Selon un sondage Harris Interactive dévoilé par La Tribune Dimanche, 4 Français sur 10 estiment être mal informés sur le changement climatique bien que 86 % d’entre eux s’en disent très inquiets. C’est plutôt incohérent car la démarche naturelle serait justement de chercher à se renseigner auprès de bonnes sources avant de se déclarer inquiet ou pas. Mais enfin, la tendance est de tout attendre de nos politiques. Et ils sont là en effet ! Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, organise aujourd’hui 23 janvier un événement intitulé « La France s’adapte » réunissant élus, citoyens, acteurs économiques, société civile et experts pour échanger leurs points de vue sur l’adaptation au dérèglement climatique. Ce n’est pas la première initiative de ce genre. Déjà, le 30 janvier 2023, lors d’une conférence organisée par France Stratégie et l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE), M. Béchu avait appelé la France à… s’adapter. Cette « adaptation » permanente nous fait craindre le pire car le ministre prépare un nouveau plan (le troisième) pour le début de l’été. Il contiendra une cinquantaine de mesures. Il y sera question d’édifier de nouvelles normes et réglementations, de revoir le Code du travail pour adapter les horaires autorisés en fonction de la température, de prévenir les « îlots de chaleur » en ville grâce à la « renaturation », d’aménager le confort des logements, d’aider les agriculteurs à adapter leurs cultures à des sécheresses plus fréquentes…
Il n’est pas difficile d’imaginer les conséquences de ce fatras : comme d’habitude, des contraintes supplémentaires pour les employeurs, des réglementations encore plus strictes, de nouvelles taxes, etc. Comme d’habitude, c’est l’économie française qui en souffrira et, avec elle, les entrepreneurs qui innovent et qui seraient à même de trouver des solutions pour faire face à moindre coût au changement climatique. C’est à eux que l’on devrait demander d’élaborer un plan, pas à des politiques. D’autant que dans le même sondage, seulement 38 % des Français déclarent faire confiance au gouvernement dans ce domaine.
9 commentaires
Bien d’accord avec vous. A quoi il faut ajouter que le bon petit soldat Béchu exécute ce que lui dit Macron qui exécute ce que lui dit l’Europe qui exécute les règles de la mondialisation. Hélas on ne s’en sortira pas même si les scientifiques renommés s’échinent à dire que le climat n’a JAMAIS été réglé!
Un plan sur la comète ?
Bien à vous
Ah chouette ! la « science » d’état est de retour, avec la bonne pensée conforme….. en clair c’est la nouvelle politique des lois de la physique adaptées. … pour les nouveaux « platistes ».
Bonjour.
Effectivement, nous sommes mal informés, et même désinformés, gavés que nous sommes de « politiques climatiques », de « fresques du climat » (grossier catéchisme catastrophiste à la Jancovici YAKAFOKON), de « météo-climat », de chartes des médias publics à la France-Inter, bourrés de propagande climatistes, de soi-disant « consensus scientifique » à la mode Lyssenko (la « Science » est unanime).
L’information à relayer:
– La France, c’est 0,8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (hou le méchant Céhodeux !)
– Eteindre complètement toute activité en France, cela revient à réduire le réchauffement de 0,002 degrés (source, Birol DG de l’AIE, lors d’une réunion professionnelle en 2023). Et encore, si les chiffres et modèles du GIEC s’avéraient fiables, ce qui est bien loin d’être le cas…
En 2022, nous avons dépensé plus de 100 Md€ de « politiques climatiques ». Rien qu’en France. Le résultat est confondant : -4,6% d’émissions de Céhodeux , soit une réduction des émissions mondiales de 0,046% (540€/t évitée si on considère que la « politique climatique » est à l’origine de 100% de la baisse et non pas la désindustrialisation galopante, ce qui est optimiste, ou le double, si la désindustrialisation a représenté la moitié de la baisse)
Ils vont être contents les pauvres, de savoir qu’ils habitent un pays riche !
Sans déc’, c’est quand qu’on arrête de déconner ?
Assez des exagérations, de l’alarmisme et de l’extrémisme qui sont les ennemis d’un environnementalisme positif, humaniste et rationnel !
Bon courage à tous et merci à l’IREF pour ses articles et sa diversité.
Je note une évolution dans les termes, il ne s’agit plus de « combattre » le « réchauffement » climatique ,mais de « s’adapter » au « dérèglement » climatique… Si cela est voulu, alors laissons les français « s’adapter », ils passent leur temps à ce genre d’exercice!
Organiser un débat scientifique international télévisé avec la présence des « pours » et des « contres »…
Le GIEC d’un côté, de l’autre, et de mémoire par exemple :
le professeur Steven E. Koonin ou encore le physicien François Gervais et bien d’autres ?
Cependant si le sujet est brûlant’, nous savons que la véritable cause est hors science dans le monde
des médias, donc difficile à véhiculer !
Ma confiance en nos gouvernants incompétents est nulle.
Avant d’ » échanger leurs points de vue sur l’adaptation au dérèglement climatique « , ne serait-il pas plus logique, correct, profitable,… de mesurer objectivement l’amplitude de ce « dérèglement » et surtout de t(p)rouver le lien de causalité qui le lierait à l’activité humaine, surtout en France.
Vous écrivez: » Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, organise aujourd’hui 23 janvier un événement intitulé « La France s’adapte » réunissant élus, citoyens, acteurs économiques, société civile et experts pour échanger leurs points de vue sur l’adaptation au dérèglement climatique … » Or, qui est Christophe Béchu ? Le maire de la ville d’Angers, la taxe foncière la plus chère de France, le tramway le plus cher de France (uniquement accessible aux milliardaires et aux allochtones), le siège de l’ADEME, le temple de l’écologie (1.000 fonctionnaires).