Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » Environ 39% des enseignants déjà menacés pour motifs religieux

Environ 39% des enseignants déjà menacés pour motifs religieux

par
838 vues

Le rapport est glaçant. Dans son étude sur les atteintes à la laïcité et les tensions religieuses à l’école, l’IFOP a révélé que plus d’un professeur sur trois a subi des menaces ou a été agressé physiquement à cause de tensions identitaires ou religieuses. Selon cette enquête, les violences liées au fait religieux en milieu scolaire, mises en lumière par le drame du meurtre de Samuel Paty en octobre 2020, sont loin d’être des cas isolés.

Le problème, pourtant, est loin de concerner toutes les religions, bien que l’usage du terme « laïcité » permette d’éluder pudiquement la question. « Un climat d’insécurité culturelle qui s’inscrit dans une poussée très nette du religieux en milieu scolaire, surtout dans le public : le nombre d’enseignants rapportant le port de tenues religieuses est par exemple en forte hausse (63%, +23 points depuis décembre 2020) » souligne l’IFOP. A l’école, les tensions sont presque toujours liées à l’Islam et ne sauraient être uniquement imputées à une infime minorité. L’IFOP révélait déjà en 2021 que 47% des lycéens déclaraient avoir assisté à des revendications religieuses au sein de leur établissement (74% dans les réseaux d’éducation prioritaire – REP) et que pour 65% des jeunes musulmans, « les normes et règles édictées par [leur] religion sont plus importantes que les lois de la République ». L’imprégnation religieuse, qui se confond avec la revendication identitaire et politique, a ainsi infiltré nos écoles où les jeunes sont de plus en plus nombreux à se radicaliser. Une tendance inquiétante face à laquelle l’Education nationale semble demeurer bien trop passive et impuissante.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

2 commentaires

Fitoussi Daniel 14 mars 2023 - 8:48 am

Transformer des revendications bancales pour la plupart en revendications religieuses, c’est une erreur monumentale.
Erreur de prendre au sérieux ces élèves musulman qui pour la majeure partie d’entre eux, n’ont jamais mis les pieds dans une mosquée et/ou n’ont jamais étudié la moindre Sourate ni les lois relatives à la Charia.
Les musulmans ne sont pas exemptés du respect des principes de la laïcité en vigueur dans nos établissements scolaires.

Répondre
Christine 14 mars 2023 - 6:15 pm

Manipulation des élèves, des filles par l’islam infiltré dans toutes les strates de notre pays, ainsi que dans les instances de l’UE qui ne voit pas de mal à ça, ses fonctionnaires gavés n’ayant jamais ouvert un coran.
Ce n’est pas moi qui parle d’infiltration. La stratégie est affichée en toute franchise sur le site ISESCO.

Répondre