Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » Retraites, impôts, salaires…, les doux rêves de la CFDT

Retraites, impôts, salaires…, les doux rêves de la CFDT

par
178 vues

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, était l’invité du Grand entretien de France Inter mardi 10 mai. Il affirmait qu’il fallait “revenir au réel” pour mener les bonnes réformes. Son réel se compose de patrons trop peu taxés, d’un SMIC trop répandu et de chefs d’entreprise qui devraient être contraints à payer beaucoup plus leurs employés. Il s’offusque également que les impôts pèsent trop sur les classes moyennes. Comme il n’est pas question de les baisser, il faut que l’impôt soit “plus progressif”. Quant aux personnes aisées ou riches qui s’expatrieront pour ne pas subir la spoliation appelée par la CFDT, on trouvera, selon Laurent Berger, toujours quelqu’un pour les remplacer. Naturellement, l’héritage doit lui aussi être plus taxé.

L’extrémisme dangereux de la CGT ferait vite oublier que les autres syndicats ne sont pas pour autant des enfants de chœur. Construits sur des idéologies de lutte des classes, ils sont incapables de comprendre que le réel n’est pas constitué de patrons avides de pouvoir et de richesses, mais d’entrepreneurs désireux de faire grandir leur entreprise, et pour cela de recruter des salariés compétents et investis afin d’offrir les meilleurs produits et services à leurs clients. Le réel, ce n’est pas des services publics fonctionnels, efficaces et agréables mais des impôts trop élevés et affectés à des causes aussi politiques qu’inutiles, des associations anti-racistes violentes, des syndicats attachés exclusivement  aux privilèges de certains employés…

Le pouvoir d’achat des Français doit être une préoccupation de premier ordre pour le quinquennat à venir, c’est exact. En revanche, cette préoccupation doit se traduire par une baisse des taxes et impôts, la privatisation de certains services publics et une baisse drastique des dépenses publiques. C’est à ce prix, en réalité peu élevé, que la France retrouvera sa compétitivité et les Français un pouvoir d’achat satisfaisant.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

2 commentaires

Almaviva 11 mai 2022 - 7:41 am

Vos préconisations ne seront jamais entendues par ce syndicat ! Ni par aucun autre d’ailleurs, sauf, peut être celui des cadres. C’est extrêmement regrettable car c’est en effet la seule solution pour permettre à notre pays de retrouver sa vigueur et la place qu’il occupait autrefois !

Répondre
Duhamel 11 mai 2022 - 11:29 am

Quel dommage que les syndicats ne rachètent pas des usines ? Les salariés feraient 32h ou moins , les salaires seraient augmentés de 20%, il y aurait des RTT en plus et les carnets de commande seraient remplis ???????

Répondre