 12:45

Extrait du livre « Le génie lesbien », de Alice Coffin, pages 147 et 148 : « … Celles du MLF, le Mouvement de Libération des Femmes. Ce nom-là est sorti dans la presse au lendemain d’une action de militantes féministes à l’Arc de Triomphe. (liste de noms des participantes). Ces héroïnes étaient toutes, ou presque, lesbiennes. » On comprend mieux, au vu de cet aveu, pourquoi le « féminisme » a été bâti sur le modèle marxiste de la lutte des classes, une guerre de tranchées entre deux camps irréconciliables… même au lit…

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Guillot 22 septembre 2024 - 9:51

A lire la presse voilà une femme qui n’ignore pas que son mari photographie les dessous des femmes et ne se pose pas de question . Bizarre
Un mari qui pose des caméras dans la chambre conjugale , quel capital voulait il surveiller sans que son Epouse ne le sache. Bizarre
Une femme sous anxiolytiques qui ne s’en aperçoit pas pendant plus de dix ans bizarre
Une femme qui est fidèle et qui contracte des maladies vénériennes et qui ne se pose pas de question même au cours d’une consultation médicale bizarre ( en croire la presse, en l’occurrence Le Figaro)
Des pigeons à qui l’on propose une passe sans bourse déliée bizarre
Une histoire de pornographie dans une famille normale bizarre
Que des auteurs, pas de complice; bizarre
Je crois que la Cour de cassation dans une affaire passée a inventé le viol par surprise bizarre pour cette juridiction d’utiliser un pléonasme, comme s’il y avait des viols sans surprise
Bizarre est le monde, la vie est un roman
À propos trouvez moi un roman sans sex je n’en connais pas si ce n’est qu’il fallait le génie de ce cher Victor Hugo pour nous écrire quatre-vingt-treize où les femmes sont absentes ce qui contribue aux massacres des innocents
Que chacun se fasse son intime conviction pour cette affaire de fesses dont on verre si elle rime ou non avec mollesse

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Albatros 23 septembre 2024 - 2:53

Il est intéressant de noter que les plus excités des manifestants sont de la mouvance LFI (Hé les filles !) et partenaires voire complices de la mainmise croissante des barbus frères musulmans sur la jeunesse issue de l’immigration maghrébine, dont on connaît la singulière et respectueuse bienveillance envers la gent féminine.
En résumé, après avoir « bouffé du curé » pendant 150 ans, voilà que nos gauchistes-mélenchonistes sucent de l’imam 😉

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