Les révoltes qui se déroulent dans le monde arabe nous donnent quelques leçons très intéressantes. D’abord, cela montre que la soif de liberté et la haine du tyran sont compatibles avec n’importe quelle religion ou civilisation.
N’en déplaise aux donneurs de leçon européens et aux adeptes de la « realpolitik », ce qui se passe dans ces pays donne raison plutôt aux néoconservateurs de l’ancien président Bush tant décriés après la libération de l’Irak en 2003. Il n’y a pas de fatalité due aux… « mœurs locales ». L’individu, quel qu’il soit, aspire aux libertés et au bien-être.
La deuxième leçon des ces révoltes tient au fait qu’elles ne sont pas inspirées uniquement par la misère : le niveau de vie de la population n’est pas le même en Egypte, Tunisie, Lybie ou Bahreïn… Et pourtant, la révolte est la même. La démocratie et l’économie de marché sont bons pour tout le monde.
1 commenter
Grossièrement faux
« L’individu, quel qu’il soit, aspire aux libertés et au bien-être. »
Complètement faux : la démocratie libérale n’est adaptée qu’aux sociétés individualistes ; dans les pays arabes, qui sont généralement organisés selon une structure familiale tribale, la fin d’un pouvoir central fort conduit quasi systématiquement à la guerre civile.
Vous êtes universaliste, ce qui relève de l’utopisme béat et naïf : le libéralisme est certes une grande chose, mais cette grande chose ne fonctionne « correctement » que sous certaines conditions sociales préalables (notamment une mentalité individualiste et une religion appropriée comme le christianisme, et non l’islam).
Il y a de bonnes chances pour que ces pays deviennent des républiques islamiques pour maintenir la cohésion de la société ; je ne suis pas sûr que cela soit nécessairement si enthousiasmant.
Quelques réflexions instructives sur le cas irakien :
http://www.isteve.com/cousin_marriage_conundrum.htm