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Écologie : il faut en finir avec les prévisions catastrophistes !

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Le professeur d’économie David Stadelmann a beaucoup étudié la question du réchauffement climatique. Les chiffres sont là : il n’y a aucun lien entre croissance économique et émissions de gaz à effet de serre.

La température sur Terre n’a progressé que de 1 degré, pas depuis 1990 mais bien depuis 1850

Ainsi, d’après une étude factuelle, les émissions de CO2 ont baissé d’environ 30% en Europe occidentale depuis 1990 tandis que la richesse par habitant a progressé d’environ 40% (par exemple, -31% de GES (gaz à effet de serre), en Allemagne alors que dans le même temps le PIB par habitant y a augmenté de 45%). Deuxièmement, malgré la propagande catastrophiste, la température sur Terre n’a progressé que de 1 degré, pas depuis 1990 mais bien depuis 1850 ! Très loin des délires de 3 ou 4 degrés en plus d’ici 2100. Stadelmann montre aussi  que les politiques des Etats n’ont aucun effet sur les températures locales.

Dans un article écrit pour l’organisation indépendante ORF (Observer Research Foundation), Marco Frank et David Stadelmann développent d’ailleurs un raisonnement très intéressant à propos de l’action des Etats pour lutter contre le réchauffement climatique. Dans un premier temps, ils dressent un constat : il y a trop d’Etats passagers clandestins (en économie, ceux qui profitent d’une action sans y participer d’aucune manière) en matière de politiques de réductions des GES, et il évoque les nombreux effets néfastes de cette attitude. Ainsi par exemple, les coûts des politiques anti-pollution ne sont-ils  supportés que par certains pays alors que toute la planète en profite, puisqu’il s’agit du climat ; ainsi les prix des énergies fossiles vont-ils baisser si des Etats ne les achètent plus, ce qui incitera d’autres Etats moins riches à plus les utiliser pour développer leur économie ; ainsi certains pays, froids notamment, pourraient-ils tout simplement voir un avantage dans le fait que la planète se réchauffe.

Ce sera bien plus efficace de s’appuyer sur l’innovation que d’interdire à tous de prendre l’avion ou d’avoir une voiture

Dans un deuxième temps, Frank et Stadelmann soulignent l’inefficacité des accords internationaux, comme ceux de Paris, car beaucoup d’Etat ne les signent que pour pouvoir exporter leurs produits dits “verts”, des batteries de voitures électriques dans l’UE, par exemple. En outre, personne n’ira sanctionner les autocrates et les dictateurs qui ne les respectent pas.

En partant de ces deux constats d’inefficacité et d’échec, Frank et Stadelmann suggèrent, dans un troisième temps de leur analyse, de sortir de cette écologie “naïve”, de cesser de nager à contre-courant et de se concentrer plutôt sur les effets du réchauffement climatique : au lieu d’interdire les voitures à essence et d’imposer des quotas carbone ou de fermer les centrales à charbon, mieux vaut investir massivement pour adapter les territoires à ce changement. Beaucoup d’actions sont possibles : ne planter que des espèces d’arbres résistantes à des températures beaucoup plus élevées, construire des digues en masse, déplacer certaines cultures vers le nord, ou encore bâtir des maisons résistantes aux tempêtes. Les deux options ne sont pas forcément incompatibles mais il faudra bien, petit à petit, s’adapter à l’évolution des températures et beaucoup de pays résistent encore…

David Stadelmann insiste sur le fait que, si les innovations permettent d’enrichir toujours plus les populations tout en diminuant les émissions de GES,  cette diminution ne doit pas se faire sous la contrainte, via des normes, des taxes ou des quotas. Elle doit se faire avec le consentement des populations, qui ont tout intérêt à ce que leurs maisons, leur environnement, résistent aux conditions météorologiques nouvelles et puissent profiter de toutes les innovations qui permettent aux Etats de s’y adapter. Ce sera bien plus efficace que d’interdire à tous de prendre l’avion ou d’avoir une voiture.

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7 commentaires

Laurent46 23 mai 2023 - 4:52

Comme pour les Politiques, les Administratifs, les médias, les migrants c’est l’effet du nombre. Plus il y a de médiocres et de fainéants plus on va emmerder les autres pour juste prouver que l’on existe et pour justifier les places.
Quel que soit le domaine précité, le point de non retour est déjà largement dépassé et choses que l’on ne peut plus arrêter et qui coûte des sommes astronomiques en argent public alors pas étonnant que certains recherchent une nouvelle guerre mondiale

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Astérix 23 mai 2023 - 7:05

Tout à fait LAURENT46. Ras le bol de tous ces crétins qui nous font ch… toute la journée pour nous prendre le peu d’argent qui nous reste ! Mais c’est aux français de réagir et de virer tous ces fous furieux ! ils en sont incapables car ce sont des boeufs !

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wpjo 23 mai 2023 - 8:29

Ce qui est amusant, c’est de « ne planter que des espèces d’arbres résistantes à des températures BEAUCOUP PLUS élevées » et, en même temps (macron n’aurait pas dit mieux !) , nier le réchauffement.

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Goufio 23 mai 2023 - 8:30

L’argent public est une fiction puisque l’état ne produit rien.
Ce qui pose problème c’est l’enseignement dispensé à l’ENA rebaptisé INSP et tout change…comme avant : même prof, même contenus pédagogiques, même esprit de caste supérieure qui sait tout sur tout avec un aplomb défiant la médiocrité

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PhB 23 mai 2023 - 10:13

Bien dit Laurent46.
On ne peut plus arrêter!
Réchauffement par cycles, dont celui qui vient de commencer.
Nos modèles mathématiques climatiques ne sont plus adaptés à ce qui se passe en ce moment:
Cette phrase m’a été dite par deux ingénieurs de Météo France déjà il y a une dizaine d’années.
Ici à Strasbourg, on aurait du avoir, après être passée en Moselle, une méga saucée hier après midi.
Rien du tout: une poussée de chaleur à 28°C avec 75% d’humidité.
Ce matin c’est redescendu à 20°C et semble le rester pour cet après-midi.
C’est comme la voiture à Hydrogène.
Vertueuse à l’utilisation, mais pire que celle au Gasoil si on tient compte de la production de H2 faite à 95% à partir du méthane (par Air Liquide essentiellement).
Le CO2 produit est envoyé par Tankers en Norvège pour l’enfouir à 2km de profondeur.
Déforestation de l’Andalousie pour produite l’Hydrogène vert destiné à l’Europe.
En fait le problème de fond se situe ainsi:
– MANQUE DE POLITIQUE RAISONNEE:CAR IL FAUT FAIRE DE SUITE BEAUCOUP DE FRIC!
– TROP D’HUMAINS SUR LA TERRE

Voir documentaire sur FR5 hier soir:

https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/4890520-la-voiture-a-hydrogene-peut-elle-nous-sauver.html
PhB

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nanard 24 mai 2023 - 7:07

Ce qui est remarquable, dans la climatologie onusienne, c’est la date de départ de l’étude : 1850, début de l’ère dite industrielle….. et avant ??? tout était naturel…. donc sans influence « capitaliste » de l’homme…. ?? hum, pourtant en 1815, une éruption, celle du Tambora a marqué notre histoire : https://hilo.hawaii.edu/campuscenter/hohonu/volumes/documents/Vol05x07ClimaticEffectsof1815EruptionofTambora.pdf
Bien évidement depuis les températures ne peuvent que remonter… pour retrouver un niveau d’équilibre correspondant aux années 1800. Et pas de chance, en 2022 : éruption du Hunga Tonga . voir https://www.futura-sciences.com/planete/breves/eruption-eruption-explosive-hunga-tonga-va-accroitre-rechauffement-atmosphere-ici-3-ans-7409/ , mais aussi : https://www.nationalgeographic.fr/sciences/2022/11/leruption-du-hunga-tonga-fut-encore-plus-puissante-que-ce-que-pensaient-les-scientifiques
Ici, c’est l’effet inverse, en cause la quantité de vapeur d’eau rejetée. Quand va -t-on comprendre que nous sommes tout petit sur la croûte d’un caillou en fusion orbitant autour d’une étoile qui a ses humeurs avec ses éjections de matières coronales ? Vouloir faire des prévisions sur des bases de nos peurs parait inopportun . Pour la prochaine sécheresse, je préconise la danse de la pluie…

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GUIGNIER 24 mai 2023 - 12:13

Je ne comprends pas comment en pensant que le réchauffement climatique (t° de +2 ° à +4 °) n’est pas possible on puisse des maintenant proposer de changer les arbres de la foret actuelle par des essences plus résistantes au sec ou transférer les productions agricoles du sud vers le nord ?
Ces propositions d’évolutions des pratiques suffisent à mes yeux que la situation set grave et qu’il ne sert à rien de la minimiser.

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