Il y a deux semaines, le gouvernement avait présenté en Conseil des ministres le programme de stabilité 2023-2027 qu’il doit transmettre à la Commission européenne pour attester ses efforts de réduction du déficit public.
Outre que cette trajectoire s’appuie sur des prévisions de croissance critiquées par le Haut Conseil des finances publiques, elle n’intègre aucune baisse d’impôts pour les années à venir, et ce en dépit des promesses de l’exécutif.
Les réductions d’impôts pour les classes moyennes et celle des droits de succession n’y sont donc pas incluses et la communication du gouvernement sur ce point apparaît de plus en plus floue. Le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, a ainsi déclaré, il y a quelques jours, que cette embellie fiscale serait conditionnée par la réduction du déficit, ce qui revient de facto à la renvoyer aux calendes grecques.
En revanche, le texte prévoit 8 Mds€ de hausses de taxes. Elles ne sont pas détaillées dans le document, mais les déclarations des ministres de la majorité laissent penser qu’il pourrait s’agir de coupes dans les dépenses fiscales. Par voie de conséquence, le programme envoyé à Bruxelles ne prévoit pas de décrue du taux de prélèvements obligatoires, qui s’établirait à 44,4 % du PIB en 2027, contre 44,3 % l’année dernière.
Globalement, le gouvernement emploie les mêmes recettes que sous les quinquennats précédents : trajectoire des finances publiques pour le moins optimiste (et jamais respectée), absence de plan de rigueur et de réduction de la masse salariale des trois administrations publiques et, pour finir, consécration d’un matraquage fiscal encouragé par les crises.
Comme la crise financière de 2008, la pandémie devrait probablement entraîner un effet cliquet du taux de prélèvements obligatoires, bien loin de revenir au niveau de la barre des 41 %, constatée, par exemple, en 2009.
8 commentaires
La prétendue baisse des impôts ne relève plus de la communication, mais bien de la propagande…
Et c’est sans compter les augmentations de toutes les couches des collectivités locales ni les Taxe elle aussi de plus en plus nombreuses de l’Europe. C’est sans effort que la Ripoublique de France va conserver sa première place des pays les plus taxés au monde, et c’est aussi sans efforts que l’Etat et les collectivités locales vont continuer leur dépenses inutiles et leurs frais de fonctionnement hors du temps. Toutes ces augmentations ne serviront pas même à combler les nouvelles dépenses à venir sans compter celles liées aux migrations et encore moins à combler les Dettes Nationales et Locales qui s’envolent encore tout comme les taux d’intérêts. La Ripoublique de Macron est en pleine dérive et les 4 années à venir vont nous envoyer plus bas que la Grèce d’autant que les USA oillent rapidement tout ce qu’il reste encore d’industrie et la technologie
La routine, hélas.
Toujours pareil, des MENSONGES PERMANENTS ! Macron dit à ses ministres de communiquer en prenant soin de mentir !
Il faut baisser les dépenses publiques et hop 8 milliards de hausse d’impôts !!??
Tous les jours ces crétins trouvent des dépenses nouvelles ????
L’urgence est de ne rien entreprendre. Tu parles d’un pays
Encore plus fort, 7 milliards pour la transition écologique !!!???
Lorsque l’on sait que la France ne pollue qu’à hauteur de 1% dans le monde (CO2) c’est à t’ombrer par terre !!
Je vous dis que nous sommes gouvernés par des malades mentaux !
Vraiment y’en a marre ! Il serait pourtant facile de grignoter les aides sociales indues et celles qui empêchent les gens de travailler !
Ils ne vont pas encourager les gens à travailler et entreprendre alors que la France en aurait tant besoin pour devenir un peu autonome !