La certification Haute Valeur environnementale (HVE) est apparue lors du Grenelle de l’environnement de 2007. Elle a été expérimentée de 2008 à 2009 afin d’en définir les contours et véritablement officialisée le 25 octobre 2011 avec la création de la Commission nationale de certification environnementale (CNCE), chargée de suivre la mise en œuvre du dispositif. Le label HVE a pour objectif d’amener les agriculteurs à produire de manière plus respectueuse de l’environnement : cela signifie donc leur imposer un certain nombre de contraintes supplémentaires. Néanmoins, cette « conversion » se fait de façon volontaire. Désormais, des coopératives ou des négociants demandent à leurs partenaires de se convertir à cette norme, bonne pour l’image de marque.
Depuis peu, la HVE subit des attaques de la presse, d’ONG comme Greenpeace, ou d’associations de consommateurs comme Que Choisir. Pourquoi ? Parce que le label HVE, destiné à l’agriculture conventionnelle, est un concurrent direct pour l’agriculture biologique et son lobby.
En quoi consiste la certification HVE ?
Au 1er janvier 2020, 8 218 exploitations bénéficiaient de la mention « Haute Valeur environnementale ». Elle garantit que les pratiques agricoles préservent l’écosystème naturel et réduisent la pression sur l’environnement. Cette démarche volontaire s’appuie sur quatre piliers : la préservation de la biodiversité, la stratégie phytosanitaire, la gestion de la fertilisation et la gestion de l’irrigation.
La certification HVE comporte trois niveaux :
• le niveau 1 implique d’adhérer à la réglementation environnementale en vigueur et aux engagements de la politique agricole commune (PAC) ;
• le niveau 2 commande de respecter seize obligations relatives aux quatre thématiques présentés ci-dessus ;
• le niveau 3, le plus exigeant, repose, lui, sur une obligation de résultat. La mention HVE est attribuée lorsqu’une des deux options de ce niveau est validée.
– L’option A suppose de souscrire à des obligations concernant les quatre thèmes mentionnés, comme la diversité d’espèces cultivées, la fréquence des traitements phytosanitaires, etc.
– L’option B consiste à respecter deux injonctions : 10 % de la superficie agricole utilisée (SAU) en infrastructures dites « agro-écologiques » ou 50 % de la SAU en prairies permanentes de plus de cinq ans ; un poids des intrants [[Les intrants sont les différents produits apportés aux terres et aux cultures, qui ne proviennent ni de l’exploitation agricole, ni de sa proximité. Les intrants ne sont pas naturellement présents dans le sol, ils y sont ajoutés pour améliorer le rendement des cultures. Ce sont par exemple les engrais, les produits phytosanitaires, les semences ou les plants.]] dans le chiffre d’affaires qui ne dépasse pas 30 %.
Pour résumer, la certification HVE permet à des agriculteurs conventionnels de faire prévaloir leurs bonnes pratiques environnementales ; ce qui est aujourd’hui nécessaire dans un pays où les consommateurs sont en demande de produits agricoles vertueux pour l’environnement. Mais ce label ne plait pas à la corporation de l’agriculture biologique.
Le lobby du bio en guerre contre la certification HVE
Une corporation, selon wikibéral (le wikipédia libéral), est « un ensemble de personnes qui exercent la même profession, généralement regroupées dans une association et bénéficiant, comme ce fut le cas aussi bien dans l’Antiquité romaine que sous l’Ancien Régime, d’un ensemble de monopoles et de privilèges. » C’est bien cet esprit qui habite la branche agro-alimentaire du bio et qui l’a dernièrement poussée à entrer en guerre contre la HVE.
La première attaque date de mai 2021. Dans un article du Monde signé Stéphane Foucart, la certification HVE est décrite comme quelque chose qui « ne présente, dans la majorité des cas, aucun bénéfice environnemental ». La deuxième attaque de grande ampleur a été lancée par l’intermédiaire des associations UFC-Que  Choisir, Greenpeace France et WWF France qui, dans un communiqué de presse du 28 septembre 2021, partagent les labels du monde agricole en deux catégories : les bons, à savoir les quatre labels bio (AB, Bio Équitable, Demeter, Nature et Progrès), et les mauvais, tous conventionnels (HVE, Agri-confiance, certaines AOP et Label rouge). Le président de l’UFC – Que choisir, Alain Bazot, affirme que la HVE est un « leurre ». C’est pour cela d’ailleurs que ces associations demandent la suspension de la certification HVE tout en réclamant, cela n’est pas pour surprendre, plus de subventions et de soutien public pour l’agriculture biologique, qui a fait ses preuves… Pas sûr que les habitants du Sri Lanka, pays entièrement en bio et actuellement en pénurie alimentaire, soient du même avis.
Le lobby du bio se comporte en véritable corporation, voulant éliminer ses concurrents pour être le seul à surfer sur la vague du « mieux manger ». Si les ventes du bio stagnent depuis 2019, le lobby du bio veut surtout se réserver la manne du marché de la restauration collective. En effet, selon la loi Egalim de 2018, 50 % des repas de la restauration collective, ceux des écoles notamment, doivent être issus des labels « durables », dont le HVE fait partie.
Cette guerre est d’ailleurs bien éloignée de toute considération écologique ou sanitaire, étant donné que, comme l’IREF l’a démontré dans une étude, il n’y a aucun bénéfice écologique, sanitaire, ou nutritif, à consommer des produits issus de l’agriculture biologique plutôt que de l’agriculture conventionnelle.
Dans un entretien accordé au média de « réinformation agricole » Agriculture et environnement, Josselin Saint-Raymond, directeur de l’Association nationale pommes-poires (ANPP), rappelle que « Cette mobilisation [contre la HVE] repose sur une opposition stérile entre deux modèles agricoles, portée par certains militants de l’agriculture biologique. Ils pensent œuvrer à son développement commercial en l’opposant à l’agriculture conventionnelle. Cela arrange les distributeurs bios qui financent leurs actions. »
Même la Cour des comptes semble être influencée par le lobby du bio. Dans sa récente note sur la transition agro-écologique, elle affirme que la certification HVE « n’apporte […] pas de garantie environnementale suffisante à l’heure actuelle. » Mais sans apporter, elle, aucune preuve de ce qu’elle avance.
Pour la liberté du choix de chacun, sans subventions ni pressions
La HVE peine pour l’instant à convaincre l’ensemble des agriculteurs, comme le montre le nombre d’exploitations qui ont obtenu le label : quelque 430 000 exploitations restent réticentes. D’où l’idée du gouvernement d’offrir un crédit d’impôt aux structures souhaitant se convertir, ce qui a déclenché la colère du lobby ultra-subventionné du bio. Beaucoup d’agriculteurs, notamment de viticulteurs, ont cependant déjà franchi le pas de la HVE, sans la carotte du crédit d’impôt et l’année 2021 devrait voir le nombre d’exploitations certifiées augmenter considérablement.
Si la HVE peut être encouragée, elle ne doit être ni une obligation venant de l’Etat, ni subventionnée ou bénéficier d’une niche fiscale quelconque. L’imposition des 50 % de produits « durables » pour la restauration collective doit également être supprimée. C’est au marché de s’adapter, librement, aux attentes des consommateurs en la matière.
Ainsi, il est nécessaire de libérer les agriculteurs du poids des normes et de l’Etat, tout en sortant de la politique vicieuse de la subvention. Mais cela provoquera une forte résistance de la part de l’agriculture bio, qui a bâti son business sur une politique de la peur et l’ultra-subvention d’un modèle non efficient.
9 commentaires
La certification Haute Valeur environnementale donne des boutons au lobby du bio
Un bel article de propagande relayant les discours de la corporation de l’agriculture chimique. Haute Volée d’Enfumage.
Si meme la Cour des comptes émet des doutes sur la mise en oeuvre de cette fausse bonne idée immediatement détournée pour tromper le consommateur et encouragée aujourd hui par les pouvoirs publics par des crédits d impots inutiles et délétères, c est qu il y a qq raisons car elle ne peut être taxée de faire partie de la « corporation » (sic !) du bio !
Et quand l Iref qui se dit defendre le libéralisme se fait le chantre des aides d’État, Frederic Bastiat doit se retourner dans sa tombe. Vous perdez toute crédibilité et montrez les raisons de vos activités qd vous faites du pro trump, de l anti dérèglement climatique
primaire ou que vous vous parez des costumes mal taillés pour être les thuriféraires de modele d »agriculture sur un sujet que vous ne connaissez à l’évidence pas. Votre manichéïsme en deviendrait aussi presque drôle si le sujet ne devait pas etre très sérieux. Venez voir dans les champs et dans les vignes ce qui se passent suivant les differentes approches (et pas celles racontées dqns des communiqués de presse pour faire du green washing), mais avec ceux qui s engagent au quotidien en travaillant un peu plus que pour faire ce genre de chronique, pour changer ce monde dont vous pronez les vertus mais qui va droit dans le mur.
jpierre
Libéral, paysan, libre.
La certification Haute Valeur environnementale donne des boutons au lobby du bio
Bonjour Monsieur,
Aucun article de propagande n’est publié sur le site de l’IREF, uniquement des articles avec des faits détaillés et étayés. Nous ne relayons pas les discours de la méchante « corporation de l’agriculture chimique » mais simplement les faits agricoles. Tandis que l’agriculture conventionnelle (alliée aux biotechnologies) permet de sauver de la famine des millions de personnes dans le monde, l’agriculture bio imposée provoque des pénuries. (Cf Sri Lanka)
Et, dois-je le rappeler encore ici, chimique ne veut pas dire mauvais tout comme naturel ne veut pas dire bon. Nous le démontrons d’ailleurs dans nos différents articles sur le sujet.
La Cour des comptes émet beaucoup d’avis qui sont loin d’être libéraux ou encore favorables à l’économie. Elle n’est pas un modèle de vertu.
Je vous conseille de lire attentivement l’article ci-dessus, et vous verrez que nous ne sommes pas les partisans des aides de l’Etat, contrairement au lobby du bio :
« Si la HVE peut être encouragée, elle ne doit être ni une obligation venant de l’Etat, ni subventionnée ou bénéficier d’une niche fiscale quelconque. L’imposition des 50 % de produits « durables » pour la restauration collective doit également être supprimée. C’est au marché de s’adapter, librement, aux attentes des consommateurs en la matière. »
Voilà une phrase que ne reniera pas Frédéric Bastiat.
Nous connaissons les résultats du bio, en particulier dans les vignes, par la réalité du terrain. Ils ne sont pas probants, malgré ce que justement les communiqués de presse veulent nous faire croire.
C’est au contraire le modèle du bio qui emmène l’agriculture droit dans le mur.
Nous prônons, comme l’article le rappelle, la liberté non-subventionnée et le laissez-faire du marché.
« Ainsi, il est nécessaire de libérer les agriculteurs du poids des normes et de l’Etat, tout en sortant de la politique vicieuse de la subvention. »
Vos procès d’intention n’ont pas lieu d’être ici, étant donné qu’ils sont tous réfutables.
Bien cordialement,
Aymeric Belaud
Libéral, viticulteur et libre.
La certification Haute Valeur environnementale donne des boutons au lobby du bio
Bonjour, même si je partage une partie de vos propos – en particulier la guerre délétère que livre le lobby bio au lieu de coconstruire un modèle agricole vertueux -, je pense que résumer la situation désastreuse de Sri Lanka au seul passage au bio est très simpliste, voire carrément faux.
Cela est plutôt le fait d’une transition extrêmement brusque et arbitraire pour le monde agricole, ajouté à une crise économique qui a provoqué peur, thésaurisation et inflation…
L’agriculture bio généralisée, mesure qui n’aura duré que 6 mois, n’a finalement concerné que peu d’agriculteurs car la plupart a utilisé leurs stocks d’engrais classiques, en particulier sur la campagne agricole d’avril à juin (Yala)
La certification Haute Valeur environnementale donne des boutons au lobby du bio
Bonjour,
La situation au Sri Lanka et les dommages du 100 % bio sont bien réels.
Je vous invite à lire l’article ci-dessous qui retrace parfaitement la situation au Sri Lanka ainsi que dans d’autres pays ayant expérimentés le 100 % bio.
https://www.agriculture-environnement.fr/2021/10/22/les-echecs-du-cent-pour-cent-agriculture-biologique
Cordialement
La certification Haute Valeur environnementale donne des boutons au lobby du bio
« Nous connaissons les résultats du bio, en particulier dans les vignes, par la réalité du terrain. Ils ne sont pas probants, malgré ce que justement les communiqués de presse veulent nous faire croire.
C’est au contraire le modèle du bio qui emmène l’agriculture droit dans le mur. »
sic ! Vous n’êtes malheureusement pas crédible en ecrivant des choses comme cela – il ne suffit pas d’affirmer pour convaincre ou de prendre un exemple qui vous arrangerait pour étayer un point de vue – manipulation classique de communication bas de gamme. Vos connaissances et vos experiences semblent plus que limitées sur l’agriculture , les approches telle que l’agroécologie, les labels, et surtout la vigne et le vin pour dire des choses comme cela. Frédéric Bastiat se retourne assurement dans sa tombe a chacune de vos publication et à chacun vos commentaires. L’iref et vos analyses ne sont assurement pas liberales malgré qq réferences et fausses affirmations pour parer d’un costume « libéral » des visions d’un monde éculé. Vos propos sont assurément partisans d’un conservatisme qui fait froid dans le dos et qui dessert in fine plus qu elle ne la sert, la pensée libérale, dont vous n’etes pas le défenseur, mais un fossoyeur.
La certification Haute Valeur environnementale donne des boutons au lobby du bio
Bonjour,
Pourtant c’est la réalité du bio et ses résultats qui, malgré un grand effort de propagande et d’agribashing contre le conventionnel, qui ne sont pas crédibles. Nous n’affirmons rien, mais nous le prouvons dans nos articles présents sur ce site que je vous invite à lire attentivement et sérieusement.
Je suis désolé pour vous mais je n’ai aucune leçon à recevoir sur mes connaissance en agriculture ou sur la connaissance du terrain.
Votre procès d’intention ne tient pas debout et vos affirmations sur Bastiat sont risibles. Défendre un marché libre, sans subvention, est-ce cela que vous appelez un « conservatisme qui fait froid dans le dos » ? Si l’agriculture bio a de si bons résultats que cela, pourquoi n’acceptez-vous pas la réelle concurrence d’un véritable marché libre ? Est-ce que toucher des subventions et bénéficier d’un marketing de la peur est pour vous du libéralisme ?
Malgré vos affirmations, car je vous cite ici « Vous n’êtes malheureusement pas crédible en écrivant des choses comme cela – il ne suffit pas d’affirmer pour convaincre ou de prendre un exemple qui vous arrangerait pour étayer un point de vue – manipulation classique de communication bas de gamme. », nous sommes non-seulement des défenseurs de la pensée libérale, et notamment de Bastiat, que nous connaissons réellement.
Nos articles se basent sur des faits, et rien que sur des faits. Les émotions et les ressentis de chacun n’ont que peu de valeur face à eux.
Je vous invite à lire cet article de Laurent Pahpy sur un rapport parlementaire qui dénonce les désillusions subventionnées de l’agriculture « bio » :
https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Un-rapport-parlementaire-denonce-enfin-les-desillusions-subventionnees-de-l-agriculture-bio
Et je vous renvoie vers notre étude : Agriculture « BIO » : tromperies subventionnées
https://fr.irefeurope.org/Publications/Etudes-et-Monographies/article/Agriculture-BIO-tromperies-subventionnees
Cordialement.
La certification Haute Valeur environnementale donne des boutons au lobby du bio
Le sujet abordé est clivant, voir les commentaires précédents, mais, hors toute polémique, je suis plutôt d’accord avec l’auteur de l’article:nous avons 2 modes de travai’ avec la même finalité et des modèles économiques opposés. Quand au Sri Lanka ce n’es pas chez nous et n’oublions pas que la Cours des Comptes n’a autorité que sur les comptes de la France et que ses autres avis ne sont que des avis personnels.
Il serait plus constructif de mettre tout le monde autour d’une table et d’oublier l’état, les pouvoirs publics et et les querelles partisanes pour créer une filière alimentaire responsable, respectueuse.
La certification Haute Valeur environnementale donne des boutons au lobby du bio
M. Belaud,
Ces attitudes ne s appellent meme plus des biais de confirmation, mais de l’aveuglement, voire de la manipulation. Pour assoir vos positions, intenables meme face a un enfant de 6 eme qui pourrait facilement réfuter vos argumentations, vous vous servez de publication… de commentaires de vos propres articles. M. Pahpy semble malheureusement aussi compétent que vous en agriculture. Il n a jamais du passer du temps sur une exploitation agricole. Sur le rapport sénatorial co ecrit par le senateur de mon ancienne circonscription que je connais donc bien, il n avait pas pour objet de cliver la demarche bio et chimique. Il insistait sur le decalage entre le discours sur l’ambition du developpement de l agriculture biologique et sa mise en oeuvre par les pouvoirs publics, assez justement d ailleurs puisque la situation actuelle (et le fourvoiement dans la Haute Valeur d Enfumage) démontre à l’évidence la schizophrénie étatique et sa permeabilité face au lobbies chimiques (le lobby bio n’existe pas en comparaison a la puissance du lobby de l’industrie et de l agriculture chimique – moyens financiers, budgets alloués, irrigation permanente, jusqu a l’Iref ! . Vous semblez ne pas (vouloir) connaitre toutes les etudes qui indiquent que les modèles de l agriculture chimique, en France et dans le monde, sont a bout de souffle et ne peuvent perdurer. Je n ai meme pas envie de vous aiguiller vers tel ou tel lien tant les etudes sont nombreuses. On est dans le même ordre de grandeur avec les personnes qui contestent sans esprit la situation et les causes des évolutions climatiques catastrophiques de la planète… En citant 2 articles stupides de pseudo scientifiques. Bref voir des personnes qui ont votre âge défendre des causes de vieux conservateurs anti libéraux dans un faux think tank qui ne passe son temps qu’à soutenir Trump – dont vous utilisez exactement les mêmes techniques de communication – et une vision éculée du monde et de l’économie, on peut assez vite passer du rire… aux larmes.
La certification Haute Valeur environnementale donne des boutons au lobby du bio
jpf…
1- Apprenez à écrire, ça ne vous fera pas de mal, et baissez la toxicité, vu que la maturité ça ne vous parle pas…
2- « Bref voir des personnes qui ont votre âge défendre des causes de vieux conservateurs anti libéraux dans un faux think tank qui ne passe son temps qu’à soutenir Trump – dont vous utilisez exactement les mêmes techniques de communication – et une vision éculée du monde et de l’économie, on peut assez vite passer du rire… aux larmes. »
C’est faux, puisqu’il existe le minarchisme, le paléo-libertarianisme (ou libertarianisme conservateur), notamment adoptés par le parti KORWiN en Pologne (étant dorénavant membre de la coalition Konfederacja). Le laissez-faire, le libéralisme classique, minarchisme, libertarianisme de droite etc. ne sont pas incompatibles avec le conservatisme, n’en vous déplaise ^^.
Quand on est ignorant, la moindre des choses est de faire ses propres recherches et d’apprendre par soi-même un minimum. Je suis ni anti-Trump, ni pro-Trump et les avis biaisés comme le vôtre (au même titre qu’une politique étrangère n’étant trop partial) conduisent seulement à l’aveuglement. Mais encore une fois, l’impartialité ça ne vous parle pas.
3- « (le lobby bio n’existe pas en comparaison a la puissance du lobby de l’industrie et de l agriculture chimique – moyens financiers, budgets alloués, irrigation permanente, jusqu a l’Iref ! »
Savez-vous ce qu’est l’argent public, les dépenses publiques, ou encore les subventions ? Je crois que quand on se gave de subventions, d’argent du contribuable, et qu’on se baigne dans l’irresponsabilité des dépenses, on n’a pas de leçons de morale à recevoir venant de personnes de votre part ^^.
La Pologne et la Hongrie subissent actuellement un chantage sur les subventions venant de l’UE. Il n’y aurait pas de « chantage » s’ils étaient indépendants des subventions.
Si vous persistez à croire en l’incompatibilité du libéralisme avec le conservatisme, on ne peut rien pour vous. Il y a Lew Rockwell, Thomas Massie, Ron/Rand Paul, l’institut Mises (version anglaise; de Ludwig von Mises), Murray Rothbard… Mais c’est monnaie courante de rejeter la faute sur les autres, au nom de sa propre ignorance :).
En revanche, le laissez-faire est certainement incompatible avec le capitalisme de connivence d’Etat (aka Crony Capitalism). Ce dernier semble particulièrement vous obséder ^^.