Les temps de disette budgétaire auront au moins eu le mérite de couper les vannes des subventions à certaines associations qui ne subsistent que par des financements publics. Cela explique que nos journaux soient emplis de récriminations à l’encontre de cette inacceptable « austérité ». L’Humanité s’en est fait l’écho à de multiples reprises ces derniers jours. Le Planning familial ? « Face aux mouvements conservateurs et d’extrême droite financés par des milliardaires, gouvernement et parlementaires doivent surtout s’engager clairement pour les femmes et les minorités de genre » (17 juin 2025) ; « Derrière chaque subvention coupée, se dessine le retour d’un ordre patriarcal » (18 juin 2025) ; « Nos activités rayonnent au-delà du lieu, clame un metteur en scène, nous travaillons en lien avec les associations féministes, de solidarité, avec les scolaires » (23 juin 2025). Le festival Résistances se trouve, lui, à l’abri de ces contingences, du moins pour l’instant.
En effet, sa 29e édition a lieu du 4 au 12 juillet à Foix. Certes, l’une des co-organisatrices exprime des regrets : « On nous répète clairement que nous devrons bientôt nous tourner vers les fonds privés » (L’Humanité, 2 juillet 2025). Quelle horreur ! En attendant, la consultation du site nous donne la liste des « partenaires ». Il y en a 11… Tous des organismes publics ou des collectivités locales ! La Ville (socialiste) de Foix, le département (socialiste) de l’Ariège, la région (socialiste) Occitanie ; mais aussi l’Agence du service civique, la CAF, le CNC, la DRAC, la DREETS, etc.
Le contribuable (capitaliste) est dès lors amené à se demander si ce « pognon de dingue » est bien utilisé. Le site de Résistances nous apprend que le festival « s’attelle à faire découvrir des œuvres engagées » et qu’il est « porté » par une association, Regard Nomade, un « collectif » qui vise « l’émancipation de tous.tes, la lutte contre les discriminations et l’exclusion, l’éco-responsabilité ». Mais le festival ne représente qu’une partie de l’activité qui a lieu toute l’année sous la forme de « l’éducation populaire », « une éducation critique et politique qui se fait de la façon la plus horizontale possible (sic) pour saboter les discriminations systémiques ».
Au programme cette année quatre grands thèmes avec des documentaires, des fictions, en tout plus de 100 films. Mention spéciale au thème « La propriété s’envole » qui « offre (aux frais des contribuables) une réflexion autour d’alternatives au capitalisme le plus prédateur », avec cette question nodale : « La propriété sans vol est-elle possible ? ». Autre thème très attendu : « les écologies émancipatrices autour des ZAD, de l’écoféminisme ou des coopératives agricoles », dont on attend des « alternatives inclusives » sur fond d’« écologie décoloniale ».
Mais le clou du festival sera le « Gouinistan », « un pays fantasmé, peuplé d’une communauté de queers et de lesbiennes sorties de l’hétéro-patriarcat » !
Nous n’avons pas pu malheureusement trouver le montant total des subventions (ville, département, directions de l’administration, Centre national du cinéma, etc.) allouées à ce raout wokiste, si ce n’est que la région semble lui avoir versé une somme de plus de 18.000 euros. Résistances vous souhaite un bon festival !
5 commentaires
Il était une fois,
Une marchande de foie,
Qui vendait du foie,
Dans la ville de Foix…
Elle se dit : ma foi,
C’est la première fois
Et la dernière fois,
Que je vends du foie,
Dans la ville de Foix.
On a l’impression que le clap final, ou dernier feu d’artifice s’approche pour toutes ces associations wokistes, gauchistes, parasites qui vivent de l’argent public, forme douce de corruption pour acheter soit des voix, soit la paix sociale. On voit le fond de la casserole et quand elle sera vide, où trouveront-elles la bonne soupe ?
Le “Gouinistan” va rapidement disparaître, faute d’un renouvellement des générations. Espérons qu’il en sera de même des animateurs de l’association Résistance.
“Resistance”… Ils n’ont pas peur des mots! C’est un peu comme si les résistants de la dernière guerre mondiale avaient attendu d’être subventionnés par Petain!
Est-il possible de parler d’austérité dans un pays qui vit au dessus de ses moyens depuis plusieurs décennies ?
On continue à emprunter pour financer non pas des investissements mais des frais de fonctionnement !
Facile de se donner bonne conscience en plaignant “les générations futures qui devront rembourser NOS DETTES” mais refuser toute réduction des dépenses de l’état. Cette levée de boucliers n’est pas la première, elle sera suivie de bien d’autres.
On marche sur la tête : le tonneau des Danaïdes n’est pas près d’être plein !