Alors qu’à Sevran, en banlieue parisienne, les quartiers dit sensibles sont une nouvelle fois en flamme et que la police est de nouveau victime de tirs de mortiers (leur interdiction à la vente n’ayant visiblement entraîné aucune conséquence sur les violences à l’encontre des forces de sécurité), la Corse a aussi été le théâtre d’affrontements entre les forces de l’ordre et des bandes nationalistes.
A l’appel des deux mouvements indépendantistes (Corsica Libera et Core in Fronte) mais aussi des syndicats étudiants nationalistes, l’enterrement d’Yvan Colonna, assassin du préfet Erignac, et la rumeur que les CRS auraient entonné l’hymne national, ont été l’occasion pour un groupe d’une cinquantaine d’hommes de tenter de prendre d’assaut la caserne de CRS de Furiani.
De véritables scènes de guerre, avec notamment des jets de pierres, d’une centaine de cocktails molotov et des tirs de mortiers d’artifices ont pu être observées. Aux cris d’« Etat français (sic) assassin », les manifestants ont également brulé le drapeau tricolore.
Le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, qui n’a toutefois pas appelé à manifester, a même eu le culot de dénoncer une « haine coloniale à l’état pur ».
La semaine dernière, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait indiqué être prêt à accorder l’autonomie à la Corse, un aveu de faiblesse qui n’est pas passé inaperçu auprès de 73% des Français qui considèrent que l’Exécutif a cédé face à la pression des nationalistes.
Rappelons les immenses privilèges financiers et fiscaux dont jouit l’Île de beauté : un taux de TVA sur les produits pétroliers à 13 %, 2,5 Mds€ de fonds issus du plan de relance et une liste impressionnante de niches et exonérations en tous genres, dont le coût était estimé en 2018 à 390 M€ soit 1 200€ par habitant.
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Scènes de guerre, scènes de guerre, là, vous y allez un peu fort. Donnez nous le nombre de morts, le nombre de blessés, le nombre d’arrestations, le nombre de bâtiments détruits. Après cette énumération précise on pourra alors éventuellement qualifier cela de scène de guerre. Visiblement vous n’avez absolument aucune notion de ce qu’est la guerre (même civile). Une chose est sûre elle ne se fait jamais avec un cure dent ou un stylo !!!