La crise du Covid-19 a rendu difficile la poursuite de la réforme des retraites telle qu’elle était conçue. Emmanuel Macron va amender le projet de réforme initial que l’IREF considère comme une « grande arnaque étatiste« . C’est le moment d’annoncer une vraie réforme des retraites, en ouvrant la voie à un système qui pérenniserait le redémarrage de l’économie. A savoir, la mise en place d’une véritable retraite par capitalisation. Lire dans Les Echos (17 juin)
capitalisation
Nous savons que le virus de l’interventionnisme frappe la France aussi lourdement que le coronavirus. Une nouvelle preuve de cette épidémie, elle aussi sournoise et silencieuse, se trouve dans les propos récents du ministre de l’Economie.
Profitons de cette période de fin d’année pour festoyer mais aussi pour découvrir de nouveaux ouvrages. Voici deux livres (en anglais, et en espérant qu’ils soient traduits rapidement en français).
Un mixte retraite obligatoire par répartition et capitalisation, ça marche !
Intervention de Mme Durand, présidente de la CAVP, lors du dernier colloque sur les retraites.
La privatisation de la rente de la Française des jeux à l’œuvre pour créer un fonds pour l’innovation de rupture illustre l’incapacité de l’État à mener un véritable et nécessaire dégraissage.
Parmi les réformes les plus significatives d’Emmanuel Macron figure en bonne place le remplacement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Cette mesure a suscité nombre de polémiques, le gouvernement étant accusé de « faire des cadeaux aux riches ». Pour tenter d’éteindre l’incendie, il a été mis en place un comité d’évaluation des réformes de la fiscalité du capital en décembre 2018 qui a remis son premier rapport en octobre 2019.
Jean-Philippe Delsol est interviewé par Le Figaro Magazine sur la réforme des retraites. Le président de l’IREF dénonce avec une très grande inquiétude la centralisation et l’étatisation complète des retraites,…
De l’âge de pierre au capitalisme, une histoire de problèmes écologiques
En 1972 paraît l’ouvrage Stone Age Economics de l’anthropologue Marshall Sahlins. Il sort en France en 1976 sous le titre Âge de pierre, âge d’abondance. L’auteur a pour objectif de déconstruire ce qu’il considère comme des idées reçues sur les inconvénients des sociétés primitives et les avantages de la civilisation industrielle. Il jette un pavé dans la mare et démontre que les chasseurs-cueilleurs avaient une vie pleine d’abondance et moins pénible que les peuples sédentarisés.
Il y a peu de temps, le ministre Bruno Le Maire voulait « refonder le capitalisme pour réduire les inégalités». Dans une interview accordée au Nouvel Economiste, la secrétaire d’Etat, Brune Poirson, affirme qu’ « il faut qu’on commence à penser le post-capitalisme ». Le très riche Nicolas Hulot s’insurge contre les « ravages du capitalisme », nous donne des leçons de morale et nous dit comment vivre. Certains écologistes comme Yves Cochet veulent « contrôler les naissances » pour…sauver la planète. D’autres, tel Jean Marc Jancovici, vont encore plus loin et proposent « que l’on ne soigne pas les personnes âgées malades pour diminuer notre empreinte CO2. » Pourquoi ne pas exterminer tout simplement une grande partie de l’humanité afin de sauver réellement la planète ? Ces écologistes pourraient donner l’exemple en se sacrifiant les premiers ! Au-delà de l’humour noir, les propositions sont plus qu’inquiétantes.
La capitalisation fonctionne déjà en France, demandez-le aux pharmaciens !
Le projet du gouvernement fait l’impasse sur l’épargne retraite pour résoudre le problème du choc démographique. Depuis plus de 50 ans, la caisse complémentaire des pharmaciens démontre pourtant les vertus de la capitalisation.