Nicolas Sarkozy n’a rien dit hier soir sur TF1. Si, il a bien rappelé qu’il était un interventionniste. Il ne touchera pas à la retraite par répartition et les entreprises qui licencient devront se méfier de l’Etat. Il reconnaît qu’il faut réformer l’Etat et faire baisser les déficits et la dette mais sans préciser comment. Le plus grave c’est quand même l’incompréhension et l’inconscience devant le problème des retraites. Et pour cause.
Les politiques – comme d’ailleurs les fonctionnaires et les agents publics – bénéficient d’une retraite « à la carte » payée par le privé. Pourquoi se soucieraient-ils de la retraite des pauvres gens du privé ? Plus encore, le président de la République semble ne pas avoir compris que le monde change et que nous sommes entrés dans l’ère des entrepreneurs et de l’initiative. Le monde d’aujourd’hui ne ressemble plus à celui d’hier. Il faudrait une formation intensive pour nos politiques.