Il a suffi de quelques semaines sans pluie pour crier à la sécheresse (depuis quelques jours, il n’arrête pas de pleuvoir) et d’un malheureux concombre pour provoquer la panique dans nos assiettes. Voici les deux derniers exemples d’hystérie collective qui pourraient être intégrés à ceux recensés par Bruno Tertrais dans son excellent essai.
Citons quelques-unes des apocalypses récentes : la population mondiale s’accroît trop vite, le climat se dégrade gravement, les produits chimiques détruisent notre santé, le capitalisme s’éteint, la période des grandes épidémies approche… L’auteur démonte ces délires, faits et chiffres à l’appui. Sans oublier de rajouter que la politique de la peur a toujours servi certains intérêts et qu’en réalité la planète et l’être humain se portent beaucoup mieux aujourd’hui qu’hier. Voici un travail de salubrité intellectuelle qu’on aimerait voir faire par les médias. Mais « Good news are no news » : parlons catastrophes !