Le 28 décembre dernier, le ministère de la Justice a publié les statistiques révélant une hausse historique, du nombre de détenus. Les établissements pénitentiaires hexagonaux comptaient ainsi 72 836 personnes incarcérées pour seulement 60 698 places de prison.
La densité carcérale, qui mesure le rapport entre ces deux chiffres, était donc de 120 %, contre 115 % un an plus tôt, dépassant ainsi celle qui avait été constatée en mars 2020, juste avant le premier confinement, période pendant laquelle l’Etat avait impudemment libéré quantité d’auteurs de délits.
Le surnombre atteint donc 15 420 détenus, dont 2 844 d’entre eux sont même contraints de dormir sur des matelas à même le sol, essentiellement dans les maisons d’arrêt où, à cause de délais de justice extrêmement longs, 26,4 % des personnes incarcérées demeurent en attente de jugement. Remarquons notamment que le chiffre de surdensité carcérale atteint 142,8% en maisons d’arrêt.
Quels enseignements tirer de cette accumulation de données ? D’abord le problème de l’aménagement de places de prison supplémentaires, vieux serpent de mer de la politique française déjà agité, entre autres, par Manuel Valls, n’a pas produit d’effets suffisamment marqués pour mettre fin au débat. Ensuite, la question de la surdensité carcérale est révélatrice de la montée de la violence et de la criminalité au sein de la société française, dont l’une des causes est le problème de l’intégration dans la société française d’une partie des immigrés, question qui demeure globalement non traitée, ce qui autorise nombre de magistrats à appliquer leur politique pénale laxiste.
Il conviendrait d’explorer de nouvelles pistes aptes à résoudre ce problème, comme l’expulsion administrative automatique des délinquants étrangers vers leur pays d’origine ainsi que la privatisation des prisons.
6 commentaires
Ca doit être encore bien confortable puisque les délinquants continuent de se bousculer aux portes des prisons. 8 m² pour 2, c’est encore pas mal, lorsqu’on sait que dans leurs pays d’origine c’est souvent 8 m² pour 4. On a encore de la marge. Et je n’évoque même pas le confort. Chez nous, en surpopulation, c’est encore au moins du 4 étoiles. Ils sont encore mieux servis que dans nos EPHAD. A quand la prochaine « teuf » en cabane, avec reconstitution de plage privée et parasols …
La France ne construira pas des places supplémentaires de prison, depuis des années les responsables politiques affirment que ce n’est pas bien de mettre des gens en prison, même réflexion d’ailleurs pour les hôpitaux psychiatriques, il faut mettre les fous dehors.
Bonjour, posez la question du besoin d’augmenter la capacité de place de prison, c’est un peu comme poser la question; faut-il cotiser plus longtemps pour la retraite, ou augmenter les cotisations sociales, qui a-t-il dedans ? Cela dépend de quoi on parle. Toutes analyses commence par l’hypothèse; « toutes choses égales par ailleurs », quel est le nombre de pensionnaire n’ayant pas la nationalité Française ou une double nationalité dont une Française ? Renvoyons dans le pays d’origine les délinquants concernés, il restera des places vacantes et cela soulagera notre charge financière. Merci. Bien à vous
Tant que l’état ne se recentrera pas sur ses fonctions regaliennes mais continuera la politique dispendieuse et inefficace de l’Etat Providence, rien ne fonctionnera.
72 836 personnes détenues dont 19 218 prévenus en attente de jugement. Si la France se dotait d’un Habeas Corpus comme tout pays civilisé et si l’attente de jugement était divisée par deux, il y a fort à parier qu’il y aurait une baisse de plus de la moitié de ces prévenus et le problème de la surpopulation carcérale serait résolu.
-comme la dit le criminologue Xavier Raufer , près de 3000 places pourraient être libérées si les délinquants étrangers étaient expulsés dans leur pays d’origine…
-il faudrait commencer parce les détenus ayant déjà accompli une partie de leurs peines…