Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

anglais
Accueil » Le déficit record, l’islamisme et l’échec de l’Etat, la dictature chinoise et l’innovation occidentale

Le déficit record, l’islamisme et l’échec de l’Etat, la dictature chinoise et l’innovation occidentale

par
482 vues

France

L’agence de notation Moody’s, qui doit revoir la note de la France le 26 avril, juge « improbable » que la France tienne son objectif officiel de réduction du déficit à 2,7% du PIB d’ici 2027. Elle estime les 10 milliards d’économies supplémentaires en 2024 insuffisantes pour « remettre le gouvernement sur la trajectoire » budgétaire prévue. Moody’s juge les hypothèses de recettes du gouvernement trop optimistes et de réduction des dépenses invraisemblables. L’annonce d’un dérapage du déficit à 5.5 % du PIB en 2023 (soit 154 milliards d’euros, en clair l’Etat emprunte 30 euros chaque fois qu’il en dépense 100), avec la « disparition malencontreuse » de presque 20 milliards d’euros, a de quoi faire douter du sérieux de la politique suivie. Entre relance keynésienne, qui ne marche jamais, clientélisme et dépenses sociales hors de contrôle, depuis 1980 aucun gouvernement français ne s’est attaqué sérieusement, ou efficacement au déficit, qui sera payé dans la douleur par les générations suivantes.

Laïcité

Le Premier ministre, Gabriel Attal, devait recevoir mercredi soir le proviseur du collège Maurice Ravel, à Paris, qui a quitté son travail après des menaces de mort sur Internet après qu’il a simplement appliqué la loi de 2004 interdisant à l’école les signes religieux ostentatoires. Il avait demandé à une élève, fin février, de retirer son voile islamique. De la gauche à l’extrême droite, des responsables politiques ont déploré mercredi un « échec » face à la « mouvance islamiste » et les conséquences du « pas de vagues ». Nouvelle illustration des échecs de l’Etat pour appliquer ses missions régaliennes alors qu’il se disperse dans l’aide au rapiéçage de chaussettes.

Chine

Le président chinois, Xi Jinping, a affirmé mercredi qu’aucune « force ne peut freiner le rythme du progrès technologique et scientifique de la Chine », en recevant le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, à Pékin pour évoquer notamment l’industrie cruciale des semi-conducteurs. La première entreprise européenne du secteur, le groupe néerlandais ASML, a annoncé début janvier que le gouvernement néerlandais avait révoqué une licence pour l’exportation en Chine de certaines de ses machines de fabrication de puces de pointe. Les Etats-Unis et des pays européens restreignent depuis quelques années les exportations de technologie avancée vers la Chine par crainte d’utilisations géopolitiquement néfastes. La question du dynamisme de la Chine dans la science et les hautes technologies se pose aussi sur fond de marasme économique actuel et de verrouillage politique absolu, généralement peu propice à l’innovation…

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire