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Trois jours de bonheur intellectuel

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Entre le 21 et le 24 août s’est déroulée la 32ème Université d’été de la Nouvelle Economie dont le thème principal a été la crise (et la fin) de l’Etat providence. Plus d’une vingtaine d’intervenants de France, de Belgique, de Suisse, de Grande-Bretagne, de Grèce, des Etats-Unis ont tenu un discours bien différent de ce qu’on entend d’habitude.

Il est bien difficile de résumer ces trois jours de débats (les textes des interventions paraîtront sur le site libres.org) mais essayons néanmoins de mentionner quelques idées L’invité d’honneur de cette édition a été Leszek Balcerowicz, économiste, ancien ministre des Finances de la Pologne et celui qui a été à l’origine de la fameuse « thérapie de choc » au début des années 1990. Critiquée à l’époque par ceux qui – comme Mitterrand – pensaient qu’on pouvait néanmoins réformer l’économie socialiste, cette thérapie économique s’est révélée salvatrice pour les pays qui l’ont appliquée. La Pologne par exemple a été l’un des rares pays à ne pas avoir été touché par la crise de 2008. Dans son discours à Aix, Balcerowicz a insisté sur le fait que les Etats qui ont été sauvés par les marchés financiers sont obligés de se réformer. De son côté, Michel Kelly-Gagnon, Directeur de l’Institut Economique de Montréal, a rappelé les réformes faites par le Canada : des coupes drastiques dans les budgets des administrations et une hausse des impôts insignifiante (pour 7 dollars de réduction des dépenses publiques, 1 dollar de hausse des impôts). Pour le professeur Pascal Salin, nous somme en train d’assister à la faillite des politiques économiques. L’opinion est manipulée par les politiques et la meilleure solution eût été de ne rien faire… Les participants à cette Université d’été ont tous été d’accord : le marché et la libre concurrence doivent remplacer l’Etat en faillite. Pourvu que les dirigeants les entendent.

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