Les possibilités qu’offre déjà l’Intelligence artificielle de produire des fausses images et des informations trompeuses ont déjà conduit l’Union européenne à imaginer, en première mondiale, un nouveau règlement, nommé Artificial Intelligence Act, pour notamment que les développeurs garantissent que les sons, images et textes produits seront bien identifiés comme artificiels.
Mais sans attendre les méandres de ces normes supplémentaires qui inciteront à développer l’IA hors d’Europe, la firme META a conçu les outils permettant de parer aux tromperies de l’IA.
Le groupe META (Facebook, Instagram ou Threads) indique déjà sur les visuels créés avec ses outils la nature synthétique de l’image. Il espère proposer en 2024 les moyens de détecter la source des images produites à partir d’IA des autres géants du secteur comme OpenAI, Microsoft Copilot, Midjourney ou bien Google Bard. Ces opérateurs proposeront d’ailleurs sans doute d’eux-mêmes les moyens de distinguer les fausses informations.
La désinformation est un vrai danger. Les consommateurs en seront sans doute mieux prévenus par les professionnels de l’IA, qui connaissent les besoins de leurs clients, que par la technocratie européenne.
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Ce serait bien qu’ils s’occupent d’abord de la plus sournoise des tromperies : « Le passage sous silence » ! ( une des spécialités de nos médias publics)