Seconde composante de la CET (cotisation économique territoriale), la CVAE est assise, depuis 2010, sur la valeur ajoutée produite par les entreprises. Elle s’applique aux entreprises situées dans le champ d’action de la CFE, c’est-à-dire celles dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 €. Précisément, la base d’imposition est constituée de la valeur ajoutée produite par l’entreprise plafonnée à 80% du chiffre d’affaires, lorsque celui-ci est inférieur à 7,6 M€ et à 85% au-delà. Le taux de CVAE est légalement fixé à 1,5%. Un dégrèvement a été mis en œuvre par l’État pour diminuer la pression fiscale sur les petites entreprises et, de 152 500€ de chiffre d’affaires à 500 000€, la taxe n’est pas perçue mais compensée par l’État auprès des collectivités.
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Emmanuel Macron anticipe la Guerre des étoiles : 800 millions d’euros pour les robots
Emmanuel Macron veut investir dans la robotique, avec votre argent. Le plan France 2030 va consacrer près de 800 millions d’euros pour le secteur de la robotique. Loin de tout…
Qui connaissait le laboratoire Moderna avant l’année passée ? Basée aux Etats-Unis, cette entreprise est révolutionnaire dans le domaine médical et son PDG est un Français : Stéphane Bancel. En moins d’un an, la startup de biotechnologie a produit le vaccin Covid le plus efficace au monde, illustrant ainsi le leadership américain en matière d’innovation scientifique. Malgré ce succès rapide et salvateur, ces dernières semaines, les responsables de l’administration Biden ont fait savoir aux médias qu’ils étaient très mécontents de Moderna, qui aurait fait des bénéfices avec la vaccination dans les pays pauvres.
Derniers ajouts au projet de loi de finances pour 2022, mais toujours pas de vision
La commission des Finances de l’Assemblée nationale a entamé mercredi l’examen de la première partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2022. Le texte sera examiné en séance…
Croissance Plus publie ses propositions libérales pour peser sur la présidentielle
Croissance Plus est un réseau d’entrepreneurs qui a pour vocation de faire évoluer le cadre économique, social et sociétal afin de le rendre plus favorable à la croissance des entreprises.…
Après les candidatures de Philippe Juvin, Valérie Pécresse, Eric Ciotti et Michel Barnier, c’est un entrepreneur qui a décidé de se présenter à la primaire de la droite. Denis Payre,…
La responsabilité sociale de l’entreprise : une nouvelle doxa toxique ?
En janvier 2018 le gouvernement écrit à Jean-Dominique Sénard, alors président de Michelin, et Nicole Notat, ancienne secrétaire générale de la CFDT, pour leur demander un rapport sur leur « réflexion sur la relation entre entreprise et intérêt général ». La lettre de mission est de nature « fermée ». En effet, on peut y lire les propos suivants :
« Il est aujourd’hui demandé à l’entreprise d’assumer une responsabilité à l’égard de la société… répondre aux défis environnementaux… favoriser l’amélioration du bien-être des salariés sont des buts légitimes que l’entreprise se voit désormais assigner… permettre aux entreprises de poursuivre des buts plus larges que la réalisation du profit… promouvoir une vision du capitalisme plus respectueuse de l’intérêt général et de celui des générations futures. »
L’entreprise, l’ingénieur et le pouvoir, par Olivier Zarrouati et Mario Le Glatin
Les patrons, ou plus souvent les anciens patrons racontent volontiers leur histoire, généralement pleine d’enseignements. L’exercice n’est pas facile car il peut devenir fastidieux pour le lecteur. Il n’en est rien avec le récit d’Olivier Zarrouati. Polytechnicien, celui-ci a été le dirigeant de la société Zodiac Aérospace pendant dix ans avant de pousser ses actionnaires à céder l’entreprise à Safran dans des conditions qu’il relate et où toute l’habileté du vendeur se déploie.
L’intelligence artificielle (IA), ou la capacité pour une machine de reproduire une certaine forme d’intelligence humaine, est considérée comme l’une des technologies disruptives qui auront un impact futur considérable. Les…
Le Digital Market Act (DMA) est dans les tuyaux de la Commission européenne depuis quelques mois maintenant. Il vise à mettre en place un droit équitable à la concurrence dans le secteur numérique, au niveau européen. En réalité, ce sera une nouvelle réglementation qui va impacter les entreprises du numérique déjà existantes, ainsi que l’innovation. De plus, c’est un instrument juridique flou.