Le journal Marianne a sorti une enquête choc sur les filières de clandestins venus bénéficier d’une greffe en France. Les clandestins sont envoyés, moyennant 2000€, dans les villes françaises dans lesquelles la liste d’attente est moins longue, en l’occurrence en Bretagne et en Rhône-Alpes. Et comme d’une part, plus un patient est jeune, plus la greffe a des chances de bien prendre, et d’autre part, que l’âge moyen des clandestins est plus bas que celui des Français en demande d’organe, les clandestins se retrouvent prioritaires pour être greffés. La course à la greffe est rude : plus de 20 000 patients attendent leur salut, pour seulement 5000 élus chaque année. En attendant, deux à trois malades décèdent chaque jour, faute de greffe.
Cette situation soulève de nombreuses questions. Le fait que l’AME permette à n’importe qui, dans n’importe quelle situation, de se faire soigner n’importe où en France pour n’importe quelle pathologie. Et l’on s’étonne du tourisme médical ? Ou que des clandestins sont prioritaires en France pour se faire soigner, entrainant la mort des Français qui n’auront pas eu cette chance (chance pour laquelle ils cotisent chaque mois, soit dit-en passant). Le fait que même si un corps plus jeune optimise la réussite de la greffe, il y a néanmoins un plus grand risque d’échec lié à la précarité et aux difficultés de suivi thérapeutique qu’elle entraine, situation qui est par nature le lot d’un migrant. Le fait qu’un patient sous dialyse coûte 80 000 euros par an à la Sécurité sociale : a-t-on vraiment les moyens d’élargir le spectre des soignés à tous les insuffisants rénaux du monde ? Sachant que dans les faits, la note est beaucoup plus élevée que cela : le migrant sous dialyse bénéficie également des services d’une assistante sociale et éventuellement d’un traducteur, d’un logement proposé par l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) et d’une allocation pour les demandeurs d’asile en attendant qu’il soit statué sur son dossier.
En 2022, les demandes de titres de séjour pour obtenir une prise en charge médicale venaient principalement d’Algériens, de Géorgiens et de Comoriens. La députée Véronique Louwagie (LR) le constate : « Depuis 2015, les étrangers ont bénéficié de 14,8% des transplantations alors que les étrangers résidant en France représentent 7,4% de la population ». La Société francophone de transplantation alertait déjà le Comité consultatif d’éthique en 2018 : « Nous avons été tenus d’hospitaliser temporairement ces patients pour garantir qu’ils aient un toit et de la nourriture. Le point le plus compliqué est leur inscription sur la liste nationale d’attente de transplantation. La majorité de ces patients ne peuvent prétendre au statut de demandeur d’asile ; selon les termes de la loi, cette décision ou non d’inscription se pose au médecin et se place dans un contexte général de manque de greffons. (…) Les décisions relevant de l’équité de la répartition des organes appartiennent-elles au médecin ou à la société ? ». En attendant, l’absence de directives nationales semble créer un appel d’air pour les passeurs.
4 commentaires
Les décisions…… appartiennent-elles….. ?
Correction juste pour information.
Cordialement
En 2022, avec le Z et son équipe, les français avaient l’opportunité de choisir une politique différente et courageuse vis à vis de l’immigration .
Les français et principalement les « papy-boomers » (17 M d’électeurs) se sont dégonflés !!!
Aliénor, cette aberration, que vous décrivez, persiste parce que les Français l’ont VOULU .
Dont acte!!
Nous sommes en démocratie, le vote donne le POUVOIR à l’électeur.
Tournez vous vers l’avenir.
La prochaine élection est dans moins d’un an avec les européennes.
Jusqu’alors nos députés européens ont toujours eu une attitude bienveillante vis à vis de l’immigration.
Si les français veulent que cela change, il faudra qu’ils l’expriment dans les urnes.
Sinon à quoi cela sert de se lamenter après coup?
Il faut absolument instituer la préférence nationale !! Dans le même temps, ne plus accepter d’immigration clandestine sans rien faire !
Bjr, pendant ce temps les Francais paient un max la sécurité sociale qui réduit ses remboursements et en plus les mutuelles qui augmentent. Nos politocards sont des traîtres pour leurs propres citoyens!