Après Greta a tué Einstein, dont l’objet était la critique de l’écologisme idéologique – un « cadre de croyance que nous impose la viralité d’une idéologie simpliste, manichéenne, et par conséquent redoutable » – Jean-Paul Oury nous livre la suite nommée Greta a ressuscité Einstein. Si le premier tome était une réponse scientifique aux arguments écologistes, le deuxième vise en réalité à déconstruire le discours qui se sert de la science pour imposer une vision particulière à la société.
Ainsi, le docteur en histoire des sciences et technologies, et éditeur du site Europeanscientist.com, souhaite remettre l’église au milieu du village. A travers cinq chapitres, il s’attaque tout à tour à ce qu’il appelle la « climatocratie », la « covidocratie », la « biodiversitocratie », la « collapsocratie » et l’« algorithmocratie ».
Questionnant les politiques publiques menées durant la pandémie du covid-19 et des décisions qui ont été prises, le livre cible également l’écologisme, mais plus particulièrement la récupération politique de la science. Jean-Paul Oury dénonce les nombreuses théories répandues dans nos sociétés et reprises par les responsables politiques, alors que les faits scientifiques démontrent qu’elles sont fausses. En utilisant la science pour justifier telle ou telle revendication, les écologistes servent en réalité leur idéologie. La science, elle, est décrédibilisée.
L’auteur refuse l’idée que le progrès serait responsable du réchauffement climatique alors qu’au contraire, c’est l’innovation qui permettra à l’Homme de s’adapter au changement climatique. Il remarque que les solutions, comme le nucléaire, aux problèmes environnementaux sont arbitrairement écartées. Pour lui, il existe « un risque que les politiques du climat fassent à l’Europe ce que le marxisme a fait à l’Amérique Latine. » (p.77) Il alerte également sur les drames que peut entraîner la planification.
Dénonçant le diktat de la pensée environnementaliste, l’auteur nous montre comment les arguments censés prouver que la « sixième extinction de masse » n’est due qu’à l’action de l’Homme ne relèvent, en réalité, que d’une de manipulation au service des thèses collapsologiques. Nous ne sommes pas ici dans la scientificité mais dans l’engagement politique. La science est détournée au profit d’un agenda politique.
A travers de nombreuses sources scientifiques et données diverses, Jean-Paul Oury s’attaque aux apprentis dictateurs verts et à une forme de ce que l’on pourrait appeler le néo-scientisme. Il attire notre attention, dans son dernier chapitre, sur la technologie qui pourrait servir à la manipulation de masse. N’est-ce pas déjà le cas en Chine avec le système totalitaire du crédit social ?
L’auteur termine par cette question : est-ce que « les classes moyennes et le peuple se laisseront domestiquer par cette élite qui veut légiférer au nom de la Science, et au mépris des libertés » ? (p.245) Préférant « la science des ingénieurs » à celle des « législateurs », M. Oury démontre, comme de nombreux scientifiques, qu’il ne faut pas céder au catastrophisme climatique. Si le climat change, ce qui est un fait, la science du climat ne doit pas rester la chasse gardée des catastrophistes. La réponse à ce changement réside dans l’innovation pour permettre à l’être humain de s’adapter à ces nouvelles conditions.
Ce livre est un appel : la science ne doit pas être dévoyée ou récupérée pour servir une idéologie politique.
3 commentaires
« C’est la personne humaine, libre et créative qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d’IMBECILITES et d’ABRUTISSEMENT. »
« Il n’y a que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine … mais pour l’univers, je n’en pas de certitude absolue. »
AU SECOURS EINSTEIN !
Ecoloctature, les chemises vertes
Chef des chemises vertes Benito Jadot
Est pour le Pays un dangereux fardeau
Quand Eva Pompili sévit au ministère
Obérant l’avenir de diktat délétères.
On cherche en vain les bases scientifiques
De leurs ukases prétendus bénéfiques.
Sous la bannière verte défilent tour à tour
Marxistes désabusés anars sur le retour
Crédules militants rongés de frustration
Cherchant en ce combat la considération.
Un exutoire pour cette valetaille
La croisade verte, sainte bataille !
Un arsenal de dogmes leur sert de cerveau
Il se croient visionnaires ils ne sont que veaux
Qui suivent dociles de nouveaux Jérémie
Prophètes accusant l’homme d’être l’ennemi
De son espace vital, l’Eden originel
Menaçant par ses actes son destin éternel.
Ils lancent des fatwas ivres de fanatisme.
Malheur à qui conteste leur absolutisme
Car tout ce qu’ils professent vaut évangile
Qui promet le bûcher à la contradiction
Qui oppose des faits à leurs thèses fragiles
N’obtient que l’invective comme réaction.
Forts de vouloir notre bien malgré nous,
Ces donneurs de leçons toujours péremptoires
Nous agressent de sermons accusatoires
Aveugles aux menaces qui pèsent sur nous
Nous les inconscients les irresponsables
A croire nos ressources inépuisables ;
Que ce réchauffement n’est que passager
Comme la Terre en connut, elle si âgée ;
Que le nucléaire qu’il faudrait honnir
Est au contraire énergie d’avenir.
Que les éoliennes hideux totems
Sont de leur folles idées l’emblème
Enlaidissent la vue, enrichissent certains
Offrant l’argent de tous en juteux butin.
Cette pénible engeance a son Vatican
L’incertain Jouzel qui diffuse à l’encan
Des bulles climatiques privées de fondement
Et prêche comme Pape un vert catéchisme
Fait de convictions qui tiennent du fétichisme,
Affirmées, martelées avec acharnement.
L’énergie est une affaire sérieuse
Les lubies partisanes et fallacieuses
Sont à bannir de sa saine gestion ;
La confier au vent est une fiction.
Las ! Le clientélisme de nos dirigeants
A donné une audience à ces militants
A verdi son action ainsi se ménageant
Le croyait-il, le soutien des verts votants.
S’en remettre à Hélios et Eole
Nier le génie humain mis à sa survie
C’est l’intelligence qu’ainsi on immole
Quand au Coran vert on l’asservit.
Le terme « dérèglement climatique » devrait alerter les esprits encore lucides sur la manipulation sous-jacente. On injecte sournoisement dans le cerveau du lecteur l’idée que le climat terrestre serait « réglé » une fois pour toutes sur les conditions climatiques des 3 derniers siècles! Des variations climatiques de grande amplitude très rapides ont déjà eu lieu au cours des millénaires en l’absence d’activités humaines débridées.