L’événement est passé presque inaperçu en France. Et pour cause. Les Français ne sont pas habitués à des décisions de ce genre. Le 5 mai dernier, la Cour constitutionnelle allemande…
budget
Depuis plus d’un mois, le nombre d’experts augmente encore plus vite que le nombre de décès causés par le coronavirus. Il y a des spécialistes en épidémies et autres infections de tous bords, ceux qui veulent généraliser le traitement du professeur Raoult et ceux qui mettent en doute son efficacité. Il y a le président Macron qui n’a pas respecté le confinement pour rendre visite au docteur Raoult à Marseille. A-t-il été impressionné par la popularité croissante de ce médecin qui donne espoir aux Français ?
Le budget de l’Union Européenne 2021-2027 est actuellement en discussion et suscite des dissensions entre les « frugal four » soutenus par l’Allemagne (devenant ainsi les « frugal five ») et les « amis de la cohésion » soutenus par la France. La sortie du Royaume-Uni prive l’UE de son second contributeur net et oblige, comme l’IREF l’avait prévu, les institutions européennes à faire des choix qui divisent les Etats. Pour autant, plusieurs éléments montrent que les « frugal five » méritent d’être suivis.
Investissement ou rigueur budgétaire : le faux dilemme d’Emmanuel Macron
Dans une interview donnée au magazine britannique The Economist, Emmanuel Macron s’en est pris à la règle budgétaire européenne qui proscrit un déficit supérieur à 3% du PIB. Cette dénonciation n’est pas anodine. Elle acte le fait qu’Emmanuel Macron renonce à l’assainissement des finances publiques. On peut donc s’attendre à une absence de réformes structurelles au moins jusqu’à la fin du quinquennat.
Les dépenses publiques s’envolent. Les déficits aussi. Les propos apaisants des ministres concernés ne sont que poudre aux yeux. Et la présentation des budgets cherche à masquer les problèmes.
Le gouvernement souhaite désormais voir le nombre de fonctionnaires d’État se réduire de 10 500 d’ici la fin du quinquennat, dont seulement 47 en 2020.
Anne Hidalgo, maire de Paris, est régulièrement citée pour sa catastrophique gestion de la capitale. Airy Routier et Nadia Le Brun viennent de publier un livre – « Sainte Anne ! Son vrai bilan » – aux éditions Albin Michel, dont Le Figaro Magazine s’est fait l’écho dans son édition du 7 septembre dernier. Des auteurs qui avaient déjà publié « Notre-Drame de Paris » en 2017.
Nos lecteurs se souviennent sans doute de notre article sur les faux en prévision publique, que nous avions justement dénoncés dans ces colonnes voici quelques mois. Dans la même veine, nous leur proposons aujourd’hui ce billet original sur « les comptes sociaux flottants », tout aussi perturbants, mais sans doute juridiquement moins répréhensibles dans la mesure où, le plus souvent, leurs auteurs donnent dans le cheminement de leurs incohérences la pénible impression de ne plus savoir eux-mêmes exactement où ils en sont.
Monsieur Bruno Le Maire, ce n’est pas le capitalisme qui doit changer, c’est votre politique !
Dans une interview accordée au journal Les Echos (3-4 mai), le ministre Bruno Le Maire affirme : « Au-delà des réponses politiques, une chose est sûre : le capitalisme doit changer. Sinon, les colères nous emporteront ». Le ministre se trompe et il prouve qu’il n’a rien compris. Si la France va mal, ce n’est pas parce que le capitalisme doit changer. C’est parce que les politiques économiques mises en place ne visent qu’à renforcer l’Etat au détriment de la liberté et de l’initiative individuelle. Qu’il s’agisse de François Hollande et de son gouvernement socialiste ou d’Emmanuel Macron et son gouvernement LREM qui est, en fait, une nouvelle forme d’étatisme, c’est bien le poids croissant de l’Etat qui attise les colères.
Messieurs Darmanin et Lemaire se sont vantés d’un déficit public ramené à 2,5% sur 2018 contre 2,7% prévus par la loi de finances initiale et d’une dette publique stabilisée à 2 315 Mds €, soit 98,4% du PIB. Faut-il vraiment s’en réjouir ?