Les députés ont démarré, en début de semaine dernière, l’examen du projet de loi relatif à l’activité professionnelle indépendante, porté, depuis la démission d’Alain Griset, par Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué…
entrepreunariat
La mode est à l’économie « circulaire » : recyclage des produits de toute nature, tri des déchets, réduction de la consommation, etc. L’idée de base est que l’espèce humaine doit minimiser…
L’UE s’attaque aux plateformes de transport de personnes et de livraison
L’UE planche sur un projet de régulation des plateformes qui, comme Uber, Deliveroo ou Bolt, font largement appel à des indépendants. En l’espèce, la Commission souhaite que les travailleurs bénéficient…
Les seuils sociaux entravent la croissance des entreprises françaises et le marché de l’emploi
Depuis le premier janvier 2020, après l’adoption de la loi PACTE, un processus de modernisation des seuils sociaux a été engagé.
Réclamée de longue date par le patronat, cette mesure a permis de ramener les « 199 seuils d’effectifs, répartis en 49 niveaux pour les PME » selon Bercy, à seulement trois niveaux : 11, 50 et 250 salariés.
Dans quelle mesure cette contrainte pèse-elle encore sur les entrepreneurs de notre pays ?
Seconde composante de la CET (cotisation économique territoriale), la CVAE est assise, depuis 2010, sur la valeur ajoutée produite par les entreprises. Elle s’applique aux entreprises situées dans le champ d’action de la CFE, c’est-à-dire celles dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 €. Précisément, la base d’imposition est constituée de la valeur ajoutée produite par l’entreprise plafonnée à 80% du chiffre d’affaires, lorsque celui-ci est inférieur à 7,6 M€ et à 85% au-delà. Le taux de CVAE est légalement fixé à 1,5%. Un dégrèvement a été mis en œuvre par l’État pour diminuer la pression fiscale sur les petites entreprises et, de 152 500€ de chiffre d’affaires à 500 000€, la taxe n’est pas perçue mais compensée par l’État auprès des collectivités.
Derniers ajouts au projet de loi de finances pour 2022, mais toujours pas de vision
La commission des Finances de l’Assemblée nationale a entamé mercredi l’examen de la première partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2022. Le texte sera examiné en séance…
Croissance Plus publie ses propositions libérales pour peser sur la présidentielle
Croissance Plus est un réseau d’entrepreneurs qui a pour vocation de faire évoluer le cadre économique, social et sociétal afin de le rendre plus favorable à la croissance des entreprises.…
La responsabilité sociale de l’entreprise : une nouvelle doxa toxique ?
En janvier 2018 le gouvernement écrit à Jean-Dominique Sénard, alors président de Michelin, et Nicole Notat, ancienne secrétaire générale de la CFDT, pour leur demander un rapport sur leur « réflexion sur la relation entre entreprise et intérêt général ». La lettre de mission est de nature « fermée ». En effet, on peut y lire les propos suivants :
« Il est aujourd’hui demandé à l’entreprise d’assumer une responsabilité à l’égard de la société… répondre aux défis environnementaux… favoriser l’amélioration du bien-être des salariés sont des buts légitimes que l’entreprise se voit désormais assigner… permettre aux entreprises de poursuivre des buts plus larges que la réalisation du profit… promouvoir une vision du capitalisme plus respectueuse de l’intérêt général et de celui des générations futures. »
L’entreprise, l’ingénieur et le pouvoir, par Olivier Zarrouati et Mario Le Glatin
Les patrons, ou plus souvent les anciens patrons racontent volontiers leur histoire, généralement pleine d’enseignements. L’exercice n’est pas facile car il peut devenir fastidieux pour le lecteur. Il n’en est rien avec le récit d’Olivier Zarrouati. Polytechnicien, celui-ci a été le dirigeant de la société Zodiac Aérospace pendant dix ans avant de pousser ses actionnaires à céder l’entreprise à Safran dans des conditions qu’il relate et où toute l’habileté du vendeur se déploie.
Malgré les discours alarmistes d’un certain nombre de politiques et de médias, le capitalisme et le libéralisme économique sont loin d’être morts. Mieux, l’entreprenariat et ses bienfaits pour la société continuent d’être soutenus par la majorité des Français et des autres populations européennes et d’Amérique du Nord. Une valeur qui doit être considérée comme le principal vecteur de sortie de crise.