A l’occasion de la publication du rapport de la fondation Abbé Pierre sur le mal logement, Emmanuel Macron a eu l’occasion de détailler sa proposition de revenu universel d’activité, consistant en une fusion de différentes aides sociales, dont les aides au logement.
Un sujet qui entre dans le cadre dans un projet de vaste refonte des aides sociales, que le président de la République veut mettre à l’ordre du jour de son prochain quinquennat. Il s’agirait notamment de créer une prestation sociale unique, aux contours flous et dont personne ne peut dire, à l’heure actuelle, si elle s’attaquera aux phénomènes de « désincitation » au travail et entrera dans le cadre d’une trajectoire réelle de sortie du déficit, au moins à moyen terme. Il est à craindre que ce projet macronien ne soit qu’une nouvelle distribution d’argent à tout-va, assez éloigné de l’allocation unique sous condition de ressources que propose l’IREF.
Le chef de l’Etat a également eu l’occasion de déplorer que la construction de logements sociaux, 104 000 par an en moyenne durant le quinquennat sur les 120 000 initialement prévus, soit trop faible à son goût, les pouvoirs publics ayant, en effet, tenu 86% de leurs objectifs, un chiffre qui descends à 67% dans les métropoles. Sans ambages, il a de même reconnu que 2 Mds€ par an ont été investis pour la création de 200 000 places en hébergement d’urgence dont une part très importante « est liée à la situation d’immigration ».
La politique du logement en France, qui atteint le coût faramineux de 37,5 Mds€ annuellement, est la seule d’Europe à cumuler une politique active de construction de logements sociaux avec d’importantes sommes consacrées à l’aide au logement personnelle, les autres pays optant pour l’une ou l’autre option. En somme, une politique non-soutenable à long terme, basée essentiellement sur l’endettement.
Pour que la construction de logements soit à la hauteur des besoins français, il serait judicieux de s’engager sur la voie de l’allégement des normes pesant sur la construction, de la moindre taxation des propriétaires, de la privatisation des HLM et de l’« ubérisation » du secteur du logement.
7 commentaires
Avec l’argent de qui ? Il va encore et toujours continuer à financer les fainéants du monde entier !
A 60 jours des élections présidentielles, il faut accepter les largesses du candidat président qui finance sa campagne avec l’argent du contribuable…
Vive la RÉPUBLIQUE MONARCHIQUE….
Vive la « DÉmauxCRATIE » soignée pendant les élections avec les soins du contribuable
Ainsi est la France
Ainsi va la France… Mais pour combien de temps encore ?
Avec celui de vos enfants cher amis. Le vôtre est déjà mangé jusqu’à votre retraite.
Bien à vous
Si signer des chèques en blanc est constitutionnel ; allons gaiement vers la tutelle du fait et la faillite.
Bien à vous
Je partage cet article. J’ajoute simplement que nous avons un Président qui manie le carnet de chèque de façon très dispendieuse. On dirait un gamin qui s’amuse avec un « sac de billes ». Là, on touche le fond, il n’y a plus qu’à reboucher la fosse qui a tout de septique…
(fait) FMI
Macron et son équipe sont des fous dangereux. La faillite de la France est imminente (mise sous tutelle).
Mais les Français dans leur grande majorité son contents ?????
Continuons !!