Dans une chronique d’Alternatives Economiques du 14 aout 2020, Denis Clerc ironise sur la proposition que je faisais moi-même dans une chronique des Echos le 17 juin dernier de tirer un trait sur la réforme contestée des retraites pour adopter le système par capitalisation des Pays-Bas et du Danemark qui accordent aux salariés des pensions très supérieures aux retraites françaises avec des cotisations moindres. C’est trop beau pour être vrai, écrit le fondateur d’Alternatives Economiques : « Ces chiffres me paraissaient tellement surprenants – comment peut-on avoir beaucoup plus en payant nettement moins ? – que j’ai d’abord cru qu’il s’agissait, au mieux, d’une erreur de calcul, au pire d’une arnaque classique pour attraper les gogos ». Ce n’est pas possible, dit-il, car dans les systèmes de capitalisation, les capitalistes et gestionnaires des fonds se gavent au détriment des retraités. D’ailleurs ajoute-t-il, au premier semestre 2020, l’indice des cours de Bourse à Paris a plongé de 17 %, ce qui montre le danger de la capitalisation.
Bien sûr les gauchistes de tout poil refusent l’idée que la capitalisation – ce mot vulgaire ! – puisse être bien meilleure que la répartition collectiviste. Et pourtant !
capitalisation
Emmanuel Macron va amender le projet de réforme initial que l’IREF considère comme une « grande arnaque étatiste« . C’est le moment d’annoncer une vraie réforme des retraites basée sur l’épargne et la capitalisation. Pour donner la liberté aux Français, les responsabiliser et aussi pour dynamiser l’économie.
Après le Covid, réformons autrement les retraites
La crise du Covid-19 a rendu difficile la poursuite de la réforme des retraites telle qu’elle était conçue. Emmanuel Macron va amender le projet de réforme initial que l’IREF considère comme une « grande arnaque étatiste« . C’est le moment d’annoncer une vraie réforme des retraites, en ouvrant la voie à un système qui pérenniserait le redémarrage de l’économie. A savoir, la mise en place d’une véritable retraite par capitalisation. Lire dans Les Echos (17 juin)
Nous savons que le virus de l’interventionnisme frappe la France aussi lourdement que le coronavirus. Une nouvelle preuve de cette épidémie, elle aussi sournoise et silencieuse, se trouve dans les propos récents du ministre de l’Economie.
Profitons de cette période de fin d’année pour festoyer mais aussi pour découvrir de nouveaux ouvrages. Voici deux livres (en anglais, et en espérant qu’ils soient traduits rapidement en français).
Un mixte retraite obligatoire par répartition et capitalisation, ça marche !
Intervention de Mme Durand, présidente de la CAVP, lors du dernier colloque sur les retraites.
La privatisation de la rente de la Française des jeux à l’œuvre pour créer un fonds pour l’innovation de rupture illustre l’incapacité de l’État à mener un véritable et nécessaire dégraissage.
Parmi les réformes les plus significatives d’Emmanuel Macron figure en bonne place le remplacement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Cette mesure a suscité nombre de polémiques, le gouvernement étant accusé de « faire des cadeaux aux riches ». Pour tenter d’éteindre l’incendie, il a été mis en place un comité d’évaluation des réformes de la fiscalité du capital en décembre 2018 qui a remis son premier rapport en octobre 2019.
Jean-Philippe Delsol est interviewé par Le Figaro Magazine sur la réforme des retraites. Le président de l’IREF dénonce avec une très grande inquiétude la centralisation et l’étatisation complète des retraites,…
De l’âge de pierre au capitalisme, une histoire de problèmes écologiques
En 1972 paraît l’ouvrage Stone Age Economics de l’anthropologue Marshall Sahlins. Il sort en France en 1976 sous le titre Âge de pierre, âge d’abondance. L’auteur a pour objectif de déconstruire ce qu’il considère comme des idées reçues sur les inconvénients des sociétés primitives et les avantages de la civilisation industrielle. Il jette un pavé dans la mare et démontre que les chasseurs-cueilleurs avaient une vie pleine d’abondance et moins pénible que les peuples sédentarisés.