Face à l’ampleur de l’enjeu, une quelconque hausse de la fiscalité serait non seulement inutile, mais nuisible. Le seul moyen de supporter le choc est de renouer avec une croissance plus forte et plus rapide, ce qui suppose de rendre l’économie et la société plus flexibles, plus réactives. Il faut alléger les contraintes, réduire la sphère administrative, recréer des incitations productives. Il faut encourager ceux qui s’investissent dans leur travail et il n’y a pas de logique, sinon celle de la haine ou de la jalousie, à vouloir lester les riches et délester les heures supplémentaires. Notre plus grande richesse ce sont les hommes, pour autant qu’on ne les démobilise pas en punissant par l’impôt ou par l’opprobre ceux qui s’engagent, risquent, créent de la valeur et de l’emploi, qui remontent leurs manches plutôt que de tendre la main. Réduire les impôts de tous serait un signal de confiance et d’avenir pour relancer l’économie mieux qu’en la ponctionnant toujours plus ou en la soutenant artificiellement d’aides et de subventions.
Pour faire redémarrer l’économie, la France a davantage besoin d’alléger ses contraintes administratives et ses impôts sur les ménages et les entreprises que de rétablir une taxation punitive et contre-productive sur les plus riches.
Les dépenses publiques liées à la crise sanitaire ne sont pas encore évaluées et elles augmentent régulièrement. Dans le budget de l’Etat pour 2020, elles représenteront sans doute une centaine de milliards, sans compter les dépenses à venir, notamment au titre du non-remboursement des prêts consentis, des hausses accordées à la santé publique, à l’école… Parallèlement, les ressources publiques se tariront cette année, au moins à proportion de la baisse de PIB qui voisinera les 11 %, soit plus de cent milliards en moins de recettes.
Un Etat surendetté et surtaxé
Pour y faire face, c’est tentant, et facile pour une majorité qui ne paie pas l’impôt, de voter l’impôt des riches, c’est-à-dire des autres ! Ce n’est pourtant pas si simple. La France est déjà le pays qui a les prélèvements obligatoires et les dépenses publiques les plus élevés de l’OCDE, ce qui a été un handicap dans la lutte contre le virus. Un Etat impotent, surréglementé, manque de vivacité et d’agilité pour réagir à l’imprévu ; un Etat surendetté et surtaxé n’a plus de marge de manoeuvre. En étudiant la grippe espagnole de 1918, deux chercheurs, Vincent Geloso et Jamie Bologna Pavlik, ont établi que les économies disposant de plus hauts niveaux de liberté économique (moins de taxes, de dépenses publiques et de réglementation) ont beaucoup moins souffert de la pandémie. Ce que confirment spontanément les résultats obtenus en Allemagne, en Corée, à Taïwan… Pour affronter d’éventuels prochains virus, mieux vaut donc réduire la pression fiscale plutôt que de l’augmenter.
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6 commentaires
Quel chemin …
Malheureusement le chemin mis en route et surtout la destination de la majeure partie des sommes allouées ou prêtées par l'Europe restent dans la même ligne de gaspillage de l'argent public, servira avant tout à payer les "inutiles " de la République sans oublier le Grand Paris et les JO pour la gloire de la gouvernance. Et peut-être aussi de manière un peu escarpée, comme d'habitude, le financement indirect de la prochaine campagne Présidentielle. Tout cela sans oublier de nouvelles structures de surveillance de la population déjà mises en place et de nouvelles commissions d'experts véreux dans différents domaine histoire de chercher des solutions d'avenir qui ne sont enseignés ni à l'ENA ni à SciencesPO. Et enfin il faut veiller à verdir le pays à fonds perdus pour en devenir une référence mondiale et à donner aux Français une autre vie de loisirs de partage bien entendu avec toute la misère du monde. En conclusion RIEN ne changera et les taxes pour financer ce train de vie fastueux vont continuer tout comme la répression de nos libertés des actes et des paroles pour enfin faire disparaître toute critique nauséabonde envers la gouvernance du nouveau monde.
tout à fait d'accord sur ce qui a été dit, les hauts fonctionnaires sont responsables de toutes ces injustices , où vont nos impôts ?? que de paroles pas des actes ( hôpitaux, police et…) au sommet de l'état c'est pire que du temps de la royauté. Assister pour calmer….pas de devoir des dû de l'assistanat , des retraites payées à des plus que centenaires, il faut pas faire de vague et j'en passe
Peine perdue !
Vous ne pouvez pas changer des énarcotechnocrates endoctrinés en gestionnaires compétents !
Tant que les français n'auront pas compris qu'il faut changer les hommes et femmes qui nous gouvernent et tous les députés censés représenter le peuple de France et qui ne font rien, sauf percevoir leur grâce rémunération le doigt sur la couture du pantalon !
Encore une fois, 30 % de dépenses publiques au maximum.
A ce jour nous en sommes à 63 % ?? Aucun Pays ne peut survivre économiquement dans ces conditions. COMMENT VOULEZ-VOUS QUE LE SECTEUR PRIVÉ SUPPORTE A LUI TOUT SEUL UNE TELLE CHARGE PUBLIQUE ????
Les Allemands vont baisser leurs taux de TVA ce qui est intelligent; et bien, le gouvernement français a fait savoir qu'il n'en était pas question chez nous ! toujours au top niveau de la bêtise !!?
Les Français comprendront peut être lorsqu'il sera trop tard, comme d'habitude ! et lorsque nous serons sous l'administration du FMI !! que de temps perdu !
C'est la France !
Vous avez tous raison MAIS….
Je pense que (comme moi d'ailleurs) vous avez suffisamment de trésorerie pour vous passer de revenus (salaire ou chiffre d'affaire pour une entreprise) pendant les deux mois d'arrêt de travail IMPOSES. Sinon, que doivent faire toutes les personnes qui sont "un peu justes" économiquement, les petites entreprises pour ne pas tout simplement déjà crever de faim, même les Restos du Cœur ont été paralysés. Dites moi concrètement comment vous traiteriez pratiquement cette situation qui dans d'autres pays dégénère généralement en émeutes et pillages. Vous voudriez que les personnes aillent voler de la nourriture dans les magasins, ne payent plus leur loyer ni les charges diverses?
Nous tous, qui prenons la parole ici, sommes dans la frange des nantis, c'est facile de taper sur les gouvernants qui, sont effectivement des incompétents notoires, des profiteurs de tout poils, doublés de menteurs de la pire espèce, etc…placés économiquement encore plus haut que nous, mais ils ont quand même pris des mesures, très imparfaites certes pour limiter la "casse".
Evidemment l'économie va mettre plusieurs années pour s'en remettre, et alors, ça fait juste une pause (c'est sûr ça en gêne certains) mais c'est toujours moins grave que le méga clash financier qui va nous tomber dessus, dès que le premier "friqué peureux" appuiera sur le bouton. Ce jour là ce sera toute l'économie mondiale qui va partir en fumée.
Bonne semaine à vous
PhB
Le monde nouveau arrive
– Les impôts vont, encore, augmenter.
– FO réclame les 32 h.
– Les enseignants exercent leur "droit" de retrait.
– Les minorités font la loi, on peut désormais redéfinir ce qu'est la démocratie en France : C'est le droit de ceux qui perdent aux élections de dicter leur volonté aux élus (de pacotille) du peuple.
– Et notre président jupitérien ne sait même plus si la France doit porter le voile, une burka, un burnous ou une gandoura, à moins que ce ne soit une ceinture de bananes, ou une peau de léopard.
Bref, le monde change… le monde nouveau arrive… mais nous gardons les mêmes incapables de la haute administration au pouvoir. Faites leur confiance pour finir de nous couler, et puis ils font de si beaux discours…
La question est peut-être de savoir s'il fallait le confinement. Mais dès lors qu'il était décrété, il fallait des mesures d'urgence pour permettre aux plus démunis d'y faire face. Mais après, plutôt que de déverser des tombereaux d'argent de manière souvent arbitraire, le plus important est de rendre à tous la liberté de travailler, d'innover, d'entreprendre… Les hommes sont capables, mieux que l'Etat, de trouver les solutions qui leur conviennent pour vivre si on leur en donne la liberté. Il n'y pas de plus grande richesse que l'homme libre.