C’est le titre d’un film avec une affiche très prometteuse. Réalisé par Michael Radford, avec Demi Moore et Michael Caine, l’action du film se passe à Londres dans les années 1960. Laura Quinn (Demi Moore) travaille pour la florissante Diamond Company. Mais victime de la misogynie de l’époque et malgré ses efforts dans la société, elle est écartée de tout avancement.
Lassée, elle s’allie à Mr Hobbs (Michael Caine), « homme de ménage » et gardien amer, pour mettre au point un plan afin de dévaliser leur employeur qui n’est autre que le plus grand diamantaire du monde… L’action est rondement menée jusqu’à la fin lorsque le spectateur comprend que le film avait un message idéologique à délivrer. Si le gardien avait mis au point ce casse qui réussit (des « kilos » de diamants sont volés), c’est parce qu’il voulait se venger de…. l’assureur de la société. Autrefois, il avait été l’assureur santé privé de sa femme morte d’une grave maladie faute de soins. On comprend aisément que l’assureur privé n’a pas voulu lui rembourser (payer) les traitements nécessaires pour guérir. Le message est maintenant clair : l’assurance médicale privé ne vous couvre pas et vous laisse mourir dans l’indifférence générale. Intéressant de noter que l’action se passe en Grande-Bretagne où l’assurance santé est complètement étatisée et où les hôpitaux (d’Etat) sont en faillite et les délais pour se faire soigner et opérer sont de plus en plus longs malgré les coûts énormes et les gaspillages de l’assurance publique. S’il existe un « casse du siècle », c’est bien celui de la Santé publique.