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Quand la justice laisse un octogénaire seul face aux squatteurs

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Depuis le mois de septembre, un Toulousain de 88 ans, ne peut plus accéder à sa maison : elle est squattée par quatre personnes qui ont profité de son absence pour changer les serrures.
Le vieil homme, malade et affaibli, comptait sur la vente de son bien pour financer son entrée dans l’EHPAD où se trouve déjà son épouse.
Dans un pays protégeant la propriété privée, les squatteurs seraient déjà expulsés. Pas en France, où la justice a ordonné leur départ… mais pas avant la fin de la trêve hivernale, le 1er juin prochain. Très au fait de leurs droits et d’un système qui les avantage, les squatteurs profiteront donc de la maison pendant au moins 9 mois. Une situation ubuesque, mais qui n’étonne plus dans un pays où la justice et les politiques considèrent les propriétaires comme des privilégiés à taxer et les squatteurs comme des victimes à protéger.
VR

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2 commentaires

Blondin 10 février 2021 - 8:59

Quand l'Etat ne joue plus son rôle
Ce fait divers est révélateur d'un Etat qui s'immisce partout mais n'est plus capable d'exercer ce qui est pourtant sa raison d'être : les missions régaliennes. Ce qui a des conséquences désastreuses.
Au delà – bien sûr – de la détresse de ce retraité (qui n'est pas un "vil accapareur capitaliste" mais manifestement un citoyen ordinaire), ce qui est particulièrement grave, c'est le "signal" envoyé à tous les Français.
On a vu récemment dans la banlieue nord de Paris un cas similaire. Sauf qu'au lieu de se résigner, la personne a fait appel aux "jeunes" de la cité voisine, qui ont réglé violemment le problème en moins d'une journée. Et voilà comment l'Etat, par son impéritie, incite à faire appel à des "polices" parallèles, défaisant ainsi un peu plus le fameux lien social. Cette lâcheté favorise ceux qui peuvent faire appel à ce type d'intervention et ceux qui ont les moyens de payer des nervis pour faire respecter leur droit de propriété : bel exemple de justice sociale.
Ajoutons à ce tableau le fait que, dans le cas du Val d'Oise, on a eu droit à un affrontement ethnique (Maghrébins contre Roms) et le tableau est complet.
Au nom de grands principes dévoyés, toute une classe politique détruit méthodiquement un pays.

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AlainD 10 février 2021 - 10:09

Notre pays marche sur la tête
Depuis que certain ministre d'un gouvernement socialiste a ramené le vol au simple délit d'appropriation, les voyous ont entrevu de beaux jours devant eux. Parfois la loi ne protège pas vraiment les honnêtes gens et il ne faut pas trop s'étonner de règlements de comptes quelque peu abrupts.
Dans le cas particulier de ce pauvre homme il est parfaitement immoral que l'on se refuse à expulser les fautifs.

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