En début de semaine, Jean-Pisani Ferry, économiste et ancien commissaire général de France stratégie, a remis son rapport à Matignon concernant le financement de la transition écologique à horizon 2030.
Son coût apparaît particulièrement faramineux et assez insoutenable pour une économie à bout de souffle : 70 Mds€ par an dont la moitié proviendrait d’un financement public, comprenant, par exemple, 21 Mds€ pour la rénovation des logements, 17 Mds€ pour l’isolement des bureaux et 10 Mds€ pour les bâtiments publics.
Pour ce faire, l’Etat serait donc amené à s’endetter massivement et à ponctionner 5% du patrimoine des 10 % des Français les plus aisés au mépris le plus total du principe d’égalité devant les charges publiques.
Cette idée d’ISF climatique, même si elle est rejetée par l’exécutif, creuse peu à peu son sillon et devrait, dans les années à venir, intégrer la longue litanie des sujets tirant la dépense publique et les prélèvements obligatoires vers le haut. Rappelons d’ailleurs qu’à la faveur de l’inflation ainsi que de la suppression de certaines dépenses fiscales (et malgré les baisses d’impôts du dernier quinquennat), le taux de prélèvement obligatoire ne baisse pas et reste bloqué aux alentours des 45 %.
Pour l’heure, les seules victimes de l’appétit de mesures contre le changement climatique du gouvernement sont les 7 Mds€ d’économies budgétaires qu’il a réussi à dégager grâce à sa revue générale des dépenses publiques.
L’apparition du thème du développement durable dans l’agenda politique ces dernières années est donc bien synonyme d’une augmentation de la contrainte sur les populations d’Europe occidentale et, in fine, une limitation supplémentaire de leur liberté.
8 commentaires
Évidemment c’est un attrape nigaud qui est aujourd’hui présenté à tort comme ne concernant que les riches mais qui a déjà commencé à affamer et ruiner les plus modestes avant eux. Un pecheur amorce avant de poser sa ligne.
Vous avez dans ce deuxième article la réponse au premier ; le libéralisme dont le premier objectif est le profit tend à devenir incontrôlable. Les exemples ne manquent pas avec et notamment avec cet exemple d’escroquerie climatique.
Hier la cour des compte suggérait l’idée doublement
saugrenue de détruisre le cheptel bovin français au prétexte du co2 alors que cela ne concerne que les élevages intensifs et alors que les végétaux se nourrissant des déjections animales et les végétaux
Du co2, sans compter que le saccage a déjà commencé et qu’on a déjà commencé à tuer nos sols surexploités, faute de matière organique. Ces économistes libéraux sont hors sol pour rester poli !
Ceci étant si c’était réellement utile 70 milliards par an au regard de la fraude sociale et fiscale c’est peanuts.
Bien à vous
« le libéralisme dont le premier objectif est le profit tend à devenir incontrôlable. »
Euh? que dire de cette affirmation surréaliste?
Le premier objectif du libéralisme n’est pas le profit, ne vous en déplaise, mais laisser à chacun LA RESPONSABILITÉ de ses choix et de ses actes . Parler de contrôler cette notion que vous avez du « libéralisme », ce n’est plus du libéralisme!
Et quand Jean-Pisani Ferry, (économiste ?) parle d’augmenter les impôts et la dette publique sans nous demander notre avis, est-ce bien libéral?
Les socialistes ont phagocyté tous les lieux de pouvoirs et gangrené ainsi toute pensée raisonnable par la réglementation, contrainte, dette publique et impôts qui sont devenus les seuls niveaux de réflexion qui par commodité camouflent l’inefficacité et l’irresponsabilité qui seront payées par les autres dans le confort de leur immunité statutaire
ponctionner 5% du patrimoine des 10 % des Français les plus aisés !!!!
Oui a quel montant de revenus annuels commence se statut de plus aisé ??
C’est important de savoir . Sans quoi il est difficile d’imaginer la cible des futurs plumés.
Ce qui est certain c’est le montant colossal prélevé en toute discrétion par le biais des prélèvements à la source pde la CSG et contributions de solidarités existantes . Et dans cette catégorie même les pauvres payent.
Il ne ressentent aucune douleur ce sont des tiers qui jouent les percepteurs,
Une sugestion : exiger que du ministre des finances publiques de faire apparaâitre sur l’avis d’imposition ou non toutes les sommes prélevées pour information du contribable. Ce devrit être possible les banqquiers s’y soumettent pour déclarer les sommes versées.
Il faut arrêter de pleurer , et agir pour la clarification
Oui, il s’agit de nos culpabiliser pour nous faire cracher au bassinet plus facilement, et surtout ne pas critiquer cette arnaque que constitue la « transition climatique ». Ou vont ils nous ponctionner? Sur la propriété foncière (c’est en route, des lois se préparent)? Sur nos économies? Il s’agit de plumer l’oie sans la faire crier. Il est temps, grand temps, de se réveiller et de lutter contre ce ramassis de soit disant élites qui veulent nous ruiner et nous enfermer.
France stratégie : un excellent itinéraire pour nous envoyer dans le mur dont nous ne sommes plus très loin…
Cet économiste de gauche propose des solutions de gauche, à savoir plumer les ménages, les entreprises et augmenter la dette souveraine. Il ne se pose aucune question sur la pertinence des thèses du GIEC, qui a décrété sans aucune preuve scientifique que le CO2 anthropique réchauffe la planète (on se demande du reste par quel miracle physique le CO2 naturel serait non-réchauffant). Toutes les absurdes politiques climat-énergie sont construites sur la base de cette idéologie destructrice anti-CO2 anthropique.
Avant de préconiser quoi que ce soit, Jean-Pisani Ferry aurait dû regarder les ordres de grandeur. Il aurait vu que les émissions françaises ne sont que de 0,9% du total des émissions anthropiques, et que les émissions anthropiques mondiales ne sont que de 4%, selon le GIEC (AR5, page 471). Et donc il aurait dû dire simplement de ne rien faire et de ne surtout pas engager des dépenses pharaoniques totalement inutiles.