Le rapport de 3.949 pages consacré aux connaissances disponibles sur la science du climat et publié par le GIEC cet été 2021 a été largement commenté. La conclusion de son « résumé pour les décideurs » fait peur : « Le réchauffement global de 1,5°C à 2°C sera dépassé au cours du 21ème siècle sauf si de profondes réductions des émissions de CO2 ont lieu dans les décennies à venir ». Pourtant, d’autres relativisent la situation.
C’est le cas de Steven Koonin professeur de Physique américain, spécialiste des modèles informatiques du climat, dans son ouvrage titré Unsettled: What Climate Science Tells Us, What It Doesn’t, and Why It Matters paru en mai 2021. Il avait déjà fait paraître dans le Wall Street Journal du 19 septembre 2014 un article intitulé « La science du climat n’est pas établie » dans lequel il doutait de l’origine anthropique du réchauffement.
Du fait de sa position, le professeur Koonin a été ostracisé par la communauté du GIEC. Il en est de même du professeur français Pascal Richet qui à partir des carottes glaciaires de Vostok, retraçant les niveaux de température et de carbone sur les 420 000 dernières années, a trouvé que l’augmentation de température précédait les hausses de teneur en carbone dans l’air, et non l’inverse, ce qui peut remettre en cause l’idée du réchauffement anthropique. Un représentant du GIEC l’a aussitôt traité de « négationniste » et a essayé de faire retirer son article « The temperature-CO2 climate connection: an epistemological reappraisal of ice-core messages. » de la revue scientifique reconnue History of Geo- and Space Sciences dans laquelle il l’avait publié après validation par des pairs.
Certes, le climat se réchauffe et il est important d’en connaître les causes pour tenter d’éviter ses débordements. Si l’homme en est l’auteur, alors en effet, le retour à une société préindustrielle serait peut-être une solution pour éviter qu’un réchauffement excessif nous tue tous à petit feu. Il faut tout de même être prudent parce que les mesures de décroissance pourraient nous tuer plus vite encore, en revenant à une planète Terre qui avant 1800 avait de la peine à faire vivre sur son sol plus d’un milliard d’habitants dont l’espérance de vie moyenne n’était guère supérieure à 30 ans. Il ne faudrait pas que l’humanité meure de la purge de progrès qu’elle se serait infligée avant d’être victorieuse du réchauffement.
D’autant qu’il y a eu dans l’histoire de nombreuses périodes alternées de réchauffement et de refroidissement alors même que l’homme n’y était pas encore producteur de carbone. Ce que le GIEC n’évoque qu’à voix très basse et que d’autres soutiennent avec plus de force est qu’après tout ce réchauffement pourrait être dû principalement à l’astronomie, à la géologie … Le phénomène de lent affaissement dans les océans de nombreuses petites îles volcaniques pourrait être dû moins au réchauffement climatique qu’à la subsidence induite par la contraction thermique du soubassement de ces îles à mesure que celui-ci refroidit avec le temps. Les glaciers représentent un volume d’eau trop petit pour que leur fonte contribue réellement à la montée du niveau des océans.
Des milliers de scientifiques ont fait part de leur scepticisme sur l’origine anthropique du réchauffement au travers d’études ou de pétitions, de celle du physicien F. Seitz, ancien président de l’American National Academy of Sciences, à celle lancée par le Groupe d’experts International Non Gouvernemental sur l’évolution du climat (NIPCC), ou encore à celle initiée en 2019 par le professeur italien de géologie Uberto Crescenti…
7 commentaires
Réchauffement climatique : le GIEC cherche-t-il à nous faire peur ?
N’y a t-il que le GIEC ? Faire peur à la population n’est pas nouveau, c’est vieux comme le monde, cela permet de mettre en place des contraintes sévères et surtout des TAXES. Reste et cela est nouveau tous les extrémistes les plus dangereux qui aujourd’hui ont une grâce médias
tique sans égal ce qui est tout aussi dangereux.
Tout cela n’est que la réduction progressive des libertés individuelles et mises à mal sous une bienveillance médiatique et une destruction de nos cultures et de notre économie.
La grande question qu’il faut se poser est la fin de toute cette manipulation, car fin il y aura tôt ou tard et les circonstances seront certainement particulièrement violentes. Le tout est de savoir quand cela arrivera mais on peut constater que l’approche de cette fin est de plus en plus rapide.
Réchauffement climatique : le GIEC cherche-t-il à nous faire peur ?
Souvenons nous du rapport du Club de Rome
Dans les années 70 ce rapport était devenu la Bible , jusqu’à Bruxelles où Sico Mansholt régnait en maître. Rédigé par des augustes experts il annonçait une pénurie généralisée et paniquait tout le monde. La solution préconisée à l’époque était déjà une décroissance généralisée . Où serions nous aujourd’hui si ces recommandations avaient été suivies ? Qu’en reste t’il ? Que du vent …
A la fin du XIX° les prévisionnistes voyaient New York disparaître sous le crottin de cheval
Réchauffement climatique : le GIEC cherche-t-il à nous faire peur ?
« Si l’homme en est l’auteur, alors en effet, le retour à une société préindustrielle serait peut-être une solution pour éviter qu’un réchauffement excessif nous tue tous à petit feu. »
Les forces terrestres et cosmiques sont des milliards, de milliards, de milliards de fois plus puissantes que l’activité humaine. (concernant l’impact du cosmos sur la formation de nuages, lire H. Svensmark – Increased ionization supports growth of aerosols into cloud condensation nuclei).
Il y a eu des augmentations de CO2 par le passé, la vie a continué. Ces augmentations ont été provoquées par des phénomènes naturelles.
Ces phénomènes naturels n’ont pas cessé avec la révolution industrielle.
Ce sont ces phénomènes naturels qui provoquent l’augmentation du CO2.
Lire Hermann Harde – 2019 (« C’est la température qui pilote l’essentiel de l’augmentation du CO2. ») et Edwin Berry – 2019 (Cependant, les données et la physique simple prouvent que la théorie centrale du GIEC est fausse et que la nature, et non le CO2 humain, est la cause dominante de l’augmentation du CO2).*
Je rappelle qu’à ce jour strictement aucune étude ne prouve par A+B que le CO2 anthropique est responsable d’un réchauffement climatique.
Strictement aucune étude ne prouve par A+B qu’une augmentation du CO2 serait une catastrophe. Des études affirment le contraire.
Strictement aucune étude ne prouve par A+B qu’une montée des températures serait une catastrophe.
Le GIEC est une imposture, qui de plus ne respecte pas la loi de conservation de masse. Ce qui n’était pas le cas avant 2007.
Il se trouve que la méthode dite « classique » de calcul prenant en compte la loi de conservation de masse amène à la conclusion que ce sont les phénomènes naturels qui sont la cause d’une augmentation du CO2.
Et le CO2 n’est pas un polluant. Et il n’y a pas de différence entre le CO2 anthropique et le CO2 naturel.
La nature ne va pas traiter les deux de manière différente. Pour elle, le CO2 anthropique est naturel. Elle ne sait pas que c’est anthropique. Elle va le traiter comme le CO2 d’un volcan.
Bref, c’est n’importe quoi.
Voilà ce qu’un ami scientifique spécialiste du GIEC et d’Hermann Harde m’a écrit concernant Harde-2019 :
« L’article que vous mentionnez (Hermann Harde – 2019)* est justement une réponse aux contradicteurs qui reproche à Harde son approche par la quantité de masse.
Dans cet article, Harde montre les différents modèles, qu’il compare.
Puis démontre les mesures corroborent la méthode de calculs qu’il défend. (Ce n’est pas le cas du modèle d’absorption du GIEC)
Il montre en quoi les autres approches contredisent la loi de conservation de masse.
Et cerise sur le gâteau, il démontre que l’approche par l’équation de continuité tridimensionnelle donne le même résultat. (Et oui l’équation de continuité tridimensionnelle prend tout en compte.)
Si l’approche était fausse, la loi serait fausse…
Mais la méthode que Harde défend n’est pas la sienne à l’origine.
Keeling (de la courbe de Keeling) Suess (de l’effet Suess) calculaient ainsi et tous les grands noms cités par le GIEC avant 2007 calculaient ainsi.
Le GIEC a créé un modèle de toute pièce.
A présent le GIEC explique que ceux qui ne comprennent pas le modèle ne sont pas des experts et qu’il n’utilise pas les « méthodes modernes »…
Donc exclue du débat tous ceux qui calculent comme Harde. (Une bonne illustration de la méthode classique du GIEC, quand une mesure dérange, on la remplace par un modèle.)
En gros, Harde défend les méthodes utilisées par Keeling et tous les autres.
Le GIEC utilise la courbe de Keeling, mais jette ses observations sous un bus.
Les démonstrations sont dans l’article.  »
*— « C’est la température qui pilote l’essentiel de l’augmentation du CO2. » – Lire Hermann Harde(1) : « What Humans Contribute to Atmospheric CO2 : Comparison of Carbon Cycle Models with Observations ». 2019.
Le Professeur Hermann Harde est physicien à l’Université Helmut Schmidt de Hambourg en Allemagne. Il a été Doyen de Faculté puis Vice-Président de son université.
— « Cependant, les données et la physique simple prouvent que la théorie centrale du GIEC est fausse et que la nature, et non le CO2 humain, est la cause dominante de l’augmentation du CO2. » – Lire Edwin Berry(2) : True human carbon cycle shows nature causes most CO2 increase. 2021.
Edwin Berry est physicien et météorologiste. Titulaire d’un doctorat de l’Université du Nevada, il est spécialisé en physique des nuages ​​et modélisation numérique.
Réchauffement climatique : le GIEC cherche-t-il à nous faire peur ?
Bien sûr que le GIEC cherche à nous faire peur. Avec la peur on peut nous faire marcher dans n’importe quelle direction. Et avec la grosse culpabilisation qu’il cherche à nous coller sur le dos nous payerons les taxes carbone sans rechigner. La manipulation est de plus en plus visible. Le CO2 un gaz à effet de serre? Parfaitement stupide.
Réchauffement climatique : le GIEC cherche-t-il à nous faire peur ?
J’aimerais pouvoir présenter en peu de phrases la conclusion à tirer de toute cette phraséologie.
+1,5 degré à la fin du siècle. Et alors ? Ce n’est jamais que le climat du Portugal !
Ce n’est pas ce réchauffement qui est nié par les gens scientifiquement instruits, c’est son extrapolation. Aucune extrapolation d’un phénomène de la nature ne peut-être faite, tout simplement parce qu’un trop grand nombre de paramètres sont un jeu dont beaucoup sont mal connus ou pas du tout.
Donc ces études n’aboutissent qu’à des hypothèses et non des certitudes.
C’est la seule conclusion à tirer de ces polémiques qui prennent souvent un ton haineux incompatible avec notre éducation occidentale.
Réchauffement climatique : le GIEC cherche-t-il à nous faire peur ?
Dans les rapports scientifiques AR5 et AR6, on ne trouve aucune preuve scientifique que le CO2, quelle que soit sa source, naturelle ou anthropique, ait une action mesurable sur la TMAG (température moyenne annuelle globale). De plus, depuis 20 ans, malgré plusieurs El Nino réchauffants, et malgré une très forte inflation des émission anthropiques de CO2, il n’y a quasiment plus de réchauffement global (mesures Hadcrut et UAH). Très gêné par ces observations, le GIEC a trouvé un moyen de les masquer tout en maintenant la peur du grand méchant réchauffement climatique anthropique : imputer au CO2 anthropique, les événements météo intenses et dramatiques récents et localisés : canicules, tempêtes, inondations, ce qui est une démarche anti-scientifique, car il faut au moins 30 ans pour évaluer une évolution du climat.
Réchauffement climatique : le GIEC cherche-t-il à nous faire peur ?
Il faut bien voir qu’il y a deux types de rapports qui n’ont rien à voir entre eux : le volumineux rapport scientifique AR6 et le résumé pour les décideurs. Le premier est scientifique, assez mesuré, n’assène aucune vérité non scientifiquement prouvée et précise les méconnaissances et les incertitudes. Le second, SPM, mis au point et voté par et avec les représentants des gouvernements, diplomates et fonctionnaires, est plutôt un « résumé par les décideurs ». Dans toute l’histoire de la science, jamais un document qui se veut scientifique n’avait été soumis au vote, ce qui confirme que le SPM n’est PAS un document scientifique, mais un document politique, voire idéologique, qui instrumentalise le volumineux rapport scientifique, technique de manipulation utilisée régulièrement par le GIEC. Le problème, c’est qu’il sert de référence mondiale à toutes les politiques climat-énergie très onéreuses, absurdes, incohérentes et destructrices, notamment celles de l’UE.