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Suppression de 47 postes de fonctionnaires

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Le gouvernement souhaite désormais voir le nombre de fonctionnaires d’État se réduire de 10 500 d’ici la fin du quinquennat, dont seulement 47 en 2020.

La fonction publique d’État sera finalement moins mise à contribution. D’après les chiffres inscrits dans le projet de loi finances 2020 présenté ce vendredi en Conseil des ministres, 10.500 postes seront supprimés d’ici 2022 (en août c’était 15 000). L’an prochain, seulement… 47, parmi les agents de l’État et les opérateurs ayant une mission de service public.

Dans le détail, on comptera 27.000 postes en moins sur l’ensemble du quinquennat, ce qui représente donc pratiquement la moitié de l’objectif des 50 000 postes qui devaient être supprimés. Déjà, 50 000, c’est très peu : tout juste 2,09 % de l’ensemble des effectifs de la fonction publique d’État (2,393 millions d’agents exactement). Finalement, sauf changement ultérieur, la baisse ne sera que de … 1,04 % du total des fonctionnaires d’Etat. Et les 47 fonctionnaires en 2020 représentent une baisse de 0,00002 % !

La fonction publique d’État représente à elle seule (retraites comprises) quelque 40% du budget national et les dépenses publiques grimpent à plus de 56% du PIB, record mondial. En 2018, le total des dépenses nettes de l’Etat français a dépassé le montant de 386 Mds d’euros, plus qu’en 2017 (385 Mds).

Pas grave, les contribuables paieront.

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1 commenter

GERARD BOUDON 1 octobre 2019 - 3:46

Eh oui, les fonctionnaires sont utiles…
Pourquoi vouloir à toutes fins continuer à supprimer des fonctionnaires, alors que l'on manque de pompiers, policiers et gendarmes pour assurer notre sécurité, d'inspecteurs de l'environnement pour vérifier que les établissements industriels à activité dangereuse respectent les normes, d'inspecteurs à la répression des fraudes, d'inspecteurs des impôts pour limiter la fraude fiscale (et que chacun de ces fonctionnaires "rapporte" beaucoup plus qu'il ne coûte…), de juges d'instruction et pénaux (un tiers en moyenne des délits sont classés sans suite faute de moyens humains pour poursuivre les auteurs de ces délits…), de juges administratifs (d'où un délai abherrant souvent de 2 ans pour obtenir un jugement), etc… quelle société voulons-nous ?

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