Le 13 mars 2013 restera sûrement dans les Annales de l’Histoire de France. Un amendement proposé par une députée socialiste est passé en douce à l’Assemblée. Il prévoit tout simplement « l’amnistie des syndicats ». Au nom de la « lutte pour la justice sociale », les délits financiers mais aussi les dégradations matérielles commises par des syndicalistes ne seront pas punis. Finis les procès pour corruption et détournement de fonds (SNCF, EDF, Air France….) ou les condamnations suite à des violences sur personne physique ou suite à des destructions matérielles. Après le rapport enterré sur leur financement, voici les syndicats complètement intouchables. Ils continueront en toute impunité à bloquer une partie du pays, à s’opposer par n’importe quel moyen à toute restructuration ou aux réformes économiques ou à tuer la presse écrite en empêchant la distribution de journaux. Le modèle français a encore un bel avenir devant lui…
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Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).