Un demi-million de nouveaux robots industriels ont été installés dans le monde l’année dernière, selon les données publiées par la Fédération internationale de robotique – un record absolu. Ce qui porte la population totale à 3,5 millions, niveau lui aussi record.
Tout cela équivaut à un changement potentiellement titanesque dans la façon dont les choses sont fabriquées, transportées et même consommées, inaugurant ce que certains qui étudient le phénomène appellent une « roboconomy ». Encore bien plus que maintenant, nous dépendrons à l’avenir des robots pour fabriquer des produits, prendre soin de nos personnes âgées et continuer à faire croître l’économie mondiale.
C’est au Japon, l’une des économies les plus avancées du monde, que le rapport entre le nombre des robots et celui des humains dans la fabrication industrielle – une mesure appelée « densité de robots » – a augmenté le plus ces dernières années, de près de 30 % entre 2017 et 2020. En 2002, il y avait au Japon environ 300 robots pour 10 000 ouvriers. Aujourd’hui, il y en a presque 400 (voir le graphique plus bas). Pendant la même période, le taux de chômage au Japon a baissé : de 5.39 % en 2002 à 2.8 % en 2021. Plus il y a de robots, moins il y a de chômeurs.
2 commentaires
Lorsqu’un pays occupe une « niche » le premier, il en récolte très souvent les fruits pendant longtemps. Au Japon c’est la robotique, en France c’est l’assistanat … Cherchez l’erreur !!!
J’ajoute que nous avions le nucléaire en son temps et que nous avons « tout bradé » pour changer de « niche ». La maxime : « on ne change pas une équipe qui gagne » prend ici tout son sens. Français continuez à mettre votre confiance dans la caste d’abrutis qui se disent « élites » et nous gouvernent depuis près d’un demi-siècle et vous serez sauvés !!!