Après l’annonce de l’augmentation du prix du Pass Navigo en 2023 de 20 %, le Gouvernement, par la voix de Clément Beaune, le ministre délégué aux transports, a promis un « coup de pouce » à Île-de-France Mobilité (IDFM), l’autorité organisatrice des transports en commun en Île-de-France, qui doit trouver 450M€ pour boucler son budget annuel.
Comme l’organisme public ne peut être déficitaire, l’augmentation du prix du ticket de métro à 2,30€, contre 1,90€ auparavant, ainsi que celui du Pass Navigo à 90€, contre 75,20€ auparavant, est envisagée. La présidente de région, Valérie Pécresse, a également entamé un bras de fer avec le Gouvernement en déclarant qu’elle suspendrait les paiements régionaux destinés à financer les grands projets liés à l’organisation des prochains Jeux olympiques et du métro du Grand Paris si on ne lui donnait pas l’aval pour augmenter d’environ 7,5 % le versement transports des entreprises. Cet impôt de production voit, en effet, son assiette et son taux fixés par la loi.
Autre son de cloche du côté de Gabriel Attal, le ministre chargé des Comptes publics, qui a souligné, a juste titre, que l’Etat n’était pas « un tiroir-caisse ». En cela, il a été soutenu par son ministre de tutelle, Bruno le Maire, qui a souligné le problème d’iniquité que pourrait soulever une aide de l’Etat à la région la plus riche de France alors même que les Français résidant dans les autres territoires sont très loin de bénéficier d’une offre de transports publics comparable.
L’ensemble des autorités franciliennes compétentes ont, en effet, lancé de nombreux projets, comme le RER E ou la modernisation des lignes de RER A, B et C qui sont actuellement en plein dérapage financier. Certes, l’augmentation du prix de l’énergie ne peut pas être occultée dans les problèmes de financement d’IDFM, mais il semble qu’une politique de bon père de famille consistant à rénover l’ancien plutôt que de développer de couteux nouveaux projets eût été de loin préférable.
A ce sujet, on se souviendra du développement du tramway sur les boulevards des Maréchaux qui, à cause des écologistes, n’a pas été construit sur la petite ceinture, bouchant le trafic parisien et entrainant d’importants surcoûts.
5 commentaires
Aucun passager des trains ne paye aujourd’hui le vrai prix du billet ce sont las automobilistes et les entreprises qui payent cette lourde facture. est-ce que cela vous semble normal >> >Autrefois il n’y a pas si longtemps encore les grosses entreprises faisaient leur propre ramassage et cela fonctionnait trop bien et surtout n’était pas taxé. Alors on a fait des transports publics de tous côtés qui coûtent des fortunes pour voir des bus vides les 3/4 du temps et incapables de s’organiser avec les sorties des écoles et de loin pour les transports des salariés. Mais cela occupe les politiques et coûtent fort cher ce qui n’est pas un problème pour eux, les autres n’ont qu’à payer et les entreprises aussi. C’est la République des gauchistes qui ont une haine sans limites envers les entrepreneurs et les entreprises en général qui sont pour eux des salauds qui gagnent de l’argent sans le leur distribuer !
Bonjour Laurent, je compatie avec vos remarques. Et d’ajouter que la SNCF est LE gouffre financier du pays. Merci. Bien à vous
Bonjour, la même V. Pécresse qui voulait « régler le climat » à l’occasion de l’accompagnement de Monsieur Eric Ciotti à St Jean-de-Vésubie. Elle mettait en avant les moulins à vents (éoliennes) sans doute fabriquées par son mari. Et désormais, Madame 20h07 se plaint que le courant coûte cher ! A ne rien y comprendre, à moins que justement nous ayons tout compris. https://climatetverite.net/2022/12/08/envolee-des-prix-de-lelectricite-a-qui-la-faute/ Merci. Bien à vous
Il suffit de demander à cette folle de V. Pécresse pour les taxes, les taxes sur les taxes et j’en passe. les L.R. et nos gouvernants n’ont que ces mots à la bouche.
Pauvre France !
J ‘habite à 40 km de la gare la plus proche, qui dessert une ligne diesel, toujours en retard…ras le bol de payer pour la sncf, les avantages iniques de ses syndicats, et de ses employés, et le train alors que je ne le prends jamais. Que les impôts servent aux secteurs régaliens de l’État bénéficiant à l’ensemble de la population et pas à des castes de privilégiés. Que les usagers paient le prix, et si cela ne va pas privatisons