Le grand cirque organisé à Paris pour soi-disant sauver la planète est une vaste tromperie.
Il ne s’agit pas de nier que certaines années connaissent des températures plus élevées que d’autres, ni que trente dernières années ont connu un certain réchauffement dont certains pays peuvent souffrir. Mais la génération précédente avait connu un refroidissement qui faisait craindre aux scientifiques de l’époque l’annonce d’une nouvelle ère glaciaire. Le climat oscille de siècle en siècle. Et surtout il n’est pas démontré que l’activité humaine est déterminante comme cause du réchauffement ni que les dépenses incommensurables que veulent engager les Etats pour lutter contre ledit réchauffement soit efficaces. Certes, il est souhaitable que l’air soit plus vivable à Pékin, où il est irrespirable, comme à Paris où il est moins nocif. Mais est-ce une raison pour ameuter le ban et l’arrière ban à l’effet de multiplier les contraintes et de renchérir la vie des hommes pour un objectif spéculatif et invérifiable à échelle de notre génération et par la mise en œuvre de moyens dont personne n’a démontré l’efficacité et la portée effective? Les exigences légitimes en matière de qualité de l’environnement font fuser de toutes parts des innovations qui sauront répondre aux défis de ce siècle mieux que les contorsions politiques.
La réalité est que les partisans de nouveaux engagements internationaux et démesurés pour abaisser la température de la planète sont peu ou prou des collectivistes qui utilisent le climat, consciemment ou inconsciemment, pour renforcer le pouvoir des Etats sur les individus et bâtir à l’échelle du monde un gouvernement central qui s’établirait en nouveau Big Brother. Ils veulent aussi entraver le progrès et niveler les modes de vie sur le modèle des plus pauvres. Ils proposent des dépenses énormes qu’ils veulent faire contrôler par des Etats appelés à grossir sans cesse au détriment de la liberté des citoyens et de leurs finances. Non contents de dépenser chez eux, ils promettent d’inonder les pays les moins développés de subventions nouvelles. Barack Obama s’est engagé à leur consacrer 3Md$ dont 0,5 dès l’an prochain. François Hollande a annoncé une aide publique de 6 Md€ d’ici 2020 à l’Afrique. C’est si facile de déverser l’argent des autres !
Cet argent sera pourtant inutile et même sans doute pervers. Quand le monde développé donne de l’argent aux pays pauvres, cette manne qui reste souvent dans les mains de pseudo élites défaillantes et souvent malhonnêtes ne sert qu’à perpétuer et prolonger la situation de pauvreté du pays concerné comme l’observe Angus Deaton (prix Nobel d’économie 2015) qui souligne l’énormité des montants reçus par certains pays connus pour leur pitoyable gestion : le Zimbabwe de Mugabe a bénéficié d’aide internationale représentant 10% de son revenu national en 2010 ; la même année, le régime de Meles Zenawi Asres en Ethiopie, l’un des plus dictatoriaux du monde, a reçu 3 Mds$ d’aide ; dans les pays come le Bénin, le Niger, le Sierra Léone, le Togo, l’Uganda, le Congo, le Mali, l’Ethiopie, Madagascar, les aides internationales représentent plus de 75% des dépenses publiques. « La corrélation entre l’aide (comme part du revenu national) et la croissance reste négative même en prenant en compte toutes les autres causes importantes de croissance » note Angus Deaton ( The Great Escape, Princeton University Press, 2013, p. 288). Bien sûr cette aide internationale aux pays pauvres a permis de construire des routes, des écoles et des hôpitaux ; de nourrir des enfants, mais elle a aussi rendu les gouvernements et les gens de ces pays moins responsables, elle en a affaibli les institutions et parfois les a corrompu. « Nous devons laisser les gens pauvres se prendre en charge et s’en sortir par eux-mêmes » conclut le prix Nobel (p.312). Plus d’aide souligne-t-il serait préjudiciable à ces pays. Il en faut moins, mais il faut leur permettre de vivre et se développer. Il vaudrait mieux libérer le commerce avec eux, aider moins nos agricultures et accueillir leurs produits.
La Cop 21 est un grand gâchis pour le monde développé et elle le sera pour les pays pauvres. Elle contribue au massacre de la liberté et du progrès. Elle est le paroxysme du conformisme de la pensée, de l’abêtissement des peuples autant que de leur appauvrissement. En incitant au renforcement des pouvoirs elle les corrompt elle-même comme elle incite à la corruption tous ceux qu’elle entraine dans son sillage et par exemple la trentaine d’entreprises auxquelles elle a demandé de financer le grand barnum de Paris et qui ne manqueront pas de venir demander leur monnaie d’échange. Ainsi que l’écrivait Lord Acton, « Le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument ». Méfions nous de tous les discours qui ne tendent qu’à faire grossir le pouvoir.
5 commentaires
Climat
C'est effectivement une vaste fumisterie.
Le principal gaz à effet de serre ( plus de 90%) est la vapeur d'eau.
Conclusion : Il faut absolument interdire les nuages!
Le cycle des températures et de la concentration de gaz carbonique terrestre est d'environ cent mille ans. Cela à été montré par Claude LORIUS , le glaciologue à l'origine de l'analyse des glaces antarctiques. Un film éclairant vient de sortir qui retrace cette découverte.
Bien sur , il s'agit de moyennes et des variations de fréquence plus courtes ont lieu.
De là à nous faire toute cette salade!…
Vous dites bien la finalité de cette affaire
Il s'agit d'un cas manifeste d'intrumentalisation de constatations à des fins politiques et idéologiques.
Nous n’avons rien à envier à l’ex-URSS qui diffusait à la population les images de queues devant les boulangeries le dimanche pour appuyer la propagande de pénuries à l’occident. Ici, on a utilisé un fait bien réel qui est l’augmentation incontestable des températures à la fin du XXe siècle, pour faire passer une explication qui elle, est contestable (et contestée: quoi qu’en dise le GIEC : le fameux "consensus" n’a jamais existé).
C'est bien le coeur du sujet
Et les motivations pseudo scientifiques ne sont que façade.
On assiste à un cas manifeste d'intrumentalisation de constatations à des fins politiques et idéologiques.
On peut observer que nous avons mêmes méthodes qui sévissaient en Union Soviétique quand on diffusait à la population les images de queues devant les boulangeries le dimanche pour
appuyer la propagande de pénuries en occident. Ici, on a utilisé un
fait bien réel (incontestable augmentation des températures à
la fin du XXe siècle), pour faire passer une explication qui elle, est
contestable (et contestée, malgré les affirmations répétées du GIEC).
Aller jusqu'au bout
Que la COP 21 soit grosse émettrice de mystifications, vous avez raison de le soutenir. Bravo de le faire !
Mais allons jusqu'au bout. Les effets pervers de l'étatisme sont plus renforcés que contrariés par ceux du néolibéralisme. L'étatisme et le néolibéralisme mettent lourdement à mal le libéralisme tout court, celui dont nous sommes en train de perdre complètement le sens faute de le renforcer par une économie politique enfin désidéologisée.
Qu'une telle économie politique soit concevable, on peut bien sûr en douter. Nous ne sommes encore que quelques uns à ne plus en douter du tout. Quelques minutes vous suffiront pour en prendre acte par la lecture de la page web [lecodemain.net/pmder.html].
Cordialement vôtre, Dominique Michaut (02 32 06 14 08 pour parler de soutient financier à l'IREF)
Encore un tour de prestidigitation !
Souvenez-vous; le nuage de Tchernobyl qui s'était arrêté pile à la Frontière Française ..tous stops allumés..!
Maintenant et sans rire "ce pauvre Hollande" nous précise qu'il va plafonner à 2 degrés le réchauffement climatique….!!!??
Il y a une chose urgente à plafonner en France, c'est le degré de connerie, car nos compatriotes sont toujours contents de se faire "empapaouter" tous les jours par ces escrocs incapables.
Continuons!