La France, sa gastronomie et… ses protéines d’insectes gavées de subventions…
La société Agronutris, spécialisée dans la production de protéines d’insectes, ne semble pas loin du dépôt de bilan (La Tribune, 15 juin 2025). Pourtant, elle ambitionnait de devenir le leader du secteur et, en 2021, elle bénéficiait de 3,3 millions d’euros d’aides publiques. En janvier 2025, elle demandait l’ouverture d’une procédure de sauvegarde et les choses ne se sont pas améliorées depuis lors. Son directeur général vient de déclarer à l’AFP qu’il demandait une « aide financière publique d’urgence ».
Décidément, les affaires sont mauvaises pour les entreprises paradigmatiques du capitalisme de connivence qui sévit dans notre pays. En effet, la situation n’est guère plus brillante du côté du concurrent d’Agronutris, la société Ynsect. Celle-ci a été placée en redressement judiciaire le 3 mars dernier et elle pourrait arrêter son activité d’élevage d’insectes.
Pourtant, à la fin des années 2010, un article dithyrambique du quotidien Ouest France (7 octobre 2020) faisait état d’une levée de fonds de plus de 315 millions d’euros avec dans le tour de table entre autres la Caisse des dépôts. Le secrétaire d’État chargé du numérique se rengorgeait : « On n’est pas très loin du record pour une start-up française ». En 2019, Ynsect avait bénéficié de 21 millions d’euros de subventions… Les contribuables apprécieront. Le secrétaire du CSE de l’entreprise vient de déclarer : « Il faut, comme pour toutes les filières agricoles, que l’Etat subventionne la filière » (Le Figaro, 4 juin 2025).
Les deux entreprises, Agronutris et Ynsect, auront englouti plus d’un milliard d’euros de fonds ces dernières années. Il ressort d’une étude que le coût de production d’une tonne de farine d’insectes coûte 5.000 euros, alors que celui d’une tonne de farine de poisson s’élève à 1.600 et celui d’une tonne de farine de soja à seulement 400 (Reporterre, 3 mars 2025). Les chiffres se passent de commentaires et ils permettent de comprendre, parmi d’autres facteurs, pour quelle raison le capitalisme de connivence ne fait pas mouche.
10 commentaires
Aides publiques… subventions… j’en passe et des meilleures ;
n’est-ce pas un nouveau tonneau des Danaïdes ?
il y a quelques années les vaches sont devenues folles avec ce qu’on leur donnait à bouffer ;
à quand le tour de l’homme ?
avec nos têtes pensantes on ne va pas tarder à y arriver…
A rethel c’est 8.3 millions d”euros d’argent publique gaspillée pour produire de la protéine de mouches “soldats noire”,destinée à nourrir les animaux?ainsi va la France.
Nous avions découvert les petites affaires du ‘top management’ de la Caisse des dépôts :
Scandale à Bpifrance : mais pourquoi la Caisse des Dépôts, son actionnaire, se terre dans le silence ?
Pas bavard, le Lombard
Par Emmanuel Lévy et Vanessa Ratignier
Marianne (publié le 29/09/2023) :
Imprimer l’article
Partager l’article sur Facebook
Partager l’article sur Twitter
L’affaire des soupçons de prise illégale d’intérêts pesant sur 200 collaborateurs de la banque publique, fait des remous au sein de la Caisse des dépôts, son principal actionnaire. Sollicité par les représentants syndicaux, dans un mail que « Marianne » a pu consulter en exclusivité, Éric Lombard, son directeur général, reste mutique sur les possibles dérives observées.
La haute administration se gave dans les prévarications de tous poils, ici ceux des insectes – à profusion.
L’incurie de la haute fonction publique fait ici la démonstration est une métastase de l’invulnérabilité d’une caste de privilégiés, exactement comme cela prévalait à l’aube de la Révolution Française.
Quelques pensées : nous n’entendons pas les écologistes pleurer sur le sort des insectes transformés en farine . Manger de l herbe et des insectes n’a jamais été d’histoire d’homme synonyme de progrès mais plutôt signe de famine . Je salue la perspicacité de nos concitoyens qui n’ont pas acheté les produits . Il est intéressant d’observer que l Etat à l’image d’un ménage qui par en sucette se met à dépenser dans des foutaises alors même qu’il frise le surendettement et fait rouler sa dette .
Voici encore une démonstration éclatante de l’extrême nocivité des utopies escrologistes. Remplacer les protéines animales ou végétales d’usage courant (viande, poisson, tourteaux) par des farines d’insectes élevés en usine est une utopie qui dans le fond a pour objectif de supprimer l’agriculture et la pêche traditionnelles. La déviation vers “soleil vert” serait la prochaine étape….
c’est beau notre argent bien gaspiller
Je ne paye pas d’impôts pour subventionner des entreprises privées mais pour financer un système scolaire, un système de santé et un système de sécurité, tous fonctionnels.
Malheureusement, aujourd’hui, nous en sommes extrêmement éloignés.
Dès qu’on parle de supprimer des postes de fonctionnaires, on nous objecte que les hôpitaux, la justice, la police etc. manquent de moyens. En dehors du fait que la bureaucratie fleurit dans ces domaines (p. ex. 30 % d’administratifs dans les hôpitaux, sans compter les Agences, hautes autorités etc. ) qu’attend-on pour supprimer ces “hauts” fonctionnaires et d’autres à l’origine de ces gabegies ?
Même chose avec les bataillons de fonctionnaires bien payés qui assurent l’intendance par exemple au Sénat !
Vous oubliez l’essentiel : il n’y a pas de demande.
C’est la raison toute bête pour laquelle ce secteur fait faillite.
Et il n’y a en effet aucune raison de gaspiller de l’argent public pour sauver un secteur qui ne répond à aucune demande des citoyens.
Encore une connerie écologiste largement subventionnée par notre Etat et nos abrutis de gouvernants compromis avec cette nouvelle église d’imposteurs.
Il faut remettre ces branleurs écolos à juste hauteur de leur importance, à savoir les fans de l’andouille à la veste verte, soit moins de 5% de la population et cesser de subir leur influence néfaste et morbide !
Un peu de courage : abrogeons la loi imbécile dite “climat et résilience” prise sous cette influence et qui comporte au moins trois conneries par article.
Merci à l’IREF !