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Le capitalisme est le meilleur ami des hommes et de la planète !

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Il y a peu de temps, le ministre Bruno Le Maire voulait « refonder le capitalisme pour réduire les inégalités». Dans une interview accordée au Nouvel Economiste, la secrétaire d’Etat, Brune Poirson, affirme qu’ « il faut qu’on commence à penser le post-capitalisme ». Le très riche Nicolas Hulot s’insurge contre les « ravages du capitalisme », nous donne des leçons de morale et nous dit comment vivre. Certains écologistes comme Yves Cochet veulent « contrôler les naissances » pour…sauver la planète. D’autres, tel Jean Marc Jancovici, vont encore plus loin et proposent « que l’on ne soigne pas les personnes âgées malades pour diminuer notre empreinte CO2. » Pourquoi ne pas exterminer tout simplement une grande partie de l’humanité afin de sauver réellement la planète ? Ces écologistes pourraient donner l’exemple en se sacrifiant les premiers ! Au-delà de l’humour noir, les propositions sont plus qu’inquiétantes.

Ce qui frappe en premier c’est le bouc émissaire désigné d’emblée. Le capitalisme ! Pour sauver la planète, sortez du capitalisme ! c’est le titre d’un livre du journaliste Hervé Kempf paru en 2009. Dans son essai intitulé La tentation totalitaire (Robert Laffont, 1976), Jean-François Revel avait consacré deux chapitres aux « outrances dans la critique économique et morale du capitalisme ». Un système considéré comme une « souillure » qui devait être remplacé par le socialisme. A l’époque, le communisme était présent sur presque la moitié de la planète, mais aujourd’hui, comment expliquer cette haine du capitalisme ? Peu importent les leçons du passé. En 1990, c’est pourtant dans les pays anciennement communistes, y compris et surtout l’Union Soviétique, que l’on avait découvert des catastrophes écologiques, donnant l’impression que d’immenses zones avaient été ravagées par des explosions nucléaires : des villages entiers étaient sous les cendres provoquées par la fumée industrielle, des lacs, des mers avaient été asséchés. En fait, si l’on pollue beaucoup moins aujourd’hui et si l‘on a inventé des voitures électriques, on le doit au capitalisme et non pas au socialisme. D’ailleurs, jusqu’à la preuve contraire, il n’y a pas d’autre système qui marche. C’est grâce au capitalisme que la pauvreté a baissé partout dans le monde, y compris dans les pays africains même s’il reste beaucoup à faire. Le nombre de pauvres est passé, selon la Banque mondiale, de 2 milliards en 1990 à 700 millions en 2016 et ça continue à baisser. Il y a vingt ans en effet, 60 % de la population mondiale vivait dans des pays à faible revenu. En 2016, ce chiffre était tombé à 9 %, ce qui signifie que « la majorité des habitants et la plupart des plus pauvres vivent maintenant dans des pays à revenu intermédiaire ». On n’a jamais été aussi riches et en bonne santé qu’aujourd’hui.

Si l’on veut lutter efficacement contre les dérèglements climatiques, quels qu’ils soient, c’est au capitalisme qu’il faut faire confiance. C’est lui qui permet à l’innovation de trouver les solutions pour protéger l’homme. Si la voiture d’aujourd’hui n’a strictement plus rien à voir avec celle des années 1970, c’est parce que le système capitaliste, grâce à la propriété privée et à la concurrence, a rendu possibles la recherche et l’innovation. S’en prendre au seul système qui marche c’est condamner la planète et l’homme. Ce sont bien les Etats totalitaires qui ont le plus tué dans l’Histoire. Malheureusement, la tentation totalitaire est tellement forte chez certains qu’il faut toujours rappeler la chance extraordinaire que nous avons de vivre le capitalisme. Le défendre face à ces fous est devenu une question de survie.

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4 commentaires

François Audouze 9 juillet 2019 - 10:31

capitalisme et écologie
Il apparaît de plus en plus évident que l'innovation sera le principal moyen de lutte pour la planète, alors que le déclinisme ne fera qu'aggraver la situation, faute de recherche. Mais le facteur de loin le plus important à régler est celui de la croissance démographique. Il y a au plan mondial 2,4 naissances pour 1 décès et la population ne se stabilisera pas tant que le ratio ne sera pas de 1 pour 1. Or diviser par 2,4 ne peut pas se réaliser en moins d'un siècle. Plus on attend et plus le niveau d'équilibre sera élevé. L'ONU pensait que l'équilibre serait trouvé à 10 Mds en 2050 et aujourd'hui, on sait qu'on n'échappera pas à 12 Mds en 2150. Tout autre combat est marginal par rapport à celui de la natalité qui doit concerner tous les pays, riches et pauvres, dans une solidarité mondiale.

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Dominogris 9 juillet 2019 - 4:29

Les idéologies ont la vie dure…
"A l’époque, le communisme était présent sur presque la moitié de la planète, mais aujourd’hui, comment expliquer cette haine du capitalisme ? "
Le communisme est présent encore aujourd'hui, sous une autre forme. La matrice idéologique du communisme est la même que celle de l'écologisme: refaire le monde, internationalisme, mépris de la vie humaine etc… Bien pire: d'apparents adeptes du capitalisme ont des liens avec ces idéologies.
«Le problème principal, c'est celui de la croissance de la population. (…) Il n'y a que deux manières d'éviter un monde de 10 milliards d'individus. Ou l'on fait baisser rapidement les chiffres actuels de la natalité, ou l'on fait augmenter les chiffres de la mortalité.»
(Robert Mc Namara, ancien ministre de la Défense et ancien président de la Banque mondiale, en 1980)
Ce n'est qu'un exemple qu'on poyrra rapprocher de l'obsession de L'ONU sur l'augmentation de la population mondiale remplacée depuis la création du GIEC par celle du réchauffement climatique.

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david 9 juillet 2019 - 4:58

C'est bien le capitalisme qui stimule la croissance
L'innovation est à la quête perpétuelle d'un meilleur monde. Elle permet à l'humain d'aller chercher dans les tréfonds de ses capacités. L'effort et la récompense stimulent le progrès car celui qui innove pour la société est récompensé pour le progrès effectué. Son travail est moteur de progrès pour la société toute entière et aussi pour lui même. Il en tire des bénéfices qui le stimulent à faire encore mieux. Vive le libéralisme.

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theano 10 juillet 2019 - 5:58

Libéralisme
Moi, j'aurais dans l'article remplacé le mot 'capitalisme' par le mot 'libéralisme'. Vive la liberté d'entreprendre sans entraves étatiques diverses et variées.

Quant à limiter la démographie, j'attends le moment où on va proposer l'euthanasie aux personnes de plus de 60 ans (comme dans Soleil Vert). Je propose de commencer par Mme Macron.

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